Evénements de la semaine
LE DÉSARMEMENT DES CAMPS PALESTINIENS ET L’OUTRECUIDANCE D’ARAFAT
Yasser Arafat s’est rappelé, une fois de plus, à notre souvenir, en proclamant son refus du désarmement des camps palestiniens. Il prêtend que la présence palestinienne sous notre ciel, est légalisée par un accord remontant à près de deux décennies.
De quel accord parle-t-il et à  supposer que son allégation soit vraie, il ne peut-être question d’une présence palestinienne armée... Notre photo: un réfugié palestinien se pavanant dans un camp du Sud, toutes armes dehors...
 
 

Une fois de plus, Yasser Arafat se rappelle à notre souvenir. Il avait évoqué, il n’y a pas longtemps “le temps où il gouvernait ce pays” (le nôtre) comme un... potentat, avec l’assentissement de la frange de notre population - on sait laquelle - qui considérait ses fedayine comme son armée, par laquelle elle espérait pouvoir assujettir l’autre fraction...
On connaît le reste de l’his-toire, ainsi que les drames et les malheurs que le “règne arafatis-te” ont valu au pays des Cèdres.
Cette fois, Abou-Ammar élève la voix pour s’opposer au désarmement des camps palestiniens que réclame le Pouvoir libanais, avec le soutien de Damas, afin de prévenir les éventuels remous risquant de se produire à la suite du retrait unilatéral israélien du Liban-Sud.
Le refus du chef de l’Autorité palestinienne est rapporté par l’agence égyptienne d’informa-tion (Mena), car il a fait sa déclaration au Caire, à l’issue d’une entrevue avec le président Hosni Moubarak, en prétendant que “la présence palestinienne  armée au Liban a été légitimée par un sommet arabe ayant siégé dans la capitale égyptienne en 1970.”
Peut-on en déduire que le Raïs partage l’opinion d’Abou-Ammar et approuve sa réflexion selon laquelle “la présence des réfugiés palestiniens au Liban n’entrave pas l’exercice par le gouvernement libanais de sa souveraineté, en cas de retrait israélien?”
Pourtant, le chef de la diplomatie syrienne s’est prononcé dans le sens exprimé, précédemment, par le président Emile Lahoud, en soutenant “qu’un retrait unilatéral israélien du Sud libanais sans un règle-ment préalable du problème des Palestiniens, provoquerait des tensions dans la région”.
Puis, le sommet du Caire n’a pas légitimé, à notre connaissance, la présence palestinienne armée.
Le ministre syrien des A.E. a soulevé le cas des réfugiés palestiniens au cours d’un entretien téléphonique avec M. Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU et avec le chef du départe-ment Afrique et Moyen-Orient au Quai d’Orsay. De plus, il a affirmé que “la Syrie se tenait aux côtés du Liban - concomitance oblige - et le soutenait face aux différentes éventualités pouvant résulter du retrait israélien.”
Il est curieux de relever la coïncidence du refus d’Arafat de désarmer les camps, avec le vingt-cinquième anniversaire du 13 avril 1975, date du déclenchement de la guerre libanaise par la faute d’Abou-Ammar et de ses “abaouate” qui s’acharnaient à vouloir créer chez nous un Etat dans l’Etat...
Rappelons que le chef de l’Etat avait adressé début avril un mémorandum au secrétaire général des Nations-Unies, pour le prévenir que “le Liban ne pourrait garantir le sécurité d’Israël contre les attaques de groupes palestiniens radicaux, en cas de retrait unilatéral du Liban-Sud”. 


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