La Revue du Liban consacre régulièrement des pages illustrées aux pays du maghreb arabe. Cette rubrique hebdomadaire couvre les événements politiques, économiques, sociaux et culturels de la tunisie, du maroc, de l’algérie, de la libye et de la mauritanie.

TUNISIE - ELECTIONS

BEN ALI PLEBISCITE: UN TABOU BRISE

Les élections générales qui se sont déroulées le 24 octobre en Tunisie ont donné lieu à un plébiscite, attendu pour diverses raisons objectives inhérentes à la réalité de la scène politique tunisienne, du président en exercice Zein El-Abidine Ben Ali, tout comme elles ont confirmé la domination du parti au Pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), fort de ses deux millions d’adhérents et implanté aux moindres recoins    du pays.
Au niveau de la présidentielle, la première à caractère pluraliste depuis l’indépendance de la Tunisie en 1956, le plus grand mérite en aura été d’avoir permis de briser le tabou de la candidature unique et d’enclencher un processus devant conduire à terme à l’alternance. Les six précédentes consultations avaient été à candidat unique, quatre du temps de l’ancien président Habib Bourguiba qui s’était ensuite proclamé président à vie et deux depuis l’accession au Pouvoir le 7 novembre 1987 de l’actuel chef de l’Etat, M. Zein El-Abidine Ben Ali. La pluralité des candidatures a été rendue possible grâce à un amendement de la Constitution tunisienne initié par le président Ben Ali et adopté par le parlement tunisien en juin dernier qui a assoupli les conditions d’éligibilité et permis à deux dirigeants de l’opposition de se porter candidat à la magistrature suprême.
Pour la première fois, en effet, l’électeur tunisien avait à choisir entre trois candidats: M. Zein El-Abidine Ben Ali, candidat du parti au Pouvoir, le RCD; M. Mohamed Belhaj Amor, secrétaire général du Parti de l’unité populaire (PUP/gauche) et M. Abderrahmane Tlili, secrétaire général de l’Union démocratique unioniste (UDU/ d’obédience nationaliste arabe). Pour le scrutin législatif, 92 listes étaient en lice représentant les listes de candidats de sept partis et 10 listes indépendantes.
Sur ce plan, la consultation a favorisé une avancée du pluralisme au sein de l’institution parlementaire, une révision du code électoral introduite, également, à l’initiative du président Ben Ali ayant permis d’y assurer une présence plus forte de l’opposition dont cinq partis sur les six que compte le pays, ont pu obtenir 20 pour cent des 182 sièges.

Les résultats officiels de ces élections se présentent comme suit:

Présidentielles:
- suffrages exprimés: 3.287.221 voix/taux de participation: 91,4%.
- Zein El-Abidine Ben Ali: 3.269.067 voix, soit 99,44%.
- Mohamed Belhaj Amor: 10.492 voix, soit 0,31%.
- Abderrahmane Tlili: 7.662 voix, soit 0,23%.

Législatives:
- RCD: 148 sièges.
- MDS (Mouvement des démocrates socialistes): 13 sièges.
- PUP: 7 sièges.
- UDU: 7 sièges.
- Ettajdid: 5 sièges.
- PSL (Parti social libéral): 2 sièges.
- RSP (Rassemblement socialiste pour le progrès): 0 siège.


BEN ALI: OPTIMISME QUANT A L'AVENIR

Dans une adresse à la nation à la suite de la proclamation des résultats des élections présidentielles et législatives du 24 octobre, le président Zein El-Abidine Ben Ali a félicité le peuple tunisien et tous les partis politiques “pour le caractère hautement civilisé et démocratique ayant marqué ces élections”, renouvelant son engagement à “continuer d’assumer la responsabilité nationale durant ce mandat en tant que président de la République et président de toutes les Tunisiennes et de tous les Tunisiens, quelles que soient leurs tendances”.

Réaliser les aspirations du peuple tunisien
“La Tunisie appartient à tous et toute notre action est consacrée à la Tunisie”, a-t-il souligné.
Le président Ben Ali s’est, également, félicité du large soutien qu’il a trouvé auprès de toutes les franges de la société tunisienne. “Cela me conforte dans ma résolution de persévérer et dans ma détermination d’œuvrer sans relâche en vue de la réalisation des aspirations de la Tunisie au développement, au progrès et à la prospérité”, a ajouté le chef de l’Etat tunisien, en réitérant sa volonté de réaliser son programme électoral auquel a adhéré unanime le peuple tunisien et de le concrétiser sur le terrain.

MERCI AUX AMIS DE LA TUNISIE
Le président Ben Ali a, également, adressé ses remerciements “aux amis de la Tunisie qui ont vécu avec nous cet événement, ainsi qu’aux organes d’information nationaux, arabes et étrangers (...) qui ont pu mesurer, de près, le degré de maturité du peuple tunisien, sa prise de conscience des enjeux du présent et des défis de l’avenir.
“C’est une nouvelle étape du changement que nous abordons ensemble, avec résolution et confiance, avec optimisme quant à l’avenir, a encore souligné le président Ben Ali. Nous misons en cela, sur toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens, quels que soient leurs tendances, leurs courants de pensée ou leurs choix. Nous œuvrerons ensemble en vue de concrétiser nos aspirations au développement, à la prospérité, à faire avancer davantage le processus démocratique, à renforcer les droits de l’homme et à diffuser leur culture. Nous œuvrerons ensemble afin d’améliorer encore davantage la qualité de vie du citoyen tunisien, dans toutes ses dimensions, dans un contexte empreint de liberté, de souveraineté et de dignité”, a conclu le président tunisien.


FELICITATIONS DU ROI DU MAROC...

Dans un message adressé au président Zein El-Abidine Ben Ali, le roi Mohamed VI du Maroc a exprimé sa “grande satisfaction”, suite à sa réélection à la tête de la République tunisienne pour un nouveau mandat de cinq ans.
“Il nous est, particulièrement, agréable en cette heureuse occasion d’exprimer à votre excellence nos sincères vœux les plus cordiaux et nos félicitations fraternelles les plus chaleureuses, priant le Tout-Puissant que votre nouvelle ère soit, à l’instar de l’ère radieuse précédente, une ère de progrès et de prospérité”, ajoute le souverain marocain à l’adresse du président Ben Ali.
Et le roi Mohamed VI de poursuivre: “En vous renouvelant sa confiance, le peuple tunisien a fourni la preuve irréfutable de son attachement et de son adhésion à votre direction clairvoyante, ainsi que sa reconnaissance pour les nombreux services que vous lui avez rendus, pour le sérieux, la vitalité et la résolution qu’il a sentis en vous et pour la stabilité et le progrès ayant marqué votre ère permettant à la Tunisie d’occuper une place prestigieuse aux plans régional et international.”
Le souverain alaouite ajoute: “La joie que nous procure cet heureux événement, émane de notre satisfaction concernant la continuité des liens de fraternité sincère et de coopération constructive qui nous unissent et de la volonté qui nous anime, en vue de renforcer nos relations bilatérales et d’édifier l’Union du Maghreb arabe, ainsi que notre conviction profonde quant au destin commun (...)”


... DU PRESIDENT ALGERIEN...

De son côté, dans un message similaire, le président algérien Abdelaziz Bouteflika s’est félicité du “succès éclatant” et de “la confiance précieuse” renouvelée par le peuple tunisien à l’endroit du président Zein El-Abidine Ben Ali.
Pour le chef de l’Etat algérien “ce grand succès reflète, à n’en pas douter, l’attachement du peuple tunisien à sa direction clairvoyante et sa fidélité aux réalisations qu’a connues la Tunisie, sous votre haute conduite, ainsi que sa cohésion, toutes catégories confondues, autour de votre personne pour poursuivre sa marche vers le développement intégral.”
Après avoir souligné que les réalisations accomplies par la Tunisie en sa nouvelle ère “constituent autant d’acquis pour les peuples maghrébins, arabes et africains”, le président Bouteflika réaffirme son “attachement constant à ce que nous œuvrions, ensemble, en vue d’imprimer à nos relations fraternelles privilégiées un caractère exemplaire, en signe de fidélité à nos martyrs qui ont mêlé leur sang au cours de notre combat commun pour la libération de nos peuples et le recouvrement de notre souveraineté et de notre dignité, mû par la foi dans la dimension stratégique de nos rapports bilatéraux qui requièrent de ne ménager aucun effort pour sauvegarder nos intérêts et assurer un avenir radieux à nos générations.
“Notre attachement à conférer l’efficacité voulue à notre coopération bilatérale constitue, en même temps, un facteur de plus à la réussite de notre projet maghrébin en tant que choix civilisationnel stratégique qui nous commande à tous de renforcer ses fondements selon une optique rationnelle et moderne et sur des bases qui lui permettent de répondre aux exigences de notre environnement régional et mondial, comme aux mutations rapides et profondes que connaît la scène internationale.”


... DU PRESIDENT MAURITANIEN

Pour sa part, le président Mouaouia Ould Sid Ahmed Tayaâ de la République islamique de Mauritanie a exprimé sa “grande satisfaction” pour la réélection du président Zein El-Abidine Ben Ali à la magistrature suprême. Il a, dans son message, réaffirmé sa “volonté de poursuivre, ensemble, l’action visant à renforcer les liens d’amitié et de fraternité privilégiés” entre la Tunisie et la Mauritanie “et de dynamiser l’édification de notre Maghreb arabe”.


L'ECONOMIE TUNISIENNE: UNE ECONOMIE EMERGENTE ET OUVERTE

Les multiples réformes décidées par le président Zein El-Abidine Ben Ali, durant les onze dernières années dans les divers domaines, ont amélioré le comportement de l’économie tunisienne qui, d’une économie dirigée et fermée, est devenue une économie ouverte et libéralisée, 96% de la production étant, désormais, soumise à la concurrence mondiale, dans le cadre d’une protection douanière limitée. De même, le taux de croissance du PIB a progressé pour atteindre 5,4% en 1997.
L’accélération de la croissance s’est accompagnée de créations d’emplois, dont le nombre a atteint les 58.000 postes, dont 16.000 dans le secteur des industries manufacturières et 22,8% dans celui du commerce et des services. C’est ce qui a permis de maintenir le taux de chômage dans les limites de 15,7%, comme le montrent les résultats du sondage sur l’emploi réalisé en 1997.
La démarche tunisienne se distingue par la corrélation étroite entre le développement économique et le progrès social. C’est ce qui se reflète, en particulier, à travers l’amélioration continue des conditions et de la qualité de vie, l’augmentation de l’espérance de vie à la naissance atteignant, actuellement, 72 ans, l’élargissement de la classe moyenne représentant les 2/3 de la population totale, la régression du taux de pauvreté ne dépassant plus 6,2%, l’augmentation du revenu par habitant s’élevant à 2.264 dinars en 1997 et pouvant atteindre 3.140 dinars en 2001.
Les mesures prises en matière de libéralisation des prix, de commerce extérieur, d’investissement, de restructuration du système bancaire et du marché financier et de réalisation de la convertibilité courante du dinar ont créé l’environnement favorable à l’entreprise économique qui dispose d’assez de ressources humaines compétentes et de possibilités d’accès aux marchés européens et méditerranéens pour faire face valablement à la concurrence internationale.
La Tunisie a été le premier pays de la rive sud de la Méditerranée à conclure un accord d’association avec l’Union européenne, parallèlement à sa volonté d’instaurer une zone de libre échange avec les pays arabes et les Etats qui ont adopté la même démarche dans leurs relations avec l’U.E. 



MAROC

VISITE-ECLAIR DE JACQUES CHIRAC AU ROI MOHAMED VI

Le président Jacques Chirac a rencontré, dernièrement à Rabat, dans le cadre d’une visite présentée comme privée, le roi Mohamed VI, mais aucune indication n’a été, officiellement, donnée sur la teneur de leurs entretiens.
 

Le roi Mohamed VI du Maroc, accueillant
à l’hippodrome le président Chirac.

Entretien entre le président Chirac
et le souverain du Maroc.

Les deux hommes sont tout d’abord allés se recueillir quelques minutes au mausolée Mohamed V sur la tombe du roi Hassan II, un vieil ami avec lequel Jacques Chirac a toujours eu des relations extrêmement étroites. Le roi Mohamed VI a, ensuite, conduit son hôte à sa résidence de Salé, située dans le quartier des Sablons non loin de l’aéroport, pour un long entretien, suivi d’un déjeuner.
Aucune indication n’a été donnée à Rabat sur le contenu des discussions entre les deux hommes. Selon l’Elysée, ces entretiens devaient porter sur les relations bilatérales franco-marocaines, les relations entre l’Union européenne et le Maroc et les questions régionales. La visite-éclair du président français intervenait avant la visite effectuée par le Premier ministre français Lionel Jospin les 4 et 5 novembre dans la ville impériale de Fès, à l’occasion de la troisième réunion annuelle franco-marocaine des chefs de gouvernement.


MAROC

LE PRESIDENT CHINOIS JIAG ZEMIN VISITE LE MAROC


Dans la limousine royale, le président
Jiang Zemin et le jeune roi du Maroc.

Le président Jiang Zemin et le frère du 
Souverain du Maroc, le prince Moulay.
 
Le président chinois Jiang Zemin a quitté Rabat pour Alger, à l’issue d’une visite de trois jours au Maroc au cours de laquelle il a été décidé de renforcer une coopération économique sino-marocaine modeste et largement déséquilibrée au profit de la Chine.
Malgré des relations politiques jugées excellentes entre Rabat et Pékin, les échanges commerciaux entre les deux pays restent modestes, même s’ils ont progressé ces dernières années pour atteindre 250 millions de dollars en 1998, contre 100 millions en 1980.
 

Le président Zemin se recueille devant
le tombeau du roi Hassan II du Maroc.
 
Pour le reste, Pékin s’est dit toujours prêt à fournir au Maroc une usine de dessalement de l’eau de mer, fonctionnant à l’énergie nucléaire et pour laquelle un accord avait été signé en 1996. Mais selon le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhu Bang Zao, le Maroc souhaite pouvoir analyser les répercussions sur l’environnement de ce site, prévu à Tan-Tan, dans le sud du pays, avant de s’engager plus avant.

ABORDER LE XXIème SIECLE AVEC CONFIANCE ET SERENITE

Ouverture, tolérance, stabilité, modernité et développement, tels sont les traits essentiels de la Tunisie du renouveau.
Le changement du 7 novembre 1987, initié par le président Zein El-Abidine Ben Ali, est venu à point nommé pour mettre un terme à l’incurie et à l’hésitation, sortir le pays d’une étape délicate de son histoire contemporaine et le replacer irréversiblement sur l’orbite du progrès.
Après avoir rétabli la confiance et la quiétude et écarté définitivement la menace du fanatisme et de l’extrémisme, la Tunisie, qui a exprimé sa fidélité à son passé, regarde vers l’avenir.
Ayant défini clairement ses objectifs et affirmé sa volonté d’agir en vue de les réaliser, elle se consacre à un travail assidu dans un cadre politique et social des plus favorables.
La promotion de l’homme sous-tend et impulse, en effet, toutes les actions entreprises dans les divers domaines.
L’amélioration du niveau de vie, l’emploi, la santé, le logement, la couverture sociale, la promotion de l’enfance et de la famille, la consolidation des droits de la femme, le soutien aux handicapés et aux catégories démunies, l’éradication des poches de pauvreté, autant de conditions d’une vie digne que la Tunisie nouvelle s’attache à réaliser avec la contribution de tous les Tunisiens, dans le cadre de l’équilibre et de la solidarité.
La promotion du secteur de la communication vient conforter le droit du citoyen à une information libre et plurielle et renforcer l’ouverture de la Tunisie sur l’extérieur, par l’encouragement à l’accès aux nouvelles technologies, notamment l’Internet.
Dans  le but d’assurer la sécurité alimentaire du pays, l’agriculture est placée au premier plan des priorités. Une vaste stratégie de mobilisation des ressources en eau, notamment par la construction de nombreux barrages et ouvrages hydrauliques, est mise en œuvre. Un important programme de reboisement et de conservation des eaux et des sols est en cours d’exécution, des stratégies sectorielles sont développées et des encouragements accordés pour promouvoir et renforcer la production.
La protection de l’environnement et la lutte contre la pollution bénéficient d’un intérêt particulier.
Le paysage économique et financier du pays est profondément transformé par les réformes adoptées en vue de concrétiser le libéralisme, ouvrir la voie aux mécanismes de marché et renforcer la libre entreprise. La fiscalité est simplifiée et allégée. Un programme de privatisation est lancé dans le cadre du désengagement de l’Etat des activités concurrentielles. La libéralisation des prix et de l’importation, la création de zones franches, la réduction du taux d’intérêt, la libéralisation du taux des transferts par l’instauration de la convertibilité courante du dinar et la promulgation d’un code unique des investissements introduisant de nouveaux instruments d’incitation, visent à conférer à l’économie tunisienne une plus grande ouverture et une meilleure compétitivité.
Pour favoriser le développement et faciliter les communications à l’intérieur et avec l’extérieur, une infrastructure de base moderne est mise en place. Routes, autoroutes, ports, aéroports, transports urbains et interurbains sont renforcés et modernisés. Le réseau de télécommunications connaît une extension remarquable et bénéficie des technologies les plus avancées.
Et, pour appuyer ces réformes, une administration moderne et efficiente, débarrassée de la routine et de plus en plus décentralisée.
Ces actions d’envergure, commencent à porter leurs fruits. La croissance se trouve relancée, le revenu par habitant s’améliore, l’investissement connaît une forte reprise, les exportations se développent et l’épargne est en augmentation.
Le IXème Plan, en cours de réalisation, doit permettre de renforcer et de consolider ces acquis. Il se propose également de réaliser, pour le quinquennat, un taux de croissance annuel moyen de 6% et de générer des emplois pour couvrir la demande additionnelle.
Pour atteindre ces objectifs, la Tunisie compte d’abord sur ces propres efforts. Elle compte aussi sur la dynamisation de la coopération internationale pour compléter ses ressources et appuyer sa démarche dans le cadre d’un co-développement entre les pays du Nord et les pays du Sud.
Et, fidèle à sa vocation d’ouverture, la Tunisie recherche auprès de ses amis notamment, toutes les opportunités de partenariat mutuellement profitables.
La stabilité politique, la sérénité du climat social et le progrès économique en font un havre de paix et un partenaire sérieux.
Sa politique étrangère équilibrée, sa présence active sur la scène internationale, ses prises de position courageuses sur les causes justes, le rôle qu’elle joue dans le processus de paix au Proche-Orient et dans le maintien de la paix dans le monde et l’organisation sur son sol d’importantes manifestations internationales, politiques, économiques, culturelles et sportives, constituent autant de témoignages de son ouverture et de sa crédibilité.
Forte de ses acquis, confortée dans ses choix par les succès indéniables qu’elle a obtenus sur les plans économique, social et politique, la Tunisie est fermement décidée à poursuivre son action en vue de consolider les fondements d’une société civile ouverte, démocratique et orientée vers le progrès, bâtir une économie ouverte sur l’extérieur, performante et prospère, maîtriser les moyens de garantir son invulnérabilité et son rayonnement et se préparer à entrer dans le XXIème siècle avec le maximum de chances de réussite.



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