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MESSAGE DU 22 NOVEMBRE ET DISCORS D'INVESTITURE
Dans son message à la nation du 22 novembre, le chef de l’Etat a usé d’un langage franc et direct. Rappelant les grandes lignes du discours d’investiture, il a réaffirmé sa détermination à réaliser le changement que tous les Libanais souhaitent. Renvoyant dos à dos le gouvernement et l’opposition, il  appelé toutes les parties à dépasser leurs querelles et à aider à l’édication de l’Etat des institutions.
 

Le message que le chef de l’Etat a adressé à la nation la veille du 22 novembre, va dans le sens du discours d’investiture et rappelle ses grandes lignes, surtout en ce qui concerne l’édification de l’Etat des institutions.
Un Etat moderne, équitable, non confessionnel, lucide dans ses options. “Pour cela, a dit le président Lahoud, la participation de tous est nécessaire.”
Il reconnaît que l’édification d’un tel Etat est difficile, parce que c’est une œuvre de longue haleine, étant donné le grand nombre de ceux qui s’abstiennent d’y apporter leur contribution et de faire des concessions en sa faveur... “Sans cet Etat, il n’y a de salut pour personne.”
Le président de la République a, en conséquence, demandé aux loyalistes et aux opposants de mettre une sourdine à leurs querelles et d’engager un dialogue franc et direct dans l’intérêt de tous... “Nous devons être convainous du fait que nous nous trouvons sur le même bateau; de son salut dépend celui de chacun de nous”.
Aussi, insiste-t-il sur la nécessité pour toutes les parties gravitant sur la scène politique, de ne pas gaspiller le temps et les efforts dans des échanges d’accusations sur des sujets futiles.
Puis, évoquant les problèmes hérités par le régime et accumulés au cours des dernières années, il invite à une participation de tous à leur règlement: d’abord, le Pouvoir parce qu’il assume les responsabilités; l’opposition, parce qu’elle était aux postes de commande et, en second lieu, les citoyens.
Ensuite, le chef de l’Etat reconnaît à ces derniers le droit de se demander: où en est-on aujourd’hui, par rapport à hier?
Reprenant le passage du discours d’investiture où il parlait du changement, le président de la République observe qu’il ne peut s’opérer du jour au lendemain. “Il doit se faire dans le cadre des institutions, avec la collaboration de tous les pouvoirs.
“J’avais également dit que je ne disposais pas d’une baguette magique. Toutefois, l’intention et la volonté existent, ce qui nous permet de surmonter les difficultés... Les possibilités et les potentialités dont dispose de Liban, me permettent d’espérer en un avenir radieux”.
Au plan régional, le message présidentiel s’est félicité “de ce que les Libanais aient opéré une distinction entre l’ami et l’ennemi”, tout en accusant Israël de louvoyer et de manœuvrer. Il n’a pas manqué de réaffirmer le refus du Pouvoir de donner des garanties à la suite de tout retrait qui interviendrait en dehors d’un accord de paix juste englobant le Liban et la Syrie.”
Des agissements de Fateh, le président Lahoud a dit: Toute arme qui tente de gagner sa légitimité après avoir conclu la paix avec Israël à nos dépens, est une arme insurrectionnelle; elle doit revenir à l’Etat ou être livrée à d’autres résistants habilités à poursuivre la lutte contre l’occupant sur notre territoire.” 


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