![]() Georges Haddad, le ministre Beydoun, Nayef Maalouf et Rita Nakhel. |
![]() Elias Dib, le ministre Beydoun, Nizar Daher et André Parinaud. |
Dernier-né des Salons d’art internationaux du XXème siècle,
gérés par des comités professionnels qui décident,
suivant des critères qualitatifs, de l’admission ou de la non admission
des participants, le “Salon Coup de Cœur” a une particularité: les
artistes y sont présentés, soit par des galeries spécialisées
ou par des collectionneurs.
André Parinaud affirme: “Dès l’origine de notre association,
nous avons souligné la dynamique qui nous guide. Le “Salon Coup
de Cœur” devient, par son exemple, un élément essentiel du
“militantisme” de l’art, au-delà des écoles, des hiérarchies
et des cotes. Chaque année, nous pouvons juger des engagements,
des recherches, du “plaisir de voir” des citoyens qui participent réellement
au mouvement de la création plastique dans sa diversité et
ses paris.”
Le IVème salon Coup de Cœur international
Le IVème Salon Coup de Cœur donne à voir la production
de soixante-deux peintres et sculpteurs présentés par trente-deux
galeries et collectionneurs. Cette production réfléchit et
projette une séquence du kaléidoscope de l’art contemporain.
Un certain nombre d’œuvres a retenu particulièrement notre attention:
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- Sisco Vidal: né à Paris - 1942. Ses œuvres sont les
reconstitutions imaginatives d’un certain réel où se côtoient
l’émotion et la distance. Une dialectique particulière se
joue entre la présence objective de chaque objet et son potentiel
symbolique.
- François Hilsum: né à Paris - 1929. Des rythmes
animent les œuvres fortement centrées de cet artiste. Les couleurs
et les lignes, dont la tension, les contrastes et les accords engendrent
des variations rigoureusement calculées, accusent le pouvoir suggestif
des compositions.
- Gérard Le Cloarec: né à Penmarc’h - 1945.
La puissance de son art vient de sa faculté de reproduire, non ce
qu’il voit, mais ce qu’il ressent au fond de lui-même.
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- Pierre Chalou: né à Guéret - 1946. Il peint des
tableaux qui se caractérisent par des formes et des couleurs contrastées
employées pour elles-mêmes, indépendamment de toute
soumission à l’évocation du monde matériel. Il crée
un univers plastique, dont la clé lui est donnée par la rencontre
de son intuition poétique et la rigueur de son métier.
- France Wagner: née à Paris - 1943. Ses compositions
sont déterminées autant par la rigueur des tracés
que par les contrastes des couleurs qui s’entendent pour parfaire l’harmonie
de l’ensemble. Eloquents, solennels, les plans expriment la vision
de l’artiste.
Le premier salon Coup de Cœur national
Le comité d’honneur du Premier Salon Coup de Cœur national est
composé de MM. Raymond Baaklini, ambassadeur du Liban en France;
Elias Hanna, ancien ministre par intérim à la Culture; Mtanios
Halabi, directeur général de l’Education nationale, de la
Jeunesse et des Sports; Mohamed Madi, directeur général de
la Culture et de l’Enseignement supérieur; Assaad Diab, président
de l’UL; Georges Haddad, directeur de l’ALBA; Wajih Ghossoub, représentant
international du Festival de Baalbeck; Jean-Claude Voisin, directeur du
CCF; Joseph Abou-Rizk, professeur d’esthétique à l’ALBA;
Salah Salam, rédacteur en chef de “Al-Liwa’”; Gebrane Tuéni,
président-directeur général d’“An-Nahar”.
Neuf collectionneurs et galeries ont présenté dix-sept
artistes plasticiens, dont l’âge et le travail les situent parmi
les talents confirmés ou les talents prometteurs. Ce Salon révèle
à la fois, une volonté d’indifférenciation “abstrait-
figuratif” et diverses influences plastiques de courants et langages internationaux.
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- Chawki Chamoun: né au Liban - 1942. Dans la traduction plastique
de la réalité, Chawki Chamoun fait apparaître un sens
secret, une signification intérieure. Le paysage tel qu’il le conçoit
est à la fois paysage extérieur et symbolique. Il a la qualité
d’un univers mental.
- Hassan Jouni: né à Roumin, Liban - 1942. Si le pinceau
de Hassan Jouni est son œil, ses tableaux sont les fruits du visible. Tous
deux se confondent, gouvernés par le plaisir qu’il prend,
non de présenter ce qui est beau, mais de réaliser une œuvre
plastique. Les couleurs, les formes et les lignes se marient, créent
un espace dynamique.
Fayçal Sultan: “Pour sauver un oiseau libre.”
- Rita Nakhel: née au Liban - 1964. Rita Nakhel cherche, avant
tout, à exprimer un thème d’une grande simplicité
de formes. Faisant appel à un minimum de symboles et de motifs,
elle atteint à une étonnante diversité dans l’arabesque.
Ses œuvres mettent en valeur le geste pictural.
- Joseph Harb: né au Liban - 1964. Pour lui, le désir
intérieur du thème détermine impérieusement
la forme. Le domaine de l’art et celui de l’expression, il les considère
comme indistincts l’un de l’autre. Cette disposition particulière
de l’esprit lui permet de redécouvrir une iconographie universelle.
Ses réalisations ne manquent pas de séduire par la qualité
de leur exécution.
- Daisy Abi-Jaber: née au Liban - 1961. La simplicité
avec laquelle elle s’exprime est certainement le signe de la maturité
de la pensée plastique. Dans ses compositions, contenu et formes
s’appliquent à rejeter tout ce qui est inutile, toute éloquence
et convergent vers l’essence.
- Georges Merheb: né au Liban - 1960. Les signes et les formes
plastiques auxquels il s’attache, sont employés pour eux-mêmes
indépendamment de toute soumission à l’évocation du
monde matériel. Pour lui, le domaine de l’art est, avant tout, le
monde de l’expression et de la projection de ses fantasmes.
- Nizar Daher: né au Liban - 1951. Cet artiste veut un art où
les disciplines traditionnelles se marient aux découvertes et langages
des courants modernes. Modulant ses valeurs, superposant ses nuances, il
crée la distance, évoque la profondeur.