La Revue du Liban consacre régulièrement des pages illustrées aux pays du maghreb arabe. Cette rubrique hebdomadaire couvre les événements politiques, économiques, sociaux et culturels de la tunisie, du maroc, de l’algérie, de la libye et de la mauritanie.

TUNISIE - LIBYE

APPROCHE STRATÉGIQUE VERS LA COMPLÉMENTARITÉ


Le président tunisien Zein El-Abidine Ben Ali lors de l’audience
qu’il a accordée  à M. Mohamed Ahmed El-Mangouch.

Les relations tuniso-libyennes évoluent à pas sûrs vers une complémentarité d’intérêts. Cette phrase du secrétaire du comité populaire général de la Jamahirya arabe libyenne (Premier ministre), M. Mohamed Ahmed El-Mangouch, résume bien l’approche stratégique empruntée avec bonheur par les deux pays maghrébins voisins depuis de nombreuses années pour asseoir leurs relations sur une base solide et durable.
Dans une déclaration faite à l’issue d’une audience que lui a accordée le président tunisien Zein El-Abidine Ben Ali, le haut responsable libyen a souligné que les relations entre la Tunisie et la Jamahirya évoluent dans un sens positif vers l’interdépendance des intérêts, “ce qui est bénéfique aux deux peuples frères”, a-t-il dit.
“Nous constatons toujours que les directives du colonel Moammar Kadhafi, chef de la révolution libyenne et du président Zein El-Abidine Ben Ali tendent, constamment, vers le renforcement des relations entre les deux peuples frères”, a ajouté M. El-Mangouch.
La Libye est le premier partenaire de la Tunisie au Maghreb. Les échanges entre les deux pays ont atteint, en 1999, 568 millions de dinars tunisiens (environ 470 millions USD) et devraient être portés à 700 millions DT dans l’étape à venir (près de 580 millions USD), rappelle-t-on. Outre les échanges commerciaux de produits de consommation courante, Tunisiens et Libyens dont les rapports sont au beau fixe, voire ne cesse de s’améliorer d’année en année, ont lancé plusieurs grands projets bilatéraux, les principaux étant l’exploitation en commun depuis plusieurs années d’un champ pétrolier offshore situé dans le plateau continental limitrophe aux deux pays, au large du golfe de Gabès (sud-est tunisien), la construction d’un gazoduc pour le pompage de deux milliards de mètres cubes de gaz libyen par an vers la Tunisie à partir de 2003 et l’interconnexion des réseaux électriques des deux pays.
Cette audience intervenait au terme de la XIIIème session de la haute commission mixte de suivi de la coopération tuniso-libyenne tenue les 17 et 18 février à Tunis, sous la présidence conjointe du Premier ministre tunisien, M. Mohamed Ghannouchi et de son homologue libyen, M. El-Mangouch.
Lors de la séance de clôture des travaux de cette session qui a regroupé un grand nombre de ministres des deux pays, MM. Ghannouchi et El-Mangouch ont procédé à la signature d’un programme de coopération entre le ministère tunisien du Développement économique et le comité populaire général libyen de planification, ainsi que d’un accord sur le certificat d’origine des produits échangés et d’un autre sur l’établissement d’un point de passage commun pour la douane au poste frontalier de Ras Jédir.
Dans une allocution, le Premier ministre tunisien a souligné que les résultats auxquels a abouti cette session, ouvrent de larges perspectives au renforcement continu des liens étroits unissant les deux pays frères pour aller de l’avant dans le sens de la réalisation des objectifs tracés par le président Zein El-Abidine Ben Ali et son frère, le colonel Moammar Kadhafi. Après avoir mis l’accent sur le dynamisme que connaissent les échanges commerciaux bilatéraux et que ne manquera pas de conforter l’établissement d’un point de passage commun à la frontière tuniso-libyenne en vue d’atteindre l’objectif des 700 millions de dinars tunisiens escompté et sur les progrès accomplis pour rendre opérationnelle l’interconnexion des réseaux électriques des deux pays et la pose d’un gazoduc, le Premier ministre tunisien a relevé la volonté commune de réaliser les grands projets complémentaires, notamment dans les secteurs vitaux. Il a souligné la nécessité de mettre à profit toutes les opportunités offertes au partenariat et à l’investissement à la faveur du renforcement des contacts et des rencontres entre promoteurs, hommes d’affaires dans les deux pays et la multiplication des expositions et des manifestations économiques et commerciales.
“L’intérêt particulier que le président Zein El-Abidine Ben Ali et le colonel Moammar Kadhafi accordent au suivi continu des relations liant les deux pays frères et des différents aspects de la coopération bilatérale, commande aux responsables tant en Tunisie qu’en Libye de persévérer et de déployer un surcroît d’efforts en vue de la concrétisation de tous les accords conclus”, a-t-il ajouté.
De son côté, M. El-Mangouch s’est félicité des résultats auxquels sont parvenues les deux parties, faisant ressortir l’esprit positif et constructif qui a empreint les travaux de la XIIIème session de la haute commission mixte de suivi. “Ces résultats constituent le meilleur stimulant à même de favoriser la complémentarité entre les deux pays dans tous les domaines”, a-t-il dit.
Il a indiqué, à cet égard, que les orientations tracées par les dirigeants des deux pays sont de nature à instaurer un environnement propice à l’intensification des échanges et à la mise en œuvre de l’ensemble des grands projets.
Par ailleurs, en marge de la réunion de la haute commission de suivi, plusieurs ministres des deux pays, notamment ceux en charge du Commerce, du Tourisme, de l’Industrie, de la Santé et des Affaires sociales, ont tenu des séances de travail qui ont permis de dégager de multiples opportunités de coopération et d’élaborer des projets communs dans leurs domaines respectifs. Auparavant, la commission sectorielle mixte des affaires étrangères s’était tenue à Tripoli, sous la présidence du ministre tunisien des Affaires étrangères, M. Habib Ben Yahia et M. Omar Al Montassar, secrétaire du comité populaire général de la communication extérieure et de la coopération internationale de la Jamahirya. La commission s’est penchée sur les résultats des réunions des trois groupes de travail qui ont examiné les volets de la coopération politique, consulaire et technique, ainsi que les divers aspects de la coopération bilatérale et de la concertation politique au sujet des questions arabes, régionales et internationales d’intérêt commun, particulièrement en ce qui concerne l’Union du Maghreb arabe et la nécessité d’en dynamiser les structures, outre l’action arabe commune, le processus de paix au Proche-Orient, la situation en Afrique et le processus de coopération euro-méditerranéen.


TUNISIE

LE CHEF DE LA DIPLOMATIE CHINOISE EN TUNISIE
LE PRÉSIDENT BEN ALI INVITÉ EN CHINE


Le président tunisien Zein El-Abidine Ben Ali recevant
le chef de la diplomatie chinoise, Tang Jiaxuan.

“La Chine accorde un grand intérêt au rôle positif et constructif que joue la Tunisie, en sa qualité de membre du Conseil de sécurité de l’ONU - depuis janvier dernier pour un mandat de deux ans - dans les questions régionales et internationales et la préservation de la paix et de la stabilité dans la région”, a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères, M. Tang Jiaxuan, à l’issue d’une entrevue avec le président tunisien Zein El-Abidine Ben Ali.
Le chef de la diplomatie chinoise qui a transmis à cette occasion une invitation du président Jiang Zemin à son homologue tunisien à effectuer une visite officielle en Chine, a ajouté: “Nous sommes fiers d’avoir un partenaire coopératif comme la Tunisie, tout comme nous apprécions beaucoup les grandes réalisations qu’elle a accomplies dans tous les domaines”.
M. Jiaxuan qui a effectué une visite officielle de deux jours en Tunisie dans le cadre d’une tournée afro-asiatique qui l’a conduit en outre en Mauritanie, au Koweit et en Iran, a eu des discussions avec son homologue tunisien, M. Habib Ben Yahia, qui ont dégagé une “large convergence” des positions chinoises et tunisiennes sur les principales questions internationales d’intérêt commun.
Les entretiens ont, également, permis aux deux parties de se pencher sur les voies et moyens de développer et de diversifier la coopération bilatérale qualifiée par M. Ben Yahia de “modèle de coopération sud-sud”. La Chine dont l’apport à l’effort de développement de la Tunisie est “hautement apprécié” par les responsables tunisiens, a contribué notamment à la construction de plusieurs barrages et lacs collinaires en Tunisie. Les deux pays ont par ailleurs monté en joint-venture une usine de production d’engrais phosphatés implantée en Chine, à partir des phosphates tunisiens.
Par la même occasion, la Tunisie a apporté son soutien à l’initiative de Pékin de convoquer prochainement un forum sino-africain. Prévu en octobre prochain, ce forum doit porter sur les moyens de renforcer les relations d’amitié et de coopération entre l’Afrique et la Chine.



ALGÉRIE - BANQUE MONDIALE

VASTE PROGRAMME DE COOPÉRATION

“Une délégation de la Banque mondiale, conduite par M. Christian Delvoie, chargé du département de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA) auprès de cette institution financière, vient d’effectuer une visite de quatre jours en Algérie.  La délégation devait rencontrer plusieurs ministres durant son séjour et ce, dans le cadre de la préparation d’un vaste programme de coopération à court et moyen termes.
Récemment, M. Delvoie avait indiqué à l’Agence Presse algérienne (APS) que l’objet de cette visite était de prendre contact avec le nouveau gouvernement algérien, revoir les priorités attendues de la Banque mondiale dans le court et moyen termes et se mettre d’accord sur les grandes lignes du programme de coopération future. Il est à rappeler que le vice-président de la Banque mondiale chargé du MENA, M. Kamel Derviche, avait effectué une visite en Algérie en novembre dernier dans le cadre de l’élaboration de ce programme et le financement de plusieurs projets sectoriels. Les secteurs pour lesquels cette institution financière internationale va apporter sa coopération, sont ceux de l’équipement, de l’habitat, de l’eau et assainissement, de l’agriculture, des finances et de l’emploi. Les relations entre l’Algérie et la Banque mondiale se résument à neuf prêts pour des projets en cours d’exécution, totalisant un volume d’engagement de 730 millions de dollars. Sur ce montant, 200 millions ont été déjà mobilisés contre des encours non décaissés de 530 millions de dollars.


XIÈME ANNIVERSAIRE DE LA CRÉATION DE L’UMA
APPEL DU PRÉSIDENT BEN ALI POUR LA
RELANCE DU PROCESSUS MAGHRÉBIN

Le président tunisien Zein El-Abidine Ben Ali a lancé, dernièrement, un appel pour la relance du processus maghrébin et ce, à l’occasion du XIème anniversaire de la création de l’Union du Maghreb arabe (UMA).
Créée le 17 février 1989 en vertu du traité de Marrakech, cet ensemble qui regroupe les cinq pays de la sous-région (Tunisie, Algérie, Maroc, Libye et Mauritanie), après avoir franchi d’importantes étapes dans la mise en place de ses structures et la signature d’un grand nombre d’accords dans les divers domaines destinés à en faire une entité solide et cohérente à même de l’habiliter à devenir un interlocuteur de poids face aux regroupements régionaux similaires, a vu ses activités pratiquement gelées depuis plus de cinq ans, en raison essentiellement de la détérioration des relations entre Rabat et Alger, rappelle-t-on.
Dans un message adressé à ses pairs maghrébins, le chef de l’Etat tunisien souligne que “ce glorieux anniversaire restera un événement marquant dans l’histoire de nos peuples”, réitérant sa “ferme détermination d’aller de l’avant dans la relance du processus maghrébin et la concrétisation de ce projet civilisationnel en tant que cadre idoine pour la coopération, la solidarité et la complémentarité, autant que pour l’interdépendance des intérêts de nos pays, le renforcement de la sécurité et de la stabilité dans notre région face aux mutations et à l’émergence de nombreux autres groupements régionaux”.

HISSER L’UMA AU RANG DE PÔLE AGISSANT
“Les profonds et rapides changements que connaît le monde ont confirmé la justesse de notre choix et de notre attachement à ses fondements basés sur les liens de la religion, de la langue, de l’Histoire et de la communauté de destin, autant que de notre foi en la nécessité de persévérer dans la voie du parachèvement de l’édification de l’UMA afin de la hisser au rang de pôle agissant dans notre environnement arabe, méditerranéen et international”, ajoute le président Ben Ali.
Après avoir mis l’accent sur “l’inéluctabilité de cette démarche, en tant que choix stratégique et aspiration historique des peuples maghrébins”, le chef de l’Etat tunisien réaffirme la “résolution absolue” de son pays “de poursuivre l’effort, de concert avec l’ensemble des pays frères dans la région, afin de concrétiser ce noble objectif”, la Tunisie “étant persuadée que les difficultés conjoncturelles, si compliquées soient-elles, trouveront avec l’aide de Dieu, leurs solutions, grâce à la volonté politique qui nous anime tous en vue de réaliser nos aspirations communes en un avenir meilleur au profit des jeunes générations”.

***

Par la même occasion, les chefs d’Etat maghrébins ont échangé entre eux des messages dans lesquels ils réaffirment leur attachement au processus d’édification de l’UMA qui représente, aujourd’hui, une nécessité impérieuse à l’heure de la mondialisation et des alliances régionales.

BOUTEFLIKA À BEN ALI: CONJUGUONS NOS EFFORTS POUR RÉALISER LES NOBLES OBJECTIFS DE L’UMA
Dans un message adressé au président Zein El-Abidine Ben Ali, le président algérien Abdelaziz Bouteflika exprime sa haute considération au chef de l’Etat tunisien pour sa contribution au processus d’édification du processus du Maghreb arabe et l’instauration d’un esprit de cohésion et de complémentarité.
M. Bouteflika réaffirme son souci constant d’œuvrer à assurer toutes les conditions de progression à l’action maghrébine commune et à lui donner une nouvelle impulsion, afin de garantir aux peuples de la région progrès et prospérité. Il souligne, également, la nécessité pour toutes les parties de conjuguer leurs efforts et de mobiliser leurs potentialités, dans un climat de confiance mutuelle, en vue de la réalisation des nobles objectifs assignés à l’UMA et de la concrétisation des aspirations des peuples.
Le chef de l’Etat algérien exprime, par ailleurs, sa profonde satisfaction du niveau atteint par les relations privilégiées entre la Tunisie et l’Algérie, soulignant sa volonté de renforcer les liens de fraternité et de solidarité qui les unissent et d’œuvrer en vue de hisser la coopération bilatérale aux plus hauts niveaux.

MOHAMED VI À BEN ALI: CONSTRUIRE L’UMA SUR UNE PLATE-FORME SOLIDE
De son côté, le roi Mohamed VI du Maroc affirme, dans un message similaire, partager avec le président Ben Ali, les orientations d’avenir et le choix fondamental tendant à l’édification d’un grand Maghreb arabe, à même de faire face avec toute la détermination requise aux défis engendrés par les mutations survenues dans un environnement régional et international qui se caractérise par les regroupements.
Le souverain marocain qualifie l’UMA de choix stratégique, de nature à permettre aux pays maghrébins de construire leur union sur une plate-forme solide s’appuyant sur la complémentarité, la solidarité, la coopération fructueuse et la mobilisation des potentialités des peuples, de manière à leur assurer un avenir prospère. Il a ajouté que le Maroc ne ménagera aucun effort pour concrétiser les aspirations du Maghreb arabe et de ses peuples au développement, au progrès et à la prospérité.

OULD TAYAÂ À BEN ALI: CONCRÉTISER LE RÊVE DE PLUSIEURS GÉNÉRATIONS
Pour sa part, le président mauritanien, Mouaouia Ould Sid Ahmed Tayaâ, souligne dans un message adressé au président Zein El-Abidine Ben Ali, que la célébration de cet événement historique ranime l’espoir de voir se concrétiser le rêve caressé par plusieurs générations successives et conforte la volonté de poser un nouveau jalon sur la voie de l’avenir.
Pour le chef de l’Etat mauritanien, l’édification de l’UMA est l’une des conditions à même d’assurer la sécurité, la dignité et le progrès aux peuples maghrébins, en cette époque de mondialisation et de conflits d’intérêts entre les groupements.
Le président Ould Tayaâ salue le rôle constructif de la Tunisie dans l’édification de l’UMA, sous la conduite du président Ben Ali, ce qui, écrit-il, a permis au peuple tunisien de saisir le génie créateur de son président, de s’engager sur la voie de l’essor et de la modernité, servant ainsi de modèle et contribuant au développement des richesses et des potentialités des Etats de l’Union. 


MME LEÏLA BEN ALI S’INTÉRESSE À LA
PROMOTION DE LA JEUNE FILLE RURALE

L’amélioration constante de la condition de la femme tunisienne, à quelque frange sociale qu’elle appartienne, demeure l’un des centres d’intérêt de la Première Dame de Tunisie.


La Première Dame de Tunisie, Mme
Leïla Ben Ali visitant le centre de formation de
la jeune fille rurale de Batrou, à 40 km de Tunis.

Dernièrement, Mme Leïla Ben Ali a visité le centre de formation de la jeune fille rurale à Batrou, proche de la ville de Grombalia, située à quelque 40 kilomètres à l’est de Tunis, où elle a pris connaissance, à travers des graphiques et des échantillons, de la production de cet établissement mis en place en concrétisation de la sollicitude permanente que le président Zein El-Abidine Ben Ali manifeste à l’endroit de la femme rurale et s’est enquis des opportunités de formation offertes aux 64 jeunes filles qui y sont accueillies. Ce centre dispense des cours de formation théorique et pratique dans diverses branches de spécialisation, telles que la couture, la broderie, le tricotage manuel et mécanique, la cuisine, ainsi que dans le domaine agricole, notamment les cultures maraîchères, l’élevage de lapins, l’apiculture et l’arboriculture.
En visitant les salles de cours et les ateliers de formation, l’épouse du chef de l’Etat tunisien s’est rendue compte, à travers les explications et les exposés présentés par les femmes ingénieurs agronomes et les techniciennes supérieures, de la formation générale dispensée aux jeunes du centre et dont la durée et le contenu varient en fonction de leur niveau d’instruction.
Agées de 14 à 25 ans, les jeunes filles reçoivent, en même temps, une formation sociale dans les domaines de la puériculture, de l’éducation environnementale, de la nutrition et de l’éducation familiale.
La Première Dame de Tunisie a porté son attention sur l’évolution qu’a connue ce centre dans le but de garantir aux élèves une qualification professionnelle leur permettant de travailler en tant que salariées ou indépendantes, sachant que celles-ci bénéficient, en outre, de séances d’orientation et d’encadrement destinées à les aider à lancer de petits projets, à s’établir à leur propre compte et à être informées des possibilités de financement de tels projets par les mécanismes mis en place à cet effet, tels que la BTS (banque tunisienne de solidarité ou le système de micro-crédits).
Au cours de cette visite, Mme Leïla Ben Ali était accompagnée notamment du ministre des Affaires de la femme et de la famille, Mme Néziha Zarrouk et du ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, M. Moncer Rouissi. 


VIVEMENT UNE RENCONTRE MOHAMED VI - BOUTEFLIKA!

“Nous espérons que les relations avec l’Algérie s’améliorent” et “nous regrettons beaucoup leur frilosité”, a souligné le Premier ministre marocain, M. Abderrahmane Youssoufi, dans un entretien publié par le journal algérien “Le matin”.
“Je suis sûr que les deux peuples, a-t-il dit, seront très contents le jour où une rencontre pourrait avoir lieu entre S.M. le roi Mohamed VI et le président Abdelaziz Bouteflika”.
Pour M. Youssoufi, il y a “des contentieux” entre les deux pays, “mais rien ne peut justifier la rupture que nous vivons”. “Les inconvénients et les dommages sont graves et pour le Maroc et pour l’Algérie”, a estimé le Premier ministre marocain qui a relevé qu’il garde toujours le contact avec “les amis algériens”, dont MM. Hocine Aït Ahmed et Ahmed Ben Bella. “Chaque fois que j’ai la possibilité de rencontrer un dirigeant algérien, c’est avec un grand plaisir”, a-t-il dit, indiquant que sa dernière visite en Algérie remonte aux funérailles du président Mohamed Boudiaf (en juin 1992).
M. Youssoufi a, par ailleurs, noté que les relations économiques maroco-algériennes “ont été déstabilisées jusqu’à nos jours” et “le côté humain et social a été également touché”. Il a estimé qu’“il fallait créer une atmosphère nouvelle” et revenir “au moins au statu quo ante” dans les rapports entre l’Algérie et le Maroc. “Il y a une coupure dans les relations interpeuples, les contacts et les déplacements ne sont plus ce qu’ils auraient dû être” en raison de la fermeture des frontières, a-t-il encore dit déplorant que “des générations de Marocains et d’Algériens ne se connaissent pas aujourd’hui”.
Le Premier ministre marocain a relevé que la question du Sahara n’a pas empêché le Maroc et l’Algérie “d’avoir des relations normales pendant des années”, faisant valoir qu’il est possible d’avoir des relations “normales ou presque normales, avec l’existence de ce dossier” dont “il existe une procédure en cours pour le régler”. “Nous prenons acte du fait que nos amis algériens s’en tiennent aux résolutions de l’ONU et nous souhaitons que cette attitude ne change pas”, a-t-il poursuivi. 



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