RENDANT HOMMAGE AU CHEF DE L’ÉTAT, AU GOUVERNEMENT ET À L’ARMÉE
MELHEM KARAM: “LE LIBAN EST SORTI DE LA FOURNAISE ET NUL NE PEUT L’Y RAMENER”

Est-il permis que les Libanais reviennent à l’époque ayant précédé le 13 octobre 1991?, s’est demandé M. Melhem Karam, président de l’Ordre des journalistes, avant d’ajouter: “Cette question était, depuis une semaine et jusqu’à ce jour, sur les lèvres des gens, dans leurs yeux et leurs oreilles.

Cependant, les gens confiants en la paix civile et qui y sont attachés, savaient que la réponse à cette question et à d’autres encore sera, immanquablement, négative. Le fait d’attenter aux lieux de culte auparavant et aux gens de l’adoration et de la prière, aujourd’hui, ainsi que l’horreur avec laquelle a été perpétré l’attentat contre la religieuse antonine, ne doivent pas terroriser les citoyens, lesquels célèbrent la fête du IIIème millénaire et se préparent à fêter le Fitr avec les jeûneurs du Ramadan. Parce que l’attentat contre les sièges des missions diplomatiques ne doit pas être aussi un élément de peur et parce que l’agression contre l’Armée doit entraîner une répression ferme et décisive de ceux qui doivent comprendre que le Liban est sorti de la fournaise, les revers si violents soient-ils, ne peuvent l’y ramener.

SALUT À L’ARMÉE
Le châtiment doit être infligé à ceux qui attentent aux lieux de culte et un salut adressé à l’Armée libanaise, à la Grande Muette qui ne parle que pour réduire au silence quiconque porte atteinte à la sécurité de la patrie et de la région.
Le salut et l’appui total au chef de l’Etat, le général Emile Lahoud, au gouvernement et à son chef, le Dr Salim Hoss. Tous les Libanais disent avec eux, une dernière fois: Ça suffit! La main de l’agresseur est courte. Le Liban a payé très cher le tribut de la guerre et s’apprête à s’asseoir à la table des négociations, à l’instar de l’homme lucide et sage. Il ne doit pas payer le tribut de la paix.  Il est vrai que le monde est devenu une petite ville après l’élimination de ses frontières dans sa plus grande partie et les tentatives de la mondialisation pour faire tomber la partie restante. Mais il n’est pas juste que les petits Etats, le Liban étant l’un d’eux, pâtissent des convoitises des grands.
Il est devenu du droit de cette patrie de jouir de la sécurité dans sa marche sur le chemin de la paix, lui le pays pacifique, le pays de la liberté, de la démocratie, de la justice et des droits de l’homme.


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