La Revue du Liban consacre régulièrement des pages illustrées aux pays du maghreb arabe. Cette rubrique hebdomadaire couvre les événements politiques, économiques, sociaux et culturels de la tunisie, du maroc, de l’algérie, de la libye et de la mauritanie.

TUNISIE

LE PRÉSIDENT BEN ALI:
ABORDER LE SIÈCLE NOUVEAU AVEC LE MAXIMUM DE CHANCES DE RÉUSSITE


Le président Zein El-Abidine Ben Ali s’adressant
au corps diplomatique accrédité à Tunis.

A la faveur des acquis réalisés depuis le Changement du 7 novembre 1987 dans les différents domaines et des multiples réformes politiques, économiques et sociales mises en œuvre, la Tunisie a arrêté une stratégie qui lui permettra d’aborder le siècle nouveau avec le maximum de chances de réussite.
C’est ce qu’a souligné le président Zein El-Abidine Ben Ali en s’adressant jeudi 27 janvier aux membres du corps diplomatique accrédités à Tunis, lors de la cérémonie de présentation des vœux à l’occasion du nouvel an.
Passant en revue les choix retenus à cet effet, le chef de l’Etat tunisien a réaffirmé la priorité absolue accordée à l’emploi, dans le cadre de la démarche constante de la Tunisie visant à promouvoir sa principale richesse, à savoir: son potentiel humain, tant sur le plan de la qualité de ses compétences scientifiques et technologiques qu’au niveau de leur savoir-faire dans les divers domaines, afin de conférer à l’économie tunisienne l’aptitude à remporter les enjeux de la compétitivité et d’améliorer sans cesse la qualité de vie des Tunisiens.
Il a rappelé la création du Fonds national de l’emploi, annoncée dans son programme électoral pour les cinq années à venir et dont les activités ont démarré au début de cette année. Appelée également Fonds 21-21, selon le numéro de son code postal où doivent être versées les contributions volontaires des personnes physiques et morales, cette structure d’avant-garde, nouvelle manifestation concrète de la solidarité nationale, est destinée à favoriser la création de nouveaux postes d’emploi en aidant notamment les jeunes promoteurs à lancer des projets de petites et moyennes entreprises.
Cette initiative du président Ben Ali, unique en son genre, intervient après le succès remarquable qu’a connu le Fonds de solidarité nationale (FSN ou Fonds 26-26) lancé en 1992 par le chef de l’Etat tunisien dont les interventions en matière d’infrastructures, d’équipements collectifs et de créations de sources de revenus, sont sur le point d’éradiquer définitivement toutes les zones d’ombre (poches de pauvreté) en Tunisie, objectif ultime assigné à ce fonds.

DÉMOCRATIE ET DÉVELOPPEMENT: UNE DÉMARCHE COMPLÉMENTAIRE ET HARMONIEUSE
Fidèle à sa démarche qui lui a valu de nombreuses distinctions d’institutions internationales en charge des droits de l’homme, le président Ben Ali a, dans ce contexte, souligné sa conviction que l’édification d’une société démocratique est indissociable de l’œuvre de développement intégral, mettant l’accent sur sa détermination à mener de front ces deux processus complémentaires. Il a, à cet égard, réitéré sa volonté inflexible de continuer à consacrer les principes des droits de l’homme, de la tolérance, de la modération et du dialogue qui, a-t-il dit, sont pour la Tunisie autant de valeurs sûres et constantes de sa culture et de sa politique.

FAIRE PRÉVALOIR LA PAIX, LA CONCORDE ET L’ENTENTE
Traitant de la politique étrangère de son pays, le président Ben Ali a affirmé que la Tunisie qui a entamé début janvier un mandat de deux ans en qualité de membre du Conseil de sécurité des Nations Unies, ne ménagera aucun effort pour contribuer à faire prévaloir la paix, la concorde et l’entente dans les relations internationales.
Il a, dans cet ordre d’idées, exprimé sa satisfaction et son optimisme quant aux développements positifs qu’enregistre le processus de paix au Proche-Orient, rendant hommage aux Etats-Unis d’Amérique pour le rôle positif qu’ils assument dans ce processus en vue de parvenir à un accord qui garantisse les droits de toutes les parties.
“Nous sommes convaincus que l’aspiration des peuples de la région à la paix, à la stabilité et au bien-être reste tributaire de la réalisation d’un règlement juste, global et durable, qui permette au peuple palestinien de recouvrer tous ses droits légitimes, y compris son droit de créer un Etat indépendant sur son propre sol, avec pour capitale Al Qods Al Sharif, ainsi qu’aux peuples syriens et libanais frères de récupérer leurs territoires occupés”, a souligné le président Zein El-Abidine Ben Ali.

POUR QUE L’UNION DU MAGHREB ARABE RETOUVE SA VITALITÉ
S’agissant du Maghreb, le chef de l’Etat tunisien a formé l’espoir que l’embargo imposé à l’encontre de la Libye sera levé de manière définitive dans les meilleurs délais. “Nous souhaitons, également, que l’Union du Maghreb arabe retrouve sa vitalité et que s’estompent les obstacles conjoncturels qui ont entravé sa progression, car la construction maghrébine constitue un choix stratégique et une aspiration historique de nos peuples”, a-t-il ajouté.
Le président Ben Ali a, en outre, noté que “les souffrances du peuple irakien demeurent, pour nous, une source de vive préoccupation”, appelant la communauté internationale “à rechercher, de toute urgence, une solution à cette question pour que puissent être réglés les problèmes humanitaires en suspens et pour que les Etats de la région puissent vivre dans la sécurité, la paix et la coopération fraternelle et constructive”.

REMETTRE DE L’ORDRE DANS LES RELATIONS INTERARABES
“L’heure est venue de remettre de l’ordre dans les relations interarabes. Il est de notre devoir de rattraper le temps perdu et d’intensifier l’action arabe commune, de manière à préserver les intérêts de la collectivité arabe et à consolider ses aptitudes à relever les défis auxquels elle est confrontée”, a souligné le président Ben Ali réitérant l’appel qu’il a lancé récemment de concert avec plusieurs de ses pairs arabes, pour la convocation d’un sommet arabe, dans les plus brefs délais possibles, en vue de permettre aux Etats arabes de se pencher sur leur propre situation et de créer les conditions nécessaires à la sauvegarde de leurs intérêts stratégiques communs.


DROITS DE L’HOMME:
LE PRÉSIDENT DU CONSEIL DE L’UE SALUE
LES PROGRÈS ACCOMPLIS PAR LA TUNISIE

Le président du Conseil des ministres de l’Union européenne, M. Jaime Gama, ministre portugais des Affaires étrangères, a salué les progrès accomplis par la Tunisie en matière de droits de l’homme.
Parlant la semaine dernière à l’occasion de la tenue, à Bruxelles, de la deuxième session du conseil d’association Tunisie - UE, le chef de la diplomatie portugaise a relevé “l’esprit constructif et empreint de respect mutuel” ayant caractérisé les travaux de cette session à laquelle ont pris part le ministre tunisien des Affaires étrangères, M. Habib Ben Yahia et ses homologues des quinze pays de l’UE. Il a souligné la volonté de l’Union européenne de raffermir davantage les rapports de partenariat avec la Tunisie dans tous les domaines.
“Nous avons été très sensibles aux progrès économiques et des droits de l’homme accomplis par la Tunisie”, a affirmé M. Gama. Il a relevé, à cet égard, “le caractère pluraliste” des élections présidentielles et législatives qui ont eu lieu en Tunisie en octobre 1999, notant que l’UE a des indications encourageantes de la manière dont se sont déroulées ces élections. “Nous avons une bonne perception de la coopération avec la Tunisie et du rôle qu’elle joue dans le processus euro-méditerranéen”, a-t-il ajouté.
Evoquant, de son côté, les perspectives de la coopération entre la Tunisie et l’UE, en particulier dans les secteurs du commerce, des finances et de la libéralisation des services, le directeur général des relations extérieures au sein de la Commission européenne, M. Guy Legras, a annoncé la prochaine mise en place d’un “fonds européen d’accompagnement” destiné à l’appui des réformes économiques et de la modernisation des entreprises tunisiennes.
La Tunisie, rappelle-t-on, a été le premier pays de la rive sud de la Méditerranée à signer en 1995 un accord d’association avec l’Union européenne, devant déboucher sur l’établissement d’une zone de libre-échange à l’horizon 2010. 


TUNISIE - MAROC

COOPÉRATION EN MATIÈRE DE PROMOTION DE LA FEMME

Un accord de coopération en matière de promotion de la femme et de la famille a été signé, dernièrement, à Rabat, par le ministre tunisien chargé des Affaires de la femme et de la famille, Mme Naziha Zarrouk et le secrétaire d’Etat marocain chargé de la protection sociale, de la famille et de l’enfance, M. Saïd Saâdi.
En vertu de cet accord, les deux parties conviennent de promouvoir les échanges dans ce domaine, d’établir des mécanismes législatifs et institutionnels dans le cadre de l’intégration de la femme dans le processus de développement et d’instaurer des canaux d’échange d’expériences, en vue de mettre en place des banques de données et des réseaux de communication entre les différentes institutions.
L’accord prévoit, également, des échanges entre les femmes, chefs d’entreprises des deux pays et le jumelage des centres de recherche, de documentation et d’information sur la femme.
“L’accord stipule essentiellement le cadre général de la coopération dans le domaine de la femme, de la famille et de l’enfance que nous avons déjà instauré lors de la visite de M. Saïd Saâdi en Tunisie”, a indiqué Mme Naziha Zarrouk. L’accord qui prévoit, en outre, des échanges entre les ONG marocaines et tunisiennes œuvrant dans ce domaine, permettra “de mettre au point un programme d’exécution pour une durée de deux années au moins et d’établir des échanges réguliers entre la Tunisie et le Maroc pour des rencontres de concertation continue”, a-t-elle ajouté. 


LES DIMENSIONS DE LA SOLIDARITÉ POUR LA PAIX

La paix n’est pas du domaine réservé aux politiciens, ni le monopole de certains cercles d’invités. Toute œuvre, toute initiative favorable à cette cause est à soutenir, pour le triomphe de l’idéal, de paix et des libertés démocratiques. Tous les citoyens du monde sont concernés par la subversion et la violence.
Aujourd’hui, plus que jamais, l’interdépendance et la mondialisation aidant, le devenir de la communauté internationale dépend de la mobilisation, effective et réelle, pour favoriser la mondialisation de la solidarité engagée, qui permet une opposition efficace à la mondialisation des terrorismes et des violences et leurs conséquences désastreuses.
Les gouvernants des Etats-Nations, ainsi que les administrés ont pour charge responsable de conjuguer les efforts face aux menaces à l’échelle planétaire, contre le genre humain, afin de penser, de dire et d’agir pour la promotion de la paix universelle et la protection de la dignité humaine.
Les dimensions nationales et internationales de la solidarité pour la paix impliquent la conception d’une démarche positive ayant pour centre de préoccupation la réflexion et la décision opérationnelle en terme de stratégie globale de lutte contre les mouvements subversifs et leurs complicités qui menacent l’existence des Etats-Nations et mettent en danger la vie de leurs populations et donc l’organisation permanente d’un cadre commun de coopération et de concertation, visant la coordination de l’action dynamique offensive.
On constate qu’aucun citoyen ni aucun pays, aussi puissant soit-il, n’est à l’abri de la violence terroriste. Le risque zéro n’existe pas et les Etats-Nations doivent se prémunir de la contagion. La prévention est capitale et la vigilance informationnelle est de mise, tant au plan national qu’international.

PRÉVOIR L’IMPRÉVISIBLE
Il est impératif de prévoir l’imprévisible, car toute carence ou négligence est comptabilisable dans le sens de la responsabilité directe ou indirecte, locale ou mondiale. A ce titre, l’élimination à la base des capacités de nuisance du terrorisme, passe par la neutralisation de ses causes et, en même temps, la mise d’un terme à la frivolité du discours clair-obscur de ceux qui lui servent de champ de prédilection, de base d’endoctrinement et de manœuvre, de laboratoire et de source d’alimentation par le verbe, le feu et d’autres formes d’injustice.
A travers une chaîne de solidarité humaine, constructive et féconde, il est nécessaire d’encourager l’émergence d’une opinion publique mondiale avertie et instituer, d’autre part, des garde-fous pour décourager les tentations totalitaires, ainsi que la mise en place d’une ligne de démarcation claire, nette et précise entre ceux qui veulent faire vivre et construire et ceux qui ont choisi de tuer et détruire; enfin, établir des règles de déontologie politique d’accession et d’exercice du pouvoir dans la transparence.
Il faut dire que le terrorisme international et ses ramifications exposent le monde à la destruction et leur survie décompose tout vestige de la liberté et la démocratie, de la sécurité et la stabilité. Certes, c’est de la volonté politique des gouvernants, conjuguée à l’engagement solidaire des citoyens, que surgit la décantation nécessaire pouvant engendrer la véritable fortification politique qui favorise l’expression de l’espérance majeure et l’inébranlable refus de céder au découragement.
Il est temps de déclarer la guerre à la guerre, aux terrorismes, aux violences armées et non-armées, à l’injustice, la pauvreté, la misère, la maladie et la faim. L’accomplissement de ce vœu à l’échelle humaine est une aspiration légitime propre à l’homme averti.
Sur ce même registre, le cas édifiant de la tragédie algérienne est riche d’enseignements précieux qui méritent la réflexion et la méditation.

CRISE DE CONFIANCE
Aux origines du mal algérien, il y a une crise profonde de confiance, œuvre néfaste de la composante humaine chargée de la gouvernance d’un Etat qui brille par son absence. A cela s’ajoutent l’injustice, la corruption, l’immoralité et la perversion des repères. Ceci a entraîné la dislocation des liens sociaux dans une société déchirée entre le rêve du passé, le souci du présent et l’assurance de l’avenir.
Mais, depuis l’avènement du président Abdelaziz Bouteflika, l’écrasante majorité du peuple adhère à son discours de paix et ses idées de vérités novatrices d’ouverture à l’universalité et découvre en lui l’homme de la paix et la dignité, courageux, voire téméraire, car l’Algérien cherche un Pouvoir propre, juste et fort en Algérie. Le choix des hommes est le garant de l’engagement pour la cause et la bonne gouvernance.
L’alternative consciencieuse et intelligente pour la paix et la réconciliation nationale initiée par le président Bouteflika, se réalisent au fur et à mesure que les choses se précisent. L’espace de dire le poids du mot à l’épreuve du temps et l’œuvre sublime de la conquête des cœurs et des esprits se manifestent avec l’art et la manière d’instaurer la paix et la concorde en Algérie qui n’a rien perdu de son hospitalité légendaire.
Aujourd’hui, ce pays prend à témoin la conscience responsable de la communauté internationale. Dans cette tragédie, être solidaire avec l’Algérie, c’est rendre justice à la paix et à la fraternité humaine.

DE LA CULTURE DE LA HAINE À CELLE DE L’AMOUR
Joindre l’intelligence à la conscience en vue d’assurer le passage de la culture de la haine et de la violence à la culture de l’amour et de la paix est un acte de foi et de bravoure, à la mesure de la sagesse humaine. Il faut bien que les générations futures bénéficient d’un savoir-vivre dans la coexistence pacifique et la dignité et aient en héritage commun une somme humaniste pour la “paix sans frontières”.
La paix est si belle et tout ce qui est beau est fragile; que ceux qui ont bien compris sa valeur inestimable dans la forme et le fond, daignent veiller avec vigilance sur sa sauvegarde.
La paix est un hymne à la vie et la violence n’est pas l’avenir de l’homme. 


LE MINISTRE ALGÉRIEN DES AFFAIRES
ÉTRANGÈRES REÇU PAR JACQUES CHIRAC

La visite en France du ministre algérien des Affaires étrangères, Youssef Yousfi, visait pour les responsables français à “refonder” et à “relancer” les relations entre les deux pays.
“Cette visite s’inscrit dans le cadre de la refondation des relations bilatérales et doit favoriser une relance et une rénovation de la coopération bilatérale”, déclare Anne Gazeau-Secret, porte-parole du Quai d’Orsay. Le climat politique entre la France et l’Algérie s’était sérieusement dégradé après le détournement d’un avion d’Air France par un commando des Groupes islamiques armés en décembre 1994.
Il a retrouvé une certaine sérénité depuis l’élection d’Abdelaziz Bouteflika à la présidence de la République, le 15 avril 1999. 


MAROC - MAURITANIE

MESSAGE DU ROI MOHAMED VI AU PRÉSIDENT OULD TAYAÂ

Le président de la Chambre des conseillers (Sénat) du Maroc, M. Mohamed Jalal Essaïd, est arrivé, dernièrement, à Nouakchott pour une visite de travail de quatre jours en Mauritanie, à la tête d’une délégation parlementaire.
Dans une déclaration à la presse à son arrivée dans la capitale mauritanienne, M. Jalal Essaïd a indiqué qu’il était porteur d’un message du roi Mohamed VI au président Mouaouiya Ould Sid’Ahmed Tayaâ, précisant que sa visite s’inscrivait dans le cadre des efforts visant au renforcement des relations entre les deux pays et à l’édification du Maghreb arabe.
Lors de cette visite qui venait en réponse à l’invitation du président du Sénat mauritanien, M. Jalal Essaïd devait également s’entretenir avec plusieurs responsables du parlement et du gouvernement mauritaniens sur les moyens d’une action commune pour le développement des relations bilatérales et le renforcement de la coopération parlementaire, tant au niveau des deux pays qu’au niveau maghrébin. 


TUNISIE

MIDEM 2000 À CANNES
SAMIA FARAH PRÉSENTE “SAMIA FARAH”
 


Tous les courants ont influencé Samia Farah, du jazz au hip hop.

A l’image de ses racines, les inspirations musicales de Samia Farah sont multiples. On retrouve sur son album sobrement intitulé: “Samia Farah”, tous les courants qui l’ont influencée, du jazz au hip hop, en passant par la soul et le reggae.
Elle a su créer son propre style, empruntant à beaucoup mais restant elle-même.
Elle est venue présenter son premier album au Marché international du disque et de l’édition musicale (Midem) qui s’est tenu, dernièrement, à Cannes. 


TUNISIE - LIBYE

FOIRE INDUSTRIELLE MIXTE

Une foire industrielle tuniso-libyenne sera organisée à Tunis dans le courant de ce mois. Cette manifestation qui intervient après celle que la capitale libyenne, Tripoli, a abritée l’année écoulée, se tiendra en marge des travaux de la haute commission mixte tuniso-libyenne. Elle verra la participation de quatre-vingts entreprises industrielles des deux pays voisins opérant dans le secteur de la mécanique et de l’ingénierie.
Parallèlement à cette foire, se tiendra un colloque sur la complémentarité industrielle tuniso-libyenne dans le but de mieux faire connaître la législation en matière d’encouragement de l’investissement dans les deux pays et d’examiner les perspectives de la coopération industrielle bilatérale. 


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