PROTECTION MÉDICALE par EDOUARD BASSIL

Le chef de l’Etat qui a inscrit en tête des priorités l’institution de l’assurance-vieillesse et de l’assurance-maladie des citoyens, a tenu sa promesse, puisqu’en l’espace de quelques mois, il a fait élaborer deux projets de loi instituant la protection médicale à travers la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) des citoyens âgés de plus de 64 ans et une pension de retraite en remplacement des indemnités de fin de service. On sait que les personnes ayant dépassé cet âge, n’ont pas droit à une assurance-maladie, les compagnies qualifiées refusant de les prendre à leur charge, se cententant de couvrir les citoyens bien portants, sans plus. Ce qui est tout simplement absurde et illogique. De ce fait, plus de la moitié des Libanais avancés en âge ne sont pas couverts au plan sanitaire. L’Etat a été bien inspiré en se penchant sur leur cas et en mettant au point un système qui, espérons-le, parviendra à rassurer les personnes du troisième âge quant à leur santé et à les libérer de la peur du lendemain. Car ces citoyens vivent dans l’obsession permanente de tomber malade, alors qu’ils ne disposent pas des fonds nécessaires pour acquitter les frais d’hospitalisation et des soins médicaux. Les projets approuvés par le Conseil des ministres requièrent la ratification de l’Assemblée nationale. Nous ne doutons pas que le Législatif s’exécutera sans retard et offrira aux citoyens la “carte médicale” promise depuis longtemps. Cette carte permettra aux patients de se faire admettre dans un établissement hospitalier, sans être contraints de verser à la caisse un acompte substantiel non à leur portée... .

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