TUNISIE - ARABIE
LE PRINCE NAÏEF REÇUPAR LE PRÉSIDENT BEN ALI
Le président Zein El-Abidine Ben Ali
recevant le prince Naïef Ben Abdelaziz.
Moins de deux mois après l’importante visite officielle effectuée
en Tunisie par le prince héritier du royaume d’Arabie séoudite,
l’émir Abdallah Ben Abdelaziz, une autre personnalité séoudienne
de premier plan, en l’occurrence le prince Naïef Ben Abdelaziz, ministre
de l’Intérieur et président d’honneur du Conseil des ministres
arabes de l’Intérieur, a été reçu dernièrement
par le président Zein El-Abidine Ben Ali.
Dans une déclaration faite à l’issue de l’audience, le
prince Naïef s’est déclaré heureux d’avoir rencontré
le président Ben Ali à l’occasion de sa visite en Tunisie
“où, a-t-il dit, je me sens dans mon propre pays et parmi mes frères”.
Il a ajouté que le président Zein El-Abidine Ben Ali
lui a fait part de “sentiments fraternels sincères qui traduisent
ce que ressent le peuple tunisien à l’endroit du royaume d’Arabie
séoudite, de sa direction et de son peuple”, rappelant les liens
historiques solides existant entre les deux pays.
Le ministre séoudien de l’Intérieur a indiqué
que les propos tenus par le chef de l’Etat tunisien au cours de cette rencontre
“incitent à l’optimisme et augurent d’un avenir meilleur pour la
Tunisie et pour le rôle positif qu’elle assume parmi ses pays frères
arabes”.
Le prince Naïef a, également, exprimé ses vœux de
progrès et de prospérité au peuple tunisien, soulignant
que “ce qui a été réalisé en Tunisie sur la
voie du développement constitue un acquis pour nous tous”.
Cette visite, relève-t-on, se situe dans le droit fil de la
dynamique que connaissent les relations tuniso-séoudiennes marquées,
notamment, par les séjours effectués en Tunisie en moins
d’une année par non moins de six hautes personnalités séoudiennes
dont les entretiens avec les responsables tunisiens ont permis de développer
la coopération bilatérale et de lui ouvrir des perspectives
prometteuses.
L’Arabie séoudite est le premier investisseur arabe en Tunisie
avec un volume qui atteint, actuellement, les 500 millions de dollars US.
Pierre angulaire de cette coopération, la SOTUSID (société
tuniso-séoudienne d’investissement pour le développement)
d’un capital de 100 millions USD détenu à parité entre
les parties tunisienne et séoudienne, a financé depuis sa
création en 1987, 340 projets industriels et agricoles pour un montant
global de 403 millions USD, indique-t-on de source séoudienne. Plusieurs
autres projets communs ont, par ailleurs, été réalisés
en Tunisie grâce à des investissements privés, notamment
dans les secteurs du tourisme, de l’immobilier et des services.
D’autre part, les échanges commerciaux entre les deux pays connaissent
ces dernières années un accroissement constant de l’ordre
de 14%, mais demeurent “en-deçà” des possibilités
existantes. Les exportations tunisiennes vers l’Arabie séoudite
se sont élevées en 1997 à 23,7 millions USD (contre
22,5 millions USD en 1996), tandis que les importations ont atteint la
même année 47,5 millions USD contre 33,7 millions USD une
année auparavant.
Par ailleurs, 4.300 coopérants tunisiens exercent en Arabie
séoudite, en particulier dans les secteurs de la santé, de
l’enseignement, de l’hôtellerie, de l’industrie électrique
et des communications.
LE PRÉSIDENT DU CIJM :
“LES JEUX MÉDITERRANÉENS
“TUNIS 2001” SERONT UNE RÉUSSITE
Vue de la réunion à Tunis du Comité
international des Jeux méditerranéens.
“Les Jeux méditerranéens “Tunis 2001” seront une réussite”,
a affirmé le président du CIJM (Comité international
des Jeux méditerranéens), M. Claude Collard, car, a-t-il
relevé, la Tunisie a fait de gros efforts pour mettre au point une
excellente organisation, avec entre autres, la construction d’un “village
méditerranéen”, une première dans les JM”.
M. Collard parlait au cours d’une conférence de presse tenue,
conjointement, avec le président du Comité d’organisation
des JM 2001 (COJM), M. Habib Ammar, à l’issue des travaux du Comité
exécutif du CIJM tenus à Tunis les 2 et 3 décembre
courant. Ceux-ci ont porté sur l’état d’avancement des préparatifs
des premiers JM du troisième millénaire dont l’organisation
a été confiée à la Tunisie, ainsi que sur les
activités des différentes commissions du COJM, concernant
notamment la construction de la cité olympique - 7 novembre et du
village méditerranéen dont l’édification a été
ordonnée par le président Zein El-Abidine Ben Ali pour abriter
les prochains JM.
“Tout avance bien et même mieux que l’on s’y attendait”, a ajouté
le président du CIJM. Il a, cependant, indiqué que la date
des JM 2001 initialement fixée du 2 au 15 septembre, pourrait être
modifiée à la demande du CIO (Comité international
olympique) parce que coïncidant avec la fin du mandat de son président,
M. Antonio Samaranch et la tenue de l’assemblée générale
de cette instance olympique internationale.
Après avoir rendu hommage au général Abdelhamed
Escheikh, ancien président du COJM, récemment décédé
et souhaité plein succès à son successeur, M. Habib
Ammar, M. Collard a, par ailleurs, annoncé l’introduction de l’aviron
en plus des 24 disciplines inscrites au programme, la fédération
internationale des sports nautiques s’étant engagée à
prendre en charge une grande partie des frais et dépenses que cette
mesure va engendrer. Il a, en outre, confirmé l’inscription des
compétitions féminines de lutte et d’haltérophilie,
“ce qui constituera un petit événement en 2001”.
De son côté, le président du COJM a souligné
la détermination de la Tunisie de poursuivre l’effort, afin de mener
les préparatifs conformément aux programmes établis.
Il a révélé, d’un autre côté, que “les
champions méditerranéens de tous les temps seront invités
à assister aux Jeux de Tunis 2001”, notant que la Tunisie entend
donner l’éclat qui convient à “ce plus grand rendez-vous
sportif régional des trois continents qui fêtera à
l’occasion son cinquantenaire”.
Au plan médiatique, une logistique est déjà en
place et un effort de sensibilisation sera mené en vue d’assurer
à ces JM le succès escompté.
POUR UNE GESTION INTÉGRÉE DES ZONES CÔTIÈRES
La promotion des activités liées à la gestion des
zones côtières dans les pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA)
a fait l’objet d’un atelier organisé à Tunis, à l’initiative
du secrétariat de l’Union maghrébine et de l’Agence tunisienne
de protection et de l’aménagement du littoral (APAL), en collaboration
avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUF).
La séance de clôture de cette manifestation a été
marquée par la tenue d’une table ronde sous le thème: “Coopération
dans le cadre de l’UMA en vue d’une gestion intégrée des
zones côtières maghrébines”.
Les participants ont analysé, à cette occasion, la problématique
de la protection du littoral dans les pays de l’UMA (Tunisie, Algérie,
Maroc, Libye et Mauritanie) et les moyens d’échanger les expériences
entre les diverses parties concernées. Ils ont insisté sur
la nécessité de mettre en place un réseau informatisé
des données et d’élaborer un programme d’action permettant
de renforcer le partenariat dans le domaine de l’environnement avec les
pays de la rive nord de la Méditerranée.
Les recommandations formulées par cet atelier portent, notamment,
sur la mise en œuvre d’une convention entre les pays de l’UMA en matière
de sauvegarde des zones côtières, la création d’un
mécanisme d’intervention pour faire face aux cas urgents de pollution
au niveau national et l’installation d’un centre maghrébin de contrôle
et d’alerte.
Les participants ont, également, suggéré de promouvoir
des institutions de recherche appliquée pour le développement
du littoral dans les pays concernés, ainsi que sur l’élaboration
d’un Agenda 21 maghrébin, outre le renforcement de la coopération
et du partenariat entre les organisations gouvernementales et les ONG maghrébines
opérant dans le domaine de la protection de l’environnement et du
développement durable.
FEMMES ET MÉDIAS
POUR UN RÔLE AGISSANT
DANS LES CENTRES DE DÉCISION
M. Abdelwahab Abdallah ouvrant le séminaire
ayant pour thème: “Communication, femmes
et médias dans la région méditerranéenne”.
La place de la femme dans les médias a été au centre
de deux importants séminaires organisés dernièrement
à Tunis.
Placé sous le thème “Communication, femmes et médias
dans la région méditerranéenne”, le premier séminaire,
organisé par l’IPSI (Institut de presse et des sciences de l’information
de Tunis), avec le concours de l’Unesco, a été ouvert par
M. Abdelwahab Abdallah, ministre conseiller, porte-parole de la présidence
de la République tunisienne, qui a souligné dans une allocution,
la place qu’occupe, désormais, la femme en Tunisie, en tant que
partenaire à part entière de l’homme. Il a relevé
les opportunités propres à lui permettre de participer pleinement
à l’activité économique du pays et d’affirmer sa présence
dans la vie publique avec les mutations qui l’accompagnent.
M. Abdelwahab Abdallah a insisté, dans ce contexte, sur le rôle
capital dévolu à l’information pour la vulgarisation des
textes juridiques, à travers l’intensification des campagnes de
sensibilisation et le soutien à la presse féminine, rappelant
que 65% des étudiants de l’IPSI sont de sexe féminin.
Le ministre conseiller a mis l’accent sur les efforts déployés
en Tunisie pour encourager la femme, non seulement à exercer dans
le domaine audiovisuel mais, aussi, à s’engager dans la production
cinématographique où elle a fait preuve d’un grand talent
qui lui a valu des distinctions à l’échelle internationale,
faisant notamment allusion à la réalisatrice Moufida Tlatli
dont le film à succès: “Silence des palais” a été
primé dans plusieurs manifestations cinématographiques internationales.
Le deuxième séminaire euro-méditerranéen
sur “La femme dans les médias : pour une image plus équilibrée”,
organisé par le CAPJC de Tunis (Centre africain de perfectionnement
des journalistes et communicateurs) et la délégation de la
Commission européenne en Tunisie, a permis aux participantes de
se pencher sur les moyens de favoriser une représentation plus équilibrée
des femmes dans les médias, afin de contrer les messages stéréotypés
et discriminatoires véhiculés dans les médias, de
manière à produire un discours plus moderniste reflétant
une image réelle et objective de la femme, conformément aux
droits qui lui sont reconnus dans la législation nationale et les
conventions internationales.
LE RAMADAN: UNE OCCASION POUR
LES JEUNES
DE SE RÉUNIR ET DE JOINDRE
LES DEUX BOUTS
Beaucoup de jeunes étudiants ou chômeurs algériens
profitent des célébrations du mois de Ramadan pour dénicher
de petits jobs dans des marchés, tels celui de Blida, une localité
ancienne située au Sud-Est d’Alger.
![]() Les adolescents de Blida épluchant des légumes avant de les cuisiner et de les mettre en vente. |
![]() Plus de vingt-cinq jeunes Algériens, étudiants et chômeurs, travaillent au centre du Croissant Rouge au profit des sans-abri. |
Le chanteur algérien Takfarinas, dont le tube “Way Thelha” a
fait danser son pays en 1986, sort son nouveau single “Louisa”, écrit
en français avec la collaboration de Djamel Larussi (“Au p’tit bonheur”).
Par ailleurs, il se produira sur scène au gymnase Baudin à
Noisy-Le-Sec le vendredi 4 février 2000 et au théâtre
Jean Vilar à Suresnes le samedi 13 mai 2000, après avoir
enflammé le Zénith de Paris le samedi 25 septembre 1999.
Symbole de la chanson kabyle, Idir, chanteur algérien installé
depuis vingt-cinq ans en France, a donné à l’Olympia, “temple”
parisien du music-hall, la première de trois représentations
à guichets fermés.