La Revue du Liban consacre régulièrement des pages illustrées aux pays du maghreb arabe. Cette rubrique hebdomadaire couvre les événements politiques, économiques, sociaux et culturels de la tunisie, du maroc, de l’algérie, de la libye et de la mauritanie.

TUNISIE

DES JEUNES DE LA 2ÈME GÉNÉRATION DE L’ÉMIGRATION
REÇUS PAR LE PRÉSIDENT BEN ALI ET SON ÉPOUSE:
RAFFERMIR LES LIENS AVEC LA MÈRE-PATRIE


Le président et Mme Zein El-Abidine Ben Ali
conversant avec les jeunes Tunisiens de la
deuxième génération de l’émigration.

Constante de la politique instaurée depuis le changement du 7 novembre 1987 en Tunisie, la sollicitude dont le président Zein El-Abidine Ben Ali ne cesse d’entourer les Tunisiens établis à l’étranger, considérés comme partie intégrante du pays et citoyens à part entière, s’est une nouvelle fois manifestée dans tout son éclat, lors de la réception offerte au palais présidentiel de Carthage (proche banlieue de Tunis), par le chef de l’Etat et son épouse, Mme Leïla Ben Ali, à un groupe de jeunes Tunisiens de la deuxième génération de l’émigration.
De parents émigrés, ces jeunes nés dans les pays d’accueil, effectuaient une visite en Tunisie dans le cadre des programmes d’excursions organisées à leur intention, dans le but de leur faire connaître les différentes régions de leur pays.
Lors de cette rencontre, le président tunisien qui, ces dernières années, a pris de nombreuses mesures et initiatives visant à renforcer chez les ressortissants tunisiens résidant à l’étranger le sentiment d’appartenance à la Tunisie, s’est informé du contenu du programme de ces excursions, ainsi que des activités récréatives et d’information menées par ces jeunes au cours de leur voyage, réitérant, à cette occasion, l’intérêt particulier qu’il porte à leur situation et son souci d’être à l’écoute de leurs préoccupations, afin de mieux les cerner et de consolider leurs attaches avec la mère-patrie.
Le président Ben Ali s’est également intéressé aux différents aspects de la vie sociale de ces jeunes, en particulier à leurs études et aux prestations qui leur sont fournies dans ce domaine, par le biais du corps enseignant tunisien en charge de leur éducation culturelle dans les pays d’accueil, notamment en ce qui concerne l’enseignement de la langue arabe qui leur est dispensé.
Le chef de l’Etat tunisien a, à cet égard, prodigué ses encouragements aux responsables des programmes d’excursions destinés aux Tunisiens de la deuxième génération de l’émigration et à ceux qui assurent l’encadrement éducatif de ces jeunes, de manière à en raffermir les liens avec la mère-patrie.


ALGÉRIE

BP AMOCO INVESTIT 2,5 MILLIONS DE DOLLARS

La compagnie pétrolière britannique BP Amoco a décidé de renforcer ses investissements pétroliers en Algérie, en lançant un projet de 2,5 millions de dollars destiné à développer, aux côtés de la société nationale algérienne “Sonatrach”, les champs gaziers d’Aïn Salah (centre), rapporte la presse spécialisée.
L’investissement sera financé à hauteur de 65% par BP Amoco et de 35% par la Sonatrach, précise la même source qui poursuit que la décision de développer le site d’Aïn Salah a été prise à l’issue d’un programme d’exploration de trois ans, ayant mis au jour des réserves totales de plus de 210 milliards de mètres cubes.
Les livraisons devraient débuter en 2003 et s’élever à environ neuf milliards de mètres cubes par an, dont quatre milliards pour la compagnie d’électricité italienne ENEL. Des négociations sont à un niveau avancé, pour vendre le reste sur les marchés espagnol et italien, a indiqué à la presse le directeur de la branche exploration de BP Amoco. Il a ajouté qu’au niveau de la stratégie marketing de la compagnie, le gaz constitue “un élément essentiel de la stratégie de développement de BP Amoco”, l’Europe du sud étant une région où la demande “augmente rapidement et où la compagnie estime qu’elle va continuer à s’accroître au cours des prochaines décennies”.



ALGÉRIE

BOUTEFLIKA:
“LA TUNISIE EST LE PAYS AYANT LE MIEUX RÉUSSI DANS LA RÉGION MAGHRÉBINE”

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a salué les réussites de la Tunisie dans les divers domaines. Dans une interview accordée à la TV d’Abou Dhabi rapportée par le quotidien “Achourouk” de Tunis, le chef de l’Etat algérien a longuement parlé de son combat politique et évoqué, avec son franc-parler coutumier, l’évolution de la situation dans le monde arabe et au Maghreb. M. Bouteflika a constaté que “l’Algérie souffre d’une dépendance totale à l’égard des hydrocarbures qui représentent 98% de ses exportations”.
“Si l’Algérie n’exportait pas son pétrole, elle ne serait en mesure d’exporter que pour 300 millions de dollars de produits”, a-t-il noté.
Et le chef de l’Etat algérien de s’interroger: “Qui est le plus riche ? Est-ce le peuple tunisien qui tire un bénéfice du tourisme de l’ordre de 3 milliards de dollars ou le peuple algérien, altier et orgueilleux, qui ne tire pas un seul millime du secteur touristique?”
M. Bouteflika a ajouté: “Avec nos frères marocains, nous avons à peu près les mêmes moyens. Cependant, aujourd’hui, le pays qui s’en sort le mieux dans la région maghrébine est bien la Tunisie. C’est le pays où il existe le meilleur revenu par tête d’habitant, sans parler de la Libye qui a d’immenses ressources pétrolières.
“La Tunisie, c’est la stabilité, c’est la sécurité. Ce pays est arrivé à un taux de croissance économique de 8,5% par an. Il n’existe pas dans ce pays une région dans le monde rural qui ne soit pas alimentée en eau potable et en énergie électrique. Le niveau de vie y est de loin supérieur à celui de ses voisins.
“Lorsque certains médias français reprochent au régime en Tunisie d’être un peu dur à l’égard de certains courants et particulièrement le courant intégriste, moi en tant qu’Algérien, en toute sincérité, j’adhère à ce choix de la Tunisie, car je ne souhaite aucunement que le peuple tunisien vive la terrible épreuve que vit le peuple algérien depuis une décennie”.

PLAIDOYER TUNISIEN POUR LA COMPLÉMENTARITÉ MAGHRÉBINE, PRÉLUDE À LA SOLIDARITÉ ARABE
Par ailleurs, en marge des travaux du IXème congrès de l’Union interparlementaire arabe qui vient de se tenir à Alger, le président Bouteflika a reçu dernièrement, M. Fouad Mébazzaâ, président de la Chambre des députés de Tunisie, qui lui a transmis les salutations du président Zein El-Abidine Ben Ali, ainsi que ses sentiments fraternels et ses vœux de succès dans le processus de développement de l’Algérie. Le président de la Chambre des députés s’est félicité des excellentes relations fraternelles qui existent entre la Tunisie et l’Algérie, relations fondées sur un passé commun et des rapports étroits de voisinage et de fraternité sincère.
Le président algérien a, de son côté, chargé M. Mébazzaâ de transmettre au président Ben Ali ses sentiments de considération et d’estime pour les réalisations et la mutation qualitative accomplies en Tunisie dans tous les domaines, dans un climat de sécurité et de stabilité.
Dans une allocution prononcée lors du congrès de l’Union interparlementaire arabe, M. Mébazzaâ a souligné l’importance des liens de fraternité unissant la Tunisie et les autres pays maghrébins, rappelant les nombreuses initiatives prises par le président Zein El-Abidine Ben Ali à l’effet de renforcer l’édifice de l’UMA, d’en dynamiser les structures et d’enraciner les fondements de la solidarité et de la complémentarité entre les pays de la région.
Il a fait valoir que le renforcement de la complémentarité économique maghrébine constitue un support vital pour la réalisation de la solidarité arabe et offre ainsi l’opportunité de traiter d’égal à égal avec tous les autres groupements économiques.
Le responsable tunisien a, d’autre part, mis en exergue le rôle des parlementaires arabes dans le renforcement de la démarche qui répond aux aspirations des peuples arabes à la démocratie, au développement et au progrès, ainsi que dans l’encouragement des différentes initiatives visant à consolider l’action arabe commune et à améliorer par là même la vie quotidienne du citoyen arabe. 



LIBYE

TAUX DE CROISSANCE DE 5,4% EN 1999

L’économie libyenne a réalisé un taux de croissance de 5,4% en 1999, a annoncé le ministre du Plan Jadallah Azzouz Al-Talhi, devant le Congrès général populaire (CGP) qui fait office de parlement en Libye.
M. Talhi a qualifié ce résultat de “très satisfaisant”, l’attribuant au climat favorable créé par la rigueur du budget 1999. Evoquant les budgets de développement et de fonctionnement pour l’an 2000, examinés depuis dimanche dernier par le CGP, il a indiqué que celui du développement serait alimenté à 70% par les recettes pétrolières et à 30% par les revenus générés par les entreprises publiques.
Le montant de ce budget est estimé par les membres du Congrès à 1,765 milliards de dinars libyens, soit près de 2,3 milliards de dollars (MDS USD) au taux officiel.
Le montant du budget de fonctionnement pour l’an 2000 est estimé, quant à lui, à 3,033 milliards, de dinars (9,3 MDS USD). Ce budget sera alimenté à 30% par les recettes pétrolières; à 70% par les recettes douanières et fiscales, a indiqué le ministre des Finances Mohamed Beit Al-Mal.
Le CGP avait ouvert samedi dernier sa session annuelle à Syrte, sur le littoral libyen. Il doit examiner la situation économique, politique et sociale dans le pays et élaborer des directives au Comité populaire général (gouvernement). 



TUNISIE - MAROC

MESSAGE DE BEN ALI À MOHAMED VI
NOUVELLE INITIATIVE DU PRÉSIDENT TUNISIEN
POUR REDYNAMISER LE PROCESSUS DE L’UMA

Le président Zein El-Abidine Ben Ali a chargé dernièrement, son ministre des Affaires étrangères, Habib Ben Yahia d’une mission auprès du roi Mohamed VI, en tant qu’envoyé spécial porteur d’un message écrit du chef de l’Etat tunisien au souverain marocain.
M. Ben Yahia a indiqué que ce message s’inscrit dans le cadre de la tradition de concertation entre les deux dirigeants et des relations fraternelles privilégiées qui unissent les deux pays et les deux peuples frères, ainsi que de la poursuite des efforts visant à impulser le processus maghrébin.
“Nous souhaitons une dynamisation de l’Union du Maghreb arabe (UMA), étant convaincus que notre destin est commun et que le choix de l’UMA est stratégique”, a déclaré M. Ben Yahia à son arrivée dimanche dernier, à Rabat. Il a souligné que le président Ben Ali est déterminé à insuffler une nouvelle dynamique aux structures de cet ensemble régional.
L’émissaire tunisien a été reçu lundi dernier, à Marrakech, par le roi Mohamed VI qui avait à ses côtés le prince Moulay Rachid. Dans une déclaration faite à l’issue de l’audience, le chef de la diplomatie tunisienne a souligné que la Tunisie et le Maroc constituent des facteurs de confiance, de stabilité et de sécurité dans la région du Maghreb. Il a indiqué que le souverain lui a exprimé sa considération pour les dirigeants et le peuple tunisiens, notant que la Tunisie et le Maroc sont animés de la même volonté pour le renforcement de leurs relations bilatérales dans tous les domaines. Le président Ben Ali et le roi Mohamed VI insistent sur la poursuite et l’intensification de la concertation au sujet de toutes les questions qui intéressent les peuples de la région, a-t-il précisé.
Fondée à Marrakech en 1989, l’UMA regroupe outre la Tunisie et le Maroc, l’Algérie, la Libye et la Mauritanie. La visite du ministre tunisien des Affaires étrangères au Maroc intervenait quelques jours après la célébration du onzième anniversaire de l’UMA. Les chefs d’Etat maghrébins avaient réitéré, dans des messages échangés à cette occasion, leur attachement à l’édification de l’Union.

LA ZONE DE LIBRE-ÉCHANGE TUNISO-MAROCAINE, NOYAU DE L’UNION MAGHRÉBINE
En marge de cette visite, la commission de concertation politique tuniso-marocaine s’est réunie à Rabat sous la présidence conjointe de M. Ben Yahia et de son homologue marocain, M. Mohamed Benaïssa, pour envisager de nouvelles formes de coordination entre les deux pays au sujet des principaux sujets d’intérêt commun, a indiqué l’agence marocaine de presse MAP.
Le chef de la diplomatie marocaine a, au cours de cette réunion, loué les efforts déployés par la Tunisie dans le cadre de la troïka chargée de la préparation du sommet euro-africain (prévu début avril au Caire), ainsi que pour la mise en place des mécanismes susceptibles de dynamiser les accords bilatéraux, notamment les recommandations de la haute commission tuniso-marocaine, indique la même source.
De son côté, M. Ben Yahia a relevé que ces rencontres confirment la détermination des deux pays à conférer une dimension globale à leurs relations bilatérales, conformément aux directives des chefs d’Etat des deux pays. Il a souligné que la Tunisie, convaincue de la nécessité de l’édification de l’union maghrébine, poursuivra ses efforts avec les pays de la région en vue de donner une nouvelle impulsion à l’action commune, précisant que la création d’une zone de libre-échange entre la Tunisie et le Maroc est de nature à constituer un noyau de la zone maghrébine de libre-échange. 



MAROC

POUR DES POLITIQUES DE QUALITÉ
OBJECTIFS: CROISSANCE ÉLEVÉE ET CRÉATION D’EMPLOIS

“Les politiques économiques globales favorisant une croissance durable, doivent être renforcées par des politiques de qualité”, a affirmé le Premier ministre marocain, M. Abderrahmane Youssoufi, dans une circulaire adressée aux membres du gouvernement, portant sur les grandes lignes du projet de la loi de finances pour la période allant du 1er juillet au 31 décembre 2000.
“La prochaine loi de finances doit assurer une continuité dans la maîtrise de gestion des deniers publics, afin de pouvoir réaffecter les ressources selon les priorités nationales”, a-t-il dit, en soulignant que l’expérience a démontré que des politiques de qualité doivent venir renforcer les politiques économiques globales.
“Ces politiques de qualité visent un taux de croissance élevé générateur d’emplois, permettant de renforcer le tissu productif, de résorber le déficit social dans différents secteurs et de créer les conditions de l’émergence d’une économie de synergie”, a expliqué M. Youssoufi. Il a insisté sur la nécessité d’une mobilisation globale des potentialités et compétences créatives des entreprises privées et publiques, de l’administration et des collectivités locales pour atteindre ces objectifs.
Selon la circulaire, le gouvernement a décidé de consacrer un budget transitoire couvrant la période du 1er juillet au 31 décembre 2000 qui n’affecte pas la vision à moyen terme du gouvernement, ainsi que les objectifs du plan quinquennal 2000 - 2004.
“La politique gouvernementale se base sur des choix politiques essentiels en matière, notamment, de promotion de l’emploi par l’investissement et la croissance économique, tout en tenant compte des besoins en développement régional intégré, d’une part et d’une adéquation avec les priorités sectorielles définies dans la déclaration du gouvernement, d’autre part”, souligne le Premier ministre.
“L’année 1999 a été marquée notamment par une stagnation du taux de croissance et une augmentation du taux de chômage, ajoute-t-il.
“La politique du gouvernement a également une dimension sociale dans une vision globale et intégrée du développement social, conformément à une nouvelle approche en matière de financement de la politique sociale”, a-t-il dit, en affirmant que le gouvernement œuvrera pour maintenir l’équilibre entre le taux d’emploi et le pouvoir d’achat.

MAÎTRISER LES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
“L’élaboration de la loi de finances se fera dans le cadre des objectifs du plan quinquennal, a-t-il indiqué, en précisant que le taux du produit intérieur brut (PIB) atteindra 6% en l’an 2000, en conformité avec les perspectives de croissance fixées par ce plan.
La circulaire relève les préoccupations du gouvernement concernant l’accroissement des investissements publics dont le taux n’a pas dépassé les 4,3% du PIB au cours des trois dernières années, d’où la nécessité de maîtriser, notamment, les dépenses de fonctionnement.
La loi de finances transitoire se propose de stabiliser ces dépenses pour ne pas dépasser le rythme de l’augmentation des prix. 



ALGÉRIE - MAROC

ÉMISSAIRE DE MOHAMED VI REÇU PAR BOUTEFLIKA

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a reçu dernièrement, à Alger, M. Ahmed Moussaoui, ministre marocain de la Jeunesse et des Sports, qui lui a transmis un message verbal du roi Mohamed VI.
Dans une déclaration rapportée par l’Agence marocaine de presse, à l’issue de l’audience, M. Moussaoui a indiqué avoir examiné avec le chef de l’Etat algérien plusieurs sujets, pour consolider et coordonner la coopération algéro-marocaine dans divers domaines, en particulier dans le secteur de la jeunesse et des sports et mettre en place les moyens susceptibles de renforcer les contacts entre la jeunesse des deux pays. Il a précisé avoir soulevé, dans ce contexte, la candidature du Maroc pour abriter le Mondial 2006 de football et pris note des conseils qui lui ont été prodigués par le président algérien à ce sujet.
Dans la foulée, le quotidien marocain “Al Bayane” soulignait qu’“entre le Maroc et l’Algérie, les prémices d’une nouvelle ère s’annoncent et forcent les observateurs à ne considérer que passagers les nuages ayant assombri les relations bilatérales”.
L’éditorialiste relève que malgré les difficultés que connaissent les relations algéro-marocaines, “on ose croire en des lendemains meilleurs en procédant au décodage d’une série de messages” dont le dernier en date “nous vient d’Alger où le président Bouteflika a reçu, durant une heure, Abdelwahed Radi”, président de la Chambre des représentants du Maroc (qui assistait au congrès de l’Union interparlementaire arabe).
Rappelant l’échange de lettres récemment entre le roi Mohamed VI et le président Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion de la commémoration du XIème anniversaire de l’UMA, l’organe du Parti du progrès et du socialisme (PPS), souligne que “ce regain d’activité dans l’aire algéro-marocaine confine dès lors à l’optimisme”. Un optimisme, ajoute-t-il, que viennent renforcer les défis communs que les deux pays devraient relever dans un environnement international marqué plus que par le passé, par la logique des groupements régionaux. “L’association avec l’Union européenne, à titre d’exemple, incite les deux pays frères à conjuguer leurs efforts pour que l’espace maghrébin n’en pâtisse pas”, a-t-il fait remarquer, estimant que “ne pas perdre le nord exige en tout cas que les courants se raffermissent au niveau horizontal”. 


LE MINISTRE MAROCAIN DE L’INTÉRIEUR:
“LE ROI MOHAMED VI VA ENCORE SURPRENDRE”

“SM le roi Mohamed VI va encore surprendre. Le souverain a une connaissance profonde de son pays et de son époque. Ce sera un grand roi, j’en suis convaincu”, a affirmé le ministre marocain de l’Intérieur, M. Ahmed El Midaoui, dans une interview accordée récemment à un quotidien parisien.
Invité à faire le bilan de six mois de règne du successeur de Hassan II, le ministre a estimé que le résultat est extraordinaire. Le roi Mohamed VI “est un esprit décidé à réformer son pays, à le développer et à le faire entrer dans la modernité, tout en préservant les données de base de sa civilisation”.
Interrogé sur les rapports algéro-marocains, M. Midaoui a affirmé que “s’il y a de la bonne volonté et du sérieux pour construire entre nous de bonnes relations, nous sommes tout à fait ouverts”. En réponse à une question sur la corruption au Maroc, il a déclaré que le gouvernement fera ce qu’il faut pour assainir l’administration, aussi vite et de façon aussi décidée que possible et qu’il ne compte pas lancer une grande campagne, ni une chasse aux sorcières. “On ne peut faire de progrès réels avec une société gangrenée par la corruption. Il n’y aura pas de laxisme”, a-t-il dit. 



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