LE C.E.S. DANS LE COLLIMATEUR...

par EDOUARD BASSIL
Avant même d’avoir entamé ses activités, le Conseil économique et social fait l’objet de critiques de la part d’instances syndicales, certaines de ces dernières ayant boycotté les élections pour la constitution de son bureau exécutif.
De telles critiques décochées par le chef de la centrale ouvrière, à la faveur d’un talk show auquel ont participé le directeur d’un centre d’études et le chroniqueur économique d’un quotidien local, ont porté, notamment, sur “le caractère anti-démocratique du scrutin”, lequel aurait été faussé par les pressions exercées sur le collège électoral “pour faire passer les candidats acquis aux thèses et prises de position des gouvernants” (sic).
“Comment le gouvernement en place, s’est demandé le chef de la CGTL, pourra-t-il assurer la régularité des prochaines législatives, s’il s’avère incapable de garantir l’élection du bureau du C.E.S.?”
Rappelons que ce leader syndicaliste avait présenté sa démission, “en signe de protestation contre la manière, dont ces élections étaient organisées” et l’avait retirée par la suite, alors que le président de l’Association des industriels a boycotté le scrutin et promis “d’expliciter sa position au moment opportun”.
Tout cela n’inaugure rien de bon et on peut s’attendre à des remous au sein du Conseil économique et social, organisme consultatif ayant pour tâche d’apporter son aide et son soutien à l’Etat, en vue de la concrétisation de projets d’utilité publique, destinés à améliorer les conditions de vie et de travail des citoyens.
Pour cela, il faut lui assurer un climat propice à l’accomplisse-ment de sa mission. 

Home
Home