SÉCURITÉ NATIONALE ET PAIX CIVILE MENACÉES :
LA LIGNE ROUGE

Qui que soient le ou les commanditaires des actions menées, à partir du 31-12-99 contre la sécurité nationale et la troupe, l’objectif est le même: déstabiliser le Liban, affaiblir son armée, mettre en danger la paix civile encore fragile, créer un climat d’inquiétude et de tension à l’heure où le pays est appelé à une échéance historique de paix régionale. Le timing des opérations contre la légalité n’est-il pas significatif en soi? Il est certain qu’un même fil conducteur relie les attaques meurtrières menées par les fondamentalistes sunnites, contre l’Armée libanaise à Dennieh, l’attentat perpétré par un Palestinien extrémiste contre l’ambassade russe à Beyrouth, les incidents autour du camp palestinien de Aïn el-Héloué et la lâche agression contre une religieuse des sœurs Antonines, morte étranglée.
Partout, on retrouve la main de l’extrémisme religieux et du fondamentalisme sunnite qui sont la négation même du Liban, basé sur la convivialité islamo-chrétienne et le dialogue entre les religions. D’où la nécessité pour tous de ne pas se laisser entraîner par des courants fanatisés et de faire le jeu des ennemis du pays des Cèdres. Mardi 4 janvier, le commandement militaire annonçait que les opérations avaient pris fin à Dennieh: les bases militaires des fondamentalistes ont été détruites, plusieurs d’entre eux ont été tués, d’autres faits prisonniers, l’armée continuant à pourchasser ceux qui se sont enfuis dans le jurd.
 
Vue des hauteurs de Dennieh.

Alors que le pays s’apprêtait, comme partout ailleurs dans le monde, à accueillir le nouveau millénaire dans la joie et la quiétude, un grave incident survient dans la région de Dennieh, au Liban-Nord, fomenté contre l’Armée libanaise par un groupe fondamentaliste sunnite connu sous le nom de “At-Takfir wal-Hijra”, provoquant une vive tension dans le secteur.
Mais la troupe réagit sur-le-champ et mène dans les jours qui suivent une vaste opération d’envergure, afin de mettre un terme à toute tentative visant à compromettre la sécurité intérieure et la paix civile. Au prix du sang, l’armée prend le contrôle du haut plateau de Dennieh, alors que les responsables condamnent, unanimement les attaques des intégristes. En cette période de fêtes, des familles en deuil et, avec elles, tous les Libanais, pleurent les militaires tombés sur le champ d’honneur pour défendre la légalité, la sécurité, la stabilité interne et la paix civile. Dans les villes et villages, dont ils sont natifs, des funérailles nationales émouvantes leur ont été faites. Un ultime hommage a été rendu à leur courage et à leur sacrifice pour que vive la nation.


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LE FILM DES ÉVÉNEMENTS
Tout a commencé en fin de journée, le vendredi 31 décembre 1999. Au moment où une unité de l’Armée libanaise patrouillait sur la route principale de Sir-Dennieh, elle tombe dans une embuscade préparée par les fondamentalistes sunnites. Quatre soldats sont tués immédiatement, alors que le commandant Milad Naddaf et son aide de camp, Ghassan Flouty, étaient enlevés par les assaillants. Peu de temps après, on retrouvait le corps de Flouty inerte alors que Naddaf était retenu en otage.
La troupe réagit et mène, dès la nuit du 31-12 au premier de l’an 2000, une opération de vaste envergure encerclant la région de Dennieh, un plateau situé à mille mètres d’altitude, groupant une douzaine de villages, limitrophe des cazas du Akkar, de Zghorta, de Bécharré au Nord et du caza du Hermel dans la Békaa.
L’armée avait plus d’un motif pour mener cette opération. En plus du guet-apens dont elle a été victime, elle disposait d’informations selon lesquelles les auteurs des attentats qui avaient été menés contre des églises à Tripoli et dans sa région aux mois de septembre et d’octobre 99, avaient trouvé refuge dans le jurd de Dennieh. En tant que garante de la légalité, la troupe ne pouvait tolérer que ce plateau devienne le repaire de hors-la-loi. D’autant plus que l’armée avait reçu d’autres informations prévoyant des attaques d’islamistes durant la période des fêtes.
 

L’armée a mené une opération 
d’envergure pour libérer Kfarhabou.
Le général Sleimane, commandant en 
chef de l’Armée et des officiers 
supérieurs devant les armes tous 
calibres et munitions confisquées
aux hors-la-loi.

ATTAQUES D’ENVERGURE ET RATISSAGE DU JURD
A l’aube du samedi 1er janvier de l’an 2000, la troupe prenait d’assaut le bâtiment qui abritait les installations de la radio du groupe fondamentaliste dissous “Hadaya wa Ihsan” et occupé par les rebelles. Elle l’investissait vers dix heures du matin et capturait plusieurs prisonniers parmi les insurgés. Elle a de même pris d’assaut un de leurs centres à Wadi Njass qui leur servait de salle d’opération, saisissant une quantité d’armes de tous calibres, de munitions et divers postes de télécommunications.
Afin de faire taire des tirs d’armes, de fusées et de roquettes émanant du lieu dit “Jabal el-Arbayin”, l’armée a déclenché une offensive dans l’après-midi du 1er janvier faisant des morts parmi les rebelles, dont elle arrêtait un bon nombre et saisissait des armes et des munitions.
Dimanche 2 janvier, la troupe a poursuivi le ratissage des vallées et collines du jurd de Dennieh, pourchassant les rebelles. Quant à la journée du 3 janvier, elle fut dure et a coûté la vie à cinq nouveaux militaires.
 

La Croix-Rouge libanaise évacue
le corps du Palestinien 
extrémiste tué.
Le colonel Elias Farhat, responsable
de l’Orientation à Yarzé, expliquant 
l’opération militaire aux journalistes.

LIBÉRER KFARHABOU
A l’aube de cette journée, l’armée apprend que les hors-la-loi se sont dirigés vers le village de Kfarhabou à la lisière du caza de Zghorta où ils ont investi certaines maisons à l’entrée de la localité. Ils ont blessé un caporal qui a voulu s’opposer à eux, pris en otages son épouse et sa belle-mère.
Vers 13 heures, les courageux “maghaouirs” de la troupe ont, alors, lancé leur assaut contre les bâtiments où les rebelles se cachaient. Vers 17 heures, l’armée avait pris le contrôle du village au prix du sang, cinq militaires ayant payé de leur vie cette opération; les deux femmes prises en otages, par les rebelles, furent liquidées, le commandant Naddaf qui était encore en vie dans la matinée du 3 janvier, a été lâchement tué.
La troupe a, certes, infligé de lourdes pertes aux fondamentalistes. Parmi les tués, le chef du mouvement. Elle arrêtait une cinquantaine d’entre eux.
D’autres s’enfuyaient vers les grottes ou vers des villages environnants, dont celui de Miriata, semant la panique et la révolte parmi les habitants.
L’armée exprimait sa détermination à mener jusqu’au bout cette opération et le colonel Elias Farhat, responsable de l’Orientation à Yarzé, affirmait: “Nous n’accepterons aucune médiation avec les rebelles qui doivent se rendre”.
 

Les blindés de l’Armée libanaise 
se dirigeant vers Kfarhabou.
D’émouvantes funérailles nationales 
et populaires ont été faites 
au commandant Naddaf.

QUI SONT CES FONDAMENTALISTES?
Connus sous le nom de groupe de “At-Takfir wal-Hijra”, ces fondamentalistes sunnites wahabites se situent, dit-on, dans la mouvance des “Frères musulmans” très actifs en Egypte et en représentent l’aile dure. Mais qui en sont, au juste, les effectifs, où et comment recrutent-ils leurs éléments? Parmi les rebelles tués, on  a dénombré deux Palestiniens et un Syrien. Y aurait-il d’autres ressortissants arabes? Il faut attendre l’enquête menée par le Parquet militaire pour en savoir davantage sur ces extrémistes qui défient le Pouvoir légal.
Entre-temps, toutes sortes d’informations circulent à leur sujet. On dit, par exemple, qu’un personnage surnommé “Abou Aïcha”, revenu au Liban après avoir combattu auprès des Afghans à Kaboul, finance le groupe. Pour d’autres, c’est l’extrémiste palestinien, Abou-Mahjan, condamné à mort par contumace par la Justice libanaise, qui les manipule. D’autres affirment même que Ben Laden finance certains d’entre eux. Au Liban, il ne faut s’étonner de rien. Les effectifs sont recrutés, d’après certaines sources d’informations, soit parmi des islamistes extrémistes sunnites qui avaient combattu lors de la guerre du Liban, soit parmi d’anciens militants du MUI (Mouvement d’unification islamique) ayant rallié un dissident extrémiste, cheikh Kanaan Naji.
A Tripoli, on entend dire, qu’il y a parmi eux des adeptes d’une secte fondamentaliste plutôt bizarre qui affirmait depuis des mois que des catastrophes naturelles, dont un raz-de-marée, allaient se produire avec l’arrivée du IIIème millénaire. Ils ont loué des maisons dans les hauteurs de Dennieh, fait plein de provisions pour pallier à toute catastrophe.
Les habitants de la région avaient détecté depuis quelque temps déjà la présence d’éléments étrangers à leurs villages qui dressaient des tentes dans le jurd où ils avaient pris soin d’installer leurs caches d’armes. Quant au nombre de ces éléments fondamentalistes, il est évalué entre 100 et 300 et même bien plus.
Aujourd’hui, l’Armée libanaise est appelée à éradiquer le mal à sa racine, si elle veut préserver la sécurité intérieure. Mais tant que Abou-Mahjane et Aboul-Aynaïne se promènent à leur guise l’un au camp palestinien de Aïn el-Héloué; l’autre, au camp de Rachidiyé, peut-on vraiment croire que la paix civile ne sera pas de nouveau compromise?


Des éléments du groupe fondamentaliste
“At-Takfir wal Hijra” arrêtés par l’armée.

L’AMBASSADE RUSSE ATTAQUÉE PAR UN PALESTINIEN EXTRÉMISTE
Il n’est pas difficile de relever le lien entre les incidents de Dennieh et l’attaque perpétrée le lundi 3 janvier au milieu de la matinée contre l’ambassade russe à Beyrouth par un Palestinien du camp de Aïn el-Héloué, adepte d’Abou-Mahjane. Même fil conducteur ayant pour nom fondamentalisme sunnite, même objectif: déstabiliser la sécurité intérieure sous le motif, cette fois, de défendre la cause de la Tchétchénie.
Dans les faits, un peu avant-midi, un extrémiste palestinien pénètre dans un appartement du cinquième étage d’un immeuble situé en face de l’ambassade de Russie, sise à la corniche de Mazraa dans le secteur-ouest de la capitale.
La trentaine, ce fanatique palestinien, à la peau très brune car originaire d’une tribu bédouine sédentarisée, prend en otage les membres de la famille se trouvant dans l’appartement et déclenche son opération. Il lance plusieurs roquettes antichars dont deux atteignent l’ambassade russe, deux autres s’abattant sur la caserne Hélou des FSI située en face. Il tire dans tous les sens comme un fou, affirment des témoins oculaires. Jihad Khalil, agent des FSI (Forces de sécurité intérieure) qui assurait la circulation au croisement de route, est tué par un des projectiles. En un temps record, les forces de l’ordre arrivent sur les lieux secondés, peu de temps après, par l’Armée libanaise. Elles prennent d’assaut l’immeuble où s’était infiltré le terroriste, le tuent après une heure et demie de combats acharnés. Quant aux personnes prises en otage, elles furent libérées sans problèmes. Les 90 minutes ont paru interminables aux habitants du quartier et passants, tous pris de panique. L’explosion des grenades à main et de roquettes, le sifflement des balles, la tension ambiante rappelaient les tristes heures de la guerre.
Du côté de l’ambassade russe, nul n’a été touché. Tout juste, deux R.P.G. ont atteint de plein fouet le mur de l’édifice. Mais l’incident a eu une répercussion internationale. Des mesures de sécurité renforcées ont été décidées autour des ambassades russes et même américaines, sachant que ce fondamentaliste suicidaire portait dans sa poche un communiqué où il exprimait sa volonté de “mourir en martyr pour Grozny”.

DANGER DE LA PRÉSENCE PALESTINIENNE AU LIBAN
Les graves événements de Dennieh, l’attaque contre l’ambassade russe à Beyrouth et divers autres incidents qui ont eu lieu ces derniers jours du côté des camps palestiniens du Sud, notamment à Aïn el-Héloué, posent dans toute son acuité, une fois de plus, la question de la présence palestinienne au Liban et du danger de l’implantation d’un demi-million de “réfugiés”, dont les camps regorgent d’armes et de munitions.
Il suffit de relever l’incident qui s’est produit dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 janvier 2000, dans le camp de Aïn el-Héloué, le plus grand du Liban, situé dans la banlieue de Saïda, dont l’armée contrôle les accès.
A la suite d’un attentat à l’explosif près d’une permanence du groupe wahabite fondamentaliste “Ousbat al-Ansar” dont le chef n’est autre qu’Abou-Mahjane, recherché par la justice libanaise, des dizaines de Palestiniens fanatisés armés jusqu’aux dents, se sont déployés à l’une des entrées du camp face à une position de l’Armée libanaise, dans une attitude de défi. Il n’y a pas eu d’accrochage avec l’armée, et au bout de quelques heures, les éléments palestiniens ont fini par se retirer des rues.
Lundi soir, une grenade à main a été lancée sur un barrage de l’armée devant l’entrée principale du camp de Aïn El-Héloué. Il n’y a pas eu de victimes, les auteurs de l’attentat n’ayant pas été identifiés. Mais un fait est certain: on cherche à porter atteinte à la Grande Muette. La question que chacun se pose est la même: A qui profite le crime?

UNE RELIGIEUSE ANTONINE, AGRESSÉE ET ÉTRANGLÉE
Comment ne pas se révolter face à l’agression barbare ayant coûté la vie à sœur Antoinette Zeidane (60 ans), religieuse des Antonines, directrice des études à l’école des sœurs Antonines de Kfarchima. Ce crime a plongé l’Ordre des Antonins, l’Eglise maronite et tout le pays dans le deuil et la consternation.
Vendredi 31 décembre, au soir, sœur Antoinette quitte le couvent de Kfarchima pour aller passer le nouvel an chez son frère à Achrafieh. Elle n’y arrivera pas. Le soir même, la famille ne s’inquiète pas trop, pensant qu’un empêchement l’a retenue au couvent. Samedi premier janvier, la congrégation et ses parents se rendent compte de sa disparition et les recherches pour la retrouver demeurent vaines.
Dimanche 2 janvier, un garçon de la région de Saki Hadeth découvre un corps nu gisant au bord d’une route secondaire près de la Régie. C’est celui de sœur Antoinette dépouillée de ses habits de religieuse.
Arrivé sur les lieux, le médecin légiste constate que celle-ci est morte étranglée après une vive résistance et que le décès remontait à une douzaine d’heures.
Mère Marie-Xavier, supérieure des sœurs Antonines, se rend à Bkerké pour informer S.Em. le cardinal Sfeir de l’odieux crime. Elle est reçue, ensuite, par le chef de l’Etat qui promet de tout faire pour retrouver les auteurs de cette lâche agression, tout en recommandant que l’incident ne soit pas exploité pour attiser les passions confessionnelles.
Lundi 3 janvier, en signe de deuil, l’Ordre des Antonins ferme les portes de toutes ses écoles et de son université. Les funérailles de sœur Antoinette Zeidane se déroulent dans un climat de très forte émotion, en l’église Mar Doumit de Roumieh.
La dépouille mortelle qui se trouvait à l’hôpital Sainte-Thérèse à Hadeth, a suivi l’itinéraire ayant précédé son assassinat. Le cercueil a été porté à bout de bras de l’hôpital jusqu’à la place centrale de Hadeth. Une population émue et indignée s’était massée des deux côtés de la route pour rendre un dernier hommage à la victime. Le convoi funèbre a gagné, ensuite, Kfarchima, où la tristesse était vive; puis, le centre de Baabda, avant de se diriger à Roumieh.
Dans son homélie, Mgr Boulos Matar, archevêque de Beyrouth, a tenu à apaiser l’indignation et l’inquiétude en rappelant que la convivialité demeure la raison d’être et la vocation du Liban. “Rien, dit-il, ne saurait entraver la mission de l’Eglise et le sang des martyrs en est la semence”.

LA PAIX CIVILE, UNE LIGNE ROUGE
Afin d’examiner la situation de la sécurité dans le pays, le Conseil des ministres a tenu une réunion extraordinaire le mardi 4 janvier sous la présidence du chef de l’Etat et a décidé de déférer l’affaire de l’attentat contre la Sécurité de l’Etat, à Dennieh et à Beyrouth devant la Cour de Justice. De même, il a rendu un vibrant hommage à l’action des militaires et des forces de l’ordre et aux sacrifices qu’ils consentent pour assurer la sécurité affirmant que la paix civile, la sécurité de l’Etat et du citoyen sont sacrées, qu’il est interdit d’y porter atteinte. Le Conseil des ministres a rappelé que le sang des héros n’a pas été versé en vain, leur martyr étant le plus noble chemin de l’honneur pour défendre la patrie. Des directives ont été données pour accorder toute l’aide nécessaire aux familles des martyrs de la nation et aux victimes, parmi la population de ces derniers incidents. Il y a eu trois tués et plusieurs blessés parmi les civils.
Par ailleurs, les forces politiques et groupes religieux ont dénoncé l’attaque des fondamentalistes sunnites contre l’Armée libanaise, à commencer par les membres de la “Jamaa islamiya” des intégristes sunnites actifs à Tripoli et dans sa région. M. Khaled Daher, député du Liban-Nord, membre de la “Jamaa”, avait même tenté, vainement, une médiation auprès des fondamentalistes pour éviter les incidents. Il fut séquestré pendant plusieurs heures avant d’être relâché. A l’heure présente, alors que le Liban fait face à l’échéance historique des négociations de paix, il ne suffit plus de dénoncer les actes terroristes. Il est demandé à tous, aux services de renseignements de l’armée en premier, mais, aussi, à toutes les forces vives du pays, d’être vigilants, pour empêcher toute nouvelle tentative visant à déstabiliser le pays. Car ses détracteurs sont nombreux et, pour eux, la carte du fondamentalisme est idéale, car elle est à l’opposé de la convivialité et du dialogue islamo-chrétien, loin de tout fanatisme qui font la force et la raison d’être du Liban.
 
Les militaires tués lors de l’opération de Dennieh:
1 - Le commandant Milad Naddaf, né à Tripoli le 9-12-1959, marié et père de trois enfants.
2 - Le sergent-chef Youssef Abboud (36 ans), natif de Kab Elias, marié, 3 enfants.
3 - Le sergent-chef Elias Saad (36 ans), né à Rahbé (Akkar), marié, trois enfants.
4 - Le soldat de première classe, Amer Abdallah (31 ans), né à Aïn el-Zeet (Akkar), marié, un enfant.
5 - Le soldat Ghassan Flouti (20 ans), né à Beyrouth, célibataire.
6 - Le soldat Hafez Hadchiti (29 ans), né à Kawakh (Hermel), marié, un enfant.
7 - Le caporal-chef Mikhayel Khouzami (30 ans), né à Markabta (Tripoli), célibataire.
8 - Le sergent-chef Daoud Fakhoury (31 ans), né à Mazraa (Beyrouth), célibataire.
9 - Le sergent Joseph Charbel Hajj (27 ans), né à Londres, célibataire.
10 - Le soldat de première classe Sayed Sabbagh (26 ans), né à Andkit (Akkar), célibataire.
11 - Le caporal-chef Yasser Kaddour (29 ans), né à Bebnine (Akkar), marié, 3 enfants.

par NELLY HELOU

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