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SANTÉ: QUOI DE NEUF?
par EDOUARD BASSIL |
A l’occasion de la tenue récemment à
Beyrouth de la conférence des ministres arabes de la Santé,
deux dossiers considérés comme prioritaires par le régime,
ceux des assurances-vieillesse et maladie, ont été remis
sur le tapis. La commission officielle chargée d’étudier
le mécanisme d’application de cette double forme d’assurance s’est
rappelée au souvenir des citoyens en reprenant ses réunions
de travail. Et, surtout, en annonçant que ses travaux se trouvaient
dans un état avancé...
Mais le hic de la question est, comme on s’en doute, le manque de crédits, “l’argent étant le nerf de la guerre”. Où trouver les fonds nécessaires pour assurer des conditions de vie paisibles aux personnes du troisième âge et prémunir les Libanais contre la maladie, les soins médicaux - et d’hospitalisation - étant devenus excessivement coûteux? Puis, les compagnies d’assurance privées n’acceptent de prendre en charge que les “gens bien portants”, n’ayant pas dépassé un âge déterminé; la situation, dans ce secteur est tout simplement intolérable et catastrophique. Le Général-Président est résolu à inscrire à son actif une réalisation aussi spectaculaire qui sauverait les Libanais de la peur du lendemain. La présence du prince Talal Ben Abdel-Aziz Al-Séoud, président du Fonds du Golfe pour le soutien les organisations de développement de l’ONU (AGFUND) à Beyrouth, à l’occasion de la conférence ministé-rielle arabe, a ranimé quelque peu l’espoir en une solution à ces problèmes auxquels l’Etat est confronté. L’AGFUND a pour objectif de contribuer au développement des populations dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la formation et de la lutte contre l’indigence. Pourquoi le Liban ne profiterait-il pas de son aide au plan sanitaire, d’autant que, selon des statistiques citées par le prince Talal, 40% des Libanais vivent au-dessous du seuil de la pauvreté? |