![]() La princesse Caroline. |
![]() Le prince Ernst-August et la princesse Caroline en robe Gaultier. |
![]() La princesse Camilla et le prince Charles de Bourbon. |
![]() Le prince Ernst-August, la princesse Caroline, le prince Albert et la princesse Antoinette. |
![]() Le prince Ernst-August de Hanovre, la princesse Caroline et le prince Albert. |
![]() Le parterre de la piste couvert de pétales de roses d’Amérique du Sud. |
Seule ombre au tableau, l’absence du prince Rainier qui n’avait jamais manqué ce rendez-vous depuis 1954. Ayant subi trois interventions chirurgicales successives en l’espace de six mois, il devait ce soir-là faire sa première sortie officielle. Comme pour solidariser son père chéri, la princesse Stéphanie, elle aussi, n’était pas de la fête, laissant la vedette à sa sœur aînée Caroline, à son mari le prince Ernst-August de Hanovre et à son frère, le prince Albert.
Tasha Vasconcellos E Conha.
UN SPORTING CLUB FLAMBANT NEUF
Pour ce premier Bal du millénaire, le cadre du Sporting Club
était complètement remis à neuf. A l’entrée,
un mur courbe de 19 m de haut, parsemé d’une trame de petites fibres
optiques bleues, est devenu le nouveau signal du Sporting-Monte-Carlo.
Un grand auvent, tout de verre et de métal, flotte au-dessus de
l’entrée des voitures et invités pour déboucher dans
un hall très différent de celui que l’on connaissait: un
immense drapé blanc en staff s’élève sur plus de dix
mètres de haut, telle une véritable sculpture à la
fois forte et discrète.
Fernando Botero, le sculpteur colombien de renommée internationale,
maître inspirateur de cette cérémonie, a transformé
la salle des Etoiles en un immense atelier où ont été
entreposés des toiles et des châssis gigantesques, le tout
négligemment disposé en un désordre artistique.
![]() La carte d’invitation illustrée par Botero. |
![]() Celia Cruz et l’invité d’honneur, le peintre et sculpteur colombien, Fernando Botero au gala du Bal de la Rose. |
DÉMESURE ET RÉALISATIONS GIGANTESQUES
Dans ce lieu où a prévalu la démesure, les toiles
n’étaient pas réelles. La scène était habillée
de tableaux et les tables colorées par des nappes confectionnées
et recouvertes de multiples cartons à dessin d’où s’échappe
l’invitation, œuvre originale spécialement dessinée par l’artiste.
Dès leur arrivée, les invités sont plongés
dans l’univers de l’artiste. Dehors, de grandes statues encadrent majestueusement
l’entrée. Au son des “mariachis” venus en droite ligne d’Amérique
du Sud, les invités ont gravité dans une galerie où
les roses étaient vues à travers de grosses loupes.
Au menu du dîner, un coffret de caviar nouvelle pêche,
une fricassée de homard à la fleur de moutarde forte, une
selle d’agneau rôtie, frotté à la sariette; en dessert,
un macaron moelleux au nougat fondant, glace au miel sauce caramel à
l’amaretto, mignardises et chocolats et, pour finir, tasse de moka. Les
“mariachis”, jouant durant tout le dîner, ont créé
une ambiance décontractée.
Après la tombola dotée de lots prestigieux, s’est déroulé
le spectacle, “Dans l’atelier de Botero”, féerie musicale en cinq
tableaux. L’atelier s’anime, les tableaux de Botero se mettent à
bouger.
M. et Mme Rose, personnages “Botero”, ont introduit dans leur jeu les
séquences inspirées par les thèmes du peintre, voyage
musical à travers le continent sud-américain (orchestre cubain,
flamenco, tango argentin, fanfare bolivienne, salsa...). Tempos passionnés
et enjoués étaient les temps forts de la soirée qui
s’est terminée tard dans la nuit.
PROMENADE POUR RAINIER DANS LES JARDINS DU
PALAIS
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