LA CONFÉRENCE DES MINISTRES DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
DES PAYS AYANT LE FRANÇAIS EN PARTAGE SE TIENDRA À BEYROUTH
M. Victor Kouassi, secrétaire général de la “CONFEJES” (Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports des pays ayant le français en partage), est arrivé le 13 février au Liban pour la préparation logistique des différentes réunions de la “CONFEJES” qui se tiendront à partir du 7 et jusqu’au 12 mars 2000, à Beyrouth.
L’équipe de direction du secrétariat 
général de la “CONFEJES”.
Des partenaires agissant ensemble: 
M. Boutros Boutros-Ghali et le 
secrétaire général de la CONFEJES.

ictor Kouassi qui doit, au cours de son séjour, rencontrer M. Salim Hoss, président du Conseil des ministres et Mohamed Youssef Beydoun, ministre de la Culture, de l’Education, de la Jeunesse et des Sports, sera accompagné de M. Chawki Attié, délégué national permanent à la “CONFEJES”. Ensemble, ils doivent mettre en place le projet de programme des réunions et les différents “ordres du jour”.

Mais qu’est-ce que la “CONFEJES”?
“La CONFEJES, précise M. Kouassi, a vu le jour à Paris en décembre 1969, à l’initiative des présidents africains, Habib Bourguiba, de Tunisie, Léopold Sédar Senghor, du Sénégal et Hamani Diori, du Niger. Les ministres de la Jeunesse et des Sports des pays d’expression française ont alors pris la décision de se réunir une fois par an. En 1971, ils ont adopté les règles statuaires régissant l’organisation et le fonctionnement du secrétariat. Le secrétariat permanent fut instauré en 1972. Le Protocole qui régit l’organisation et le fonctionnement de la CONFEJES a été entériné par les pays membres en 1975.” “Aujourd’hui, ajoute M. Kouassi, la CONFEJES exerce son leadership dans les domaines de la Jeunesse et des Sports en s’appuyant sur une orientation stratégique, décrite en termes de vision et de valeurs, en définissant précisément sa mission et en déterminant des objectifs qui débouchent sur un programme d’action. Ce corpus constitue le fondement de la culture de l’organisation. La CONFEJES croit que la Jeunesse doit être amenée à s’engager activement, à participer de manière responsable au développement des pays; elle doit jouer un rôle de premier plan dans la consolidation de l’espace francophone.”
Kouassi affirme: “La raison d’être de la CONFEJES est de mobiliser les pays, les ressources et les énergies dans une perspective de concertation, afin de promouvoir la participation et l’insertion des jeunes au sein de la société. Elle vise, aussi, l’instauration d’environnements propices à la participation et à l’insertion sociale, économique et professionnelle des jeunes de l’espace francophone.
Ainsi, la CONFEJES définit des orientations, élabore des stratégies, favorise les synergies politiques, techniques et financières, tout en renforçant les capacités normales par la valorisation des programmes des Etats membres.
Victor Kouassi.
Chawki Attié.

Quels sont les objectifs des réunions qui se tiendront à Beyrouth au mois de mars prochain?
“Les différentes réunions qui se tiendront à Beyrouth auront pour objectif d’évaluer le bilan des activités qui ont eu lieu en 99, de préparer le programme pour l’an 2000, de voter le budget et de préparer, aussi, le prochain sommet de la Francophonie qui se tiendra en l’an 2001 au Liban.
Ainsi, je viendrai à Beyrouth le 4 mars. Le lendemain arriveront à Beyrouth les experts membres du Bureau pour étudier et formuler, les 6 et 7, les recommandations à soumettre aux ministres et chefs de délégations des pays membres qui doivent, eux, arriver le 9 et tenir des réunions les 10 et 11 courant.
Il est à signaler que la conférence est composée des trente-six ministres ou représentants des pays membres. Elle tient une session tous les deux ans dans un pays membre, afin de discuter du développement des activités orientées vers la jeunesse et le sport. Quant au bureau, il est constitué de onze membres, sept pays du Sud et quatre pays du Nord, désignés lors de chaque session ministérielle. Il préside les travaux lors des sessions ministérielles et veille à l’exécution des programmes, des budgets adoptés et, au besoin, à leur adaptation. Le Bureau se réunit également tous les deux ans entre les sessions ministérielles.”


G,D.: Mme Cléopâtre Ferzli, responsable au
ministère de la Jeunesse et des Sports,
M. Saër Karam et Mme Nicole Harfouche.

Quel est le rôle du secrétariat général?
Le secrétariat général assure la mise en œuvre des actes de la Conférence et agit à titre d’agent de liaison entre les pays.
Avant de conclure, le secrétaire général précise: Le IIIème millénaire verra s’accroître, dans nos sociétés, le souci d’excellence et une plus grande volonté de participation. Dans ce contexte, la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports des pays d’expression francaise veut faire preuve d’un grand esprit d’innovation en vue de s’adapter aux mutations sociales, ce qui lui permettra de toujours mieux répondre aux besoins exprimés par ses membres et de satisfaire aux exigences d’un monde dominé par le développement vertigineux des moyens de communication.
La CONFEJES privilégie la mise en commun et les synergies dans la conception et la mise en œuvre des programmes de jeunesse et de sport. Elle joue un rôle essentiel d’orientation auprès des hautes instances de la Francophonie. L’avenir immédiat nous propose des défis nouveaux et inédits suscités par l’ouverture du monde et l’aspect virtuel de communications. L’aspect crucial auquel nous sommes confrontés est d’assurer une place significative aux jeunes dans le développement de nos sociétés. Les chefs d’Etat et de gouvernement, de la Francophonie ont bien perçu que la jeunesse doit devenir une force motrice du développement de l’espace francophone. Ainsi, ils ont décidé de consacrer le VIIIème sommet de la Francophonie à la jeunesse. Cette décision est l’expression d’une volonté énergique, maintes fois exprimée, d’édifier la Francophonie du troisième millénaire sur des fondations solides et durables: l’énergie et l’intelligence de la jeunesse.
Ce défi majeur, conclut-il, constitue le substrat de nos activités et c’est ensemble que nous devons, chaque jour, nous employer à le relever.

Par NICOLE MALHAMÉ HARFOUCHE

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