La Revue du Liban consacre régulièrement des pages illustrées aux pays du maghreb arabe. Cette rubrique hebdomadaire couvre les événements politiques, économiques, sociaux et culturels de la tunisie, du maroc, de l’algérie, de la libye et de la mauritanie.
TUNISIE

BEN ALI:
“POUR NOUS, LA DIGNITÉ PASSE AVANT LE PAIN”

Le président tunisien Zein El-Abidine Ben Ali s’est élevé contre “le tapage” entretenu par certains médias français autour de l’affaire du journaliste Taoufik Ben Brik qui a défrayé la chronique, ces dernières semaines, à l’étranger et singulièrement en France.
Poursuivi par la Justice, à la suite de la publication de deux articles jugés diffamatoires à l’encontre de son pays, ce journaliste qui a observé une grève de la faim en avril dernier, s’est finalement rendu en France, après s’être vu délivré un nouveau passeport et avoir bénéficié d’une levée de l’interdiction de voyager qui lui avait été signifiée par le juge saisi de l’affaire et ce, pour les besoins de l’instruction.
Dans un débat avec des responsables tunisiens de la Presse, retransmis par la TV nationale, le chef de l’Etat tunisien a dénoncé “l’ampleur excessive” donnée à ce problème, “alors que ces mêmes médias ne s’attardent pas outre-mesure sur des drames humains autrement plus graves”, dont des assassinats de Maghrébins en France par des agents de l’ordre, s’est-il étonné.


Le président tunisien Zein El-Abidine Ben Ali,
lors de sa rencontre avec des responsables
du secteur de la Presse nationale.

Il a indiqué que ce dossier a été géré “selon les lois en vigueur dans notre pays qui s’appliquent à tout un chacun”.
Le président Ben Ali a laissé entendre que cette affaire avait des “dessous” que, a-t-il dit, de par ma position (de chef d’Etat), je m’abstiens de divulguer sur la place publique”.
Rejetant vivement “les ingérences et les pressions étrangères”, il a réaffirmé son attachement à l’indépendance de la décision tunisienne. “Pour nous, la dignité passe avant le pain”, a-t-il souligné avec insistance.
Le président tunisien n’a pas, par ailleurs, caché son mécontentement à l’endroit de la presse nationale à laquelle il a reproché de “ne pas accomplir son rôle comme il se doit et de ne pas suivre l’évolution que connaît la société tunisienne”. Il a, dans ce contexte, déploré le mutisme observé par les médias tunisiens au sujet de cette affaire, réitérant son appel aux journalistes à se débarrasser du réflexe de l’autocensure. “Ecrivez, analysez, critiquez; de quoi avez-vous peur?”, leur a-t-il lancé, tout en les invitant à ne pas dépasser certaines limites comme, par exemple, “l’atteinte à la vie privée des gens”.
“Le respect de la liberté de la Presse est l’une des constantes de nos choix depuis le Changement (du 7 novembre 1987)” a, d’autre part, souligné le président Ben Ali, dans un message adressé à l’Association des journalistes tunisiens (AJT) et à l’Association tunisienne des directeurs de journaux (ATDJ), à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la Presse.
“Nous avons consolidé cette orientation en permanence dans le cadre de la concrétisation de la démocratie et de la consécration des constantes civilisationnelles de notre société”, a ajouté le chef de l’Etat tunisien avant d’exhorter les journalistes “à être davantage à l’écoute des préoccupations des citoyens et à soulever les questions qui polarisent l’intérêt de l’opinion publique pour impulser le dialogue démocratique dans le pays et le développer, afin de hisser notre information nationale à la place qu’elle mérite, au diapason de l’essor et du progrès que connaît le pays à tous les niveaux”.
De leur côté, donnant le ton à leurs homologues en Tunisie et aux partis politiques et autres organisations socio-professionnelles qui, dans un élan éminemment patriotique, ont massivement dénoncé la campagne hostile déclenchée par certains médias français contre la Tunisie, de nombreuses associations tunisiennes en France ont qualifié “d’injustifiée et d’injuste” cette campagne, soulignant qu’il s’agit là d’“une ingérence éhontée dans les affaires intérieures de la Tunisie”.
Dans un point de vue adressé au journal “Le Monde”, ces associations écrivent en substance: “Face à la campagne malveillante, calomnieuse et diffamatoire menée par certains médias français contre la Tunisie, au mépris des règles élémentaires de l’éthique et de la déontologie professionnelles, nous, associations tunisiennes de l’Est de la France, dénonçons avec vigueur cette campagne injustifiée et injuste dirigée contre la Tunisie où se mêlent attitudes éhontées, informations erronées, tendancieuses et dénuées de tout fondement, partis-pris obscurs et dénigrement gratuit des acquis et réalisations de la Tunisie, tendant à nuire à son image de marque et à la considération dont elle bénéficie sur le plan international, y compris en France avec qui la Tunisie entretient pourtant des liens historiques, culturels et économiques”.


TUNISIE - ARABIE SAOUDITE

DES RELATIONS FRATERNELLES AU MEILLEUR NIVEAU

Les relations tuniso-saoudiennes et les travaux de la commission mixte des ministres arabes de l’Intérieur et de la Justice (tenus la semaine dernière à Tunis), ont été au centre de l’entrevue que le président Zein El-Abidine Ben Ali a eue jeudi dernier avec Son Altesse le prince Nayef Ben Abdelaziz, ministre de l’Intérieur du royaume d’Arabie saoudite et président d’honneur du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur.
Le prince Nayef Ben Abdelaziz s’est dit heureux d’avoir rencontré le chef de l’Etat tunisien et de lui avoir transmis les salutations et les sentiments de considération du Serviteur des deux Saintes Mosquées, le roi Fahd Ben Abdelaziz; de Son Altesse le prince héritier Abdallah Ben Abdelaziz, vice-président du Conseil des ministres et chef de la garde nationale; ainsi que de Son Altesse le prince Sultan Ben Abdelaziz, deuxième vice-président du Conseil des ministres, ministre de la Défense et de l’Aviation.


Le président tunisien Zein El-Abidine Ben Ali
lors de l’audience qu’il a accordée au ministre
saoudien de l’Intérieur, le prince Nayef Ben Abdelaziz.

Il a ajouté que cette rencontre avait été l’occasion d’informer le président Ben Ali des résultats enregistrés par la commission mixte des ministres arabes de l’Intérieur et de la Justice qui venait de tenir sa deuxième session à Tunis, soulignant que la sollicitude témoignée par le président tunisien à cette réunion a grandement contribué au succès de ses travaux.
Le prince Nayef Ben Abdelaziz a précisé que l’entrevue avait, en outre, permis d’évoquer les relations entre la Tunisie et le royaume d’Arabie saoudite, notant que ces relations fraternelles se situent au meilleur niveau et remerciant le chef de l’Etat tunisien de l’accueil chaleureux et de la généreuse hospitalité dont il a fait l’objet au cours de son séjour en Tunisie.
Le président Zein El-Abidine Ben Ali a chargé le prince Nayef Ben Abdelaziz de transmettre ses salutations et ses sentiments de considération au Serviteur des deux Saintes Mosquées, ainsi qu’à leurs Altesses le prince héritier et le deuxième vice-président du Conseil des ministres.
Au cours de sa réunion dans la capitale tunisienne, la commission ministérielle conjointe issue des Conseils des ministres arabes de l’Intérieur et de la Justice a adopté un programme de mesures d’application de la Convention arabe de lutte contre le terrorisme. Cette Convention avait été signée le 22 avril 1998 au Caire, lors d’une réunion conjointe des Conseils des ministres arabes de l’Intérieur et de la Justice. Elle est entrée en vigueur en mai dernier après avoir été ratifiée par sept Etats. Selon le secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, le Dr Ahmed Ben Mohamed Essalem, douze pays ont déposé jusqu’ici les instruments de ratification de la Convention.
Un communiqué publié à l’issue de la réunion de Tunis, souligne l’importance de la Convention arabe de lutte contre le terrorisme qui “définit un concept précis et unifié du terrorisme et selon lequel les luttes, y compris la lutte armée contre l’occupation étrangère et l’agression, pour la libération et l’autodétermination, ne sont pas considérées comme actions terroristes, conformément à la loi internationale, ainsi que toute action en faveur de l’intégrité territoriale d’un pays arabe”.
Les mesures adoptées par la commission mixte à Tunis sont définitives et exécutoires en vertu des attributions qui lui ont été conférées. Elles entreront en vigueur le 1er janvier 2001, précise le communiqué.
La commission conjointe était composée des ministres de l’Intérieur de l’Arabie saoudite, de la Jordanie, de l’Algérie, de la Syrie, de l’Egypte et des ministres de la Justice de l’Arabie saoudite, de la Syrie, de l’Irak du Yémen (vice-ministre) et de l’Egypte (vice-ministre).


LIBYE

LA LIBYE N’A AUCUN RAPPORT AVEC LE TERRORISME

Le ministère libyen des Affaires étrangères a qualifié, récemment, d’“illogique” le maintien de la Libye sur la liste du département d’Etat américain des pays soutenant le terrorisme.
“C’est une position américaine habituelle et illogique, qui ne mérite même pas d’être commentée”, a indiqué le ministère dans un communiqué publié à Tripoli.
“Le département d’Etat sait très bien que la Libye n’a aucun rapport avec ce qu’il appelle le terrorisme, étant elle-même victime du terrorisme d’Etat”, ajoute le communiqué.
Dans un rapport sur le terrorisme international en 1999, publié le 1er mai, le département d’Etat maintient sur la liste des Etats terroristes non seulement la Libye mais, aussi, d’autres pays comme l’Iran, l’Irak, la Syrie et le Soudan.
Le document relève, toutefois, une diminution importante du soutien que, selon Washington, Tripoli apporte aux groupes terroristes internationaux. Ce soutien “a baissé significativement au cours des dernières années, mais ce pays (la Libye) continue à avoir des contacts et des relations résiduelles avec des organisations terroristes”, y est-il écrit.
Le sous-secrétaire d’Etat adjoint pour le Proche-Orient, Ronald Neumann, avait indiqué le 4 mai que Washington demeurait opposé à la levée des sanctions (unilatérales économiques interdisant le commerce américano-libyen) contre la Libye, même si ce pays “ne représente plus la menace qu’elle fut par le passé”.
Les Etats-Unis insistent, notamment, pour que Tripoli dédommage les familles des victimes de l’attentat de Lockerbie, qui avait fait 270 morts en 1988 et coopère dans l’enquête et lors du procès des deux présumés suspects libyens qui s’est ouvert le 3 mai aux Pays-Bas. 



TUNISIE

TOUTES LES COMPOSANTES DE LA SOCIÉTÉ CIVILE DÉNONCENT
LA CAMPAGNE HOSTILE DE CERTAINS MÉDIAS FRANÇAIS
LES TUNISIENS EN FRONT UNI DANS L’INTÉRÊT SUPÉRIEUR DU PAYS

C’est dans un élan spontané et éminemment patriotique que toutes les composantes de la société civile tunisienne se sont élevées, en front uni, contre la campagne de dénigrement déclenchée ces derniers temps par certains médias français contre la Tunisie.
Récemment, le président Zein El-Abidine Ben Ali a reçu les secrétaires généraux des partis politiques au Pouvoir (le Rassemblement constitutionnel démocratique/RCD) et de l’opposition (le Mouvement Ettajdid, l’Union démocratique unioniste/UDU et le Parti de l’unité populaire/PUP) et les responsables des organisations nationales (le secrétaire général de la Centrale syndicale, l’Union générale tunisienne du travail/UGTT et les présidents des organisations patronales, l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat/UTICA, l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche/UTAP et l’Union nationale de la femme tunisienne/UNFT), venus réaffirmer leur condamnation et leur dénonciation de cette campagne hostile, exprimer leur attachement inconditionnel à l’intérêt supérieur du pays, à la défense de ses acquis et de ses réalisations.


Le président Zein El-Abidine Ben Ali discutant avec
les dirigeants des partis politiques et des organisations
nationales, venus en front uni exprimer leur attachement
inconditionnel à l’intérêt supérieur du pays et dénoncer
ceux qui cherchent à nuire à la Tunisie.

Le chef de l’Etat tunisien s’est félicité de ces prises de position qui traduisent la sincérité des sentiments patriotiques de ces partis et organisations et leur engagement à contribuer, de manière agissante, à la consolidation et à l’enrichissement de ces acquis.
Cette rencontre a été, également, l’occasion pour le président Ben Ali de mettre l’accent sur l’importance des prochaines élections municipales (prévues pour le 28 mai) dans l’enracinement de l’esprit de citoyenneté, à travers une participation large et active à cette importante échéance, de manière à dynamiser la vie politique et à conforter le processus démocratique national.

L’ASSOCIATION DES JOURNALISTES TUNISIENS DÉNONCE L’INSTRUMENTALISATION
POLITIQUE DE CERTAINS MÉDIAS FRANÇAIS
Outre les partis politiques et les organisations nationales, les ONG dans toute leur diversité, aussi bien celles qui exercent en Tunisie que celles implantées en France, ont vivement réagi contre les allégations mensongères et malveillantes et les contre-vérités propagées par ces médias, exprimant leur indignation et leur réprobation face à une telle attitude qui fait fi des principes élémentaires de la déontologie.
Dans un communiqué publié dans ce cadre, l’Association des journalistes tunisiens (AJT), a dénoncé “l’instrumentalisation politique du travail journalistique et exprimé sa réprobation de l’exploitation, par certains médias français, d’événements intérieurs tunisiens pour déclencher une campagne médiatique contre la Tunisie, contraire à la déontologie aux règles journalistiques. Et ce, dans le dessein, non point de défendre les libertés, mais de porter atteinte aux acquis de la Tunisie et à sa liberté de décision”.
L’AJT “appelle ces médias à s’intéresser, ne serait-ce qu’accessoirement, aux violations des droits des émigrés en France et aux assassinats de ressortissants maghrébins par les agents de la Sûreté française et autres drames qui se déroulent quotidiennement en France et sont ignorés par la presse française”.
Elle “rassure les médias français et leur garantit que les problèmes et les préoccupations des Tunisiens, aussi sensibles soient-ils, demeurent une affaire strictement tunisienne et trouvent leurs solutions dans le cadre de la loi et de l’esprit de tolérance qui caractérise la Tunisie”.

“LA TUNISIE N’A AUCUN PROBLÈME NI AVEC LE GOUVERNEMENT NI AVEC LE PEUPLE FRANÇAIS”
Parallèlement, les membres du gouvernement et du bureau politique du RCD ont tenu, dernièrement, des meetings à travers le pays, pour expliquer à l’opinion publique les tenants et les aboutissants de cette campagne et dévoiler les véritables desseins de ses auteurs.
Après avoir mis en exergue les multiples acquis réalisés par la Tunisie depuis le Changement de novembre 1987, dans tous les domaines, notamment en matière de démocratie, de respect des droits de l’homme et d’ancrage des nobles valeurs de solidarité, le président de la Chambre des députés, M. Fouad Mébazzaâ, a dénoncé les allégations et les mensonges colportés par certains médias français dans le but évident de nuire à la Tunisie. Faisant la part des choses, il a souligné que “la Tunisie qui n’a de problèmes ni avec le gouvernement ni avec le peuple français, n’a pas de leçons à recevoir et refuse toute tutelle”.
De son côté, le ministre de la Défense nationale, M. Mohamed Jegham, a fait ressortir la diversité et la richesse du tissu associatif en Tunisie qui sont de nature, a-t-il dit, à servir les intérêts supérieurs de la nation et à renforcer les assises de la démocratie. Il a, dans le même contexte, souligné les réalisations de la Tunisie de l’ère nouvelle et les réformes continues mises en œuvre par le président Zein El-Abidine Ben Ali, dans un climat de sécurité, de tranquillité, de stabilité et de consensus et dans un esprit de solidarité.
Pour sa part, le ministre de l’Industrie, M. Moncef Ben Abdallah, a mis l’accent sur les mesures prises par le chef de l’Etat pour promouvoir le tissu associatif et lui permettre de jouer le rôle qui lui incombe dans l’édification d’une société libre, la diffusion de la culture de la paix et de la tolérance et le rejet de la violence sous toutes ses formes. Il a qualifié de tendancieuse la campagne lancée par certains médias français contre la Tunisie, parce qu’axée sur la propagation de fausses nouvelles, notant que cette campagne n’influera pas sur la volonté des Tunisiens de persévérer dans l’effort et de réaliser leur aspiration à rejoindre le concert des nations avancées.
Après avoir fait remarquer que les succès remarquables qu’enregistre la Tunisie dans divers domaines, sur la foi des témoignages des institutions internationales les plus crédibles et rigoureuses, semblent déranger certains esprits malveillants, les responsables tunisiens ont fait valoir que le processus démocratique en Tunisie avance à pas sûrs, de façon progressive et s’appuie sur le dialogue entre toutes les composantes de la société civile et ce, dans l’intérêt supérieur du pays.


TUNISIE - FRANCE

ENTRETIEN TÉLÉPHONIQUE BEN ALI – CHIRAC:
RELATIONS ÉTROITES D’AMITIÉ ET DE COOPÉRATION FRUCTUEUSE

Les présidents tunisien Zein El-Abidine Ben Ali et français Jacques Chirac ont eu un entretien téléphonique qui s’inscrit dans le cadre de la tradition de concertation permanente entre les deux chefs d’Etat. Il a porté sur les relations étroites d’amitié et de coopération fructueuse entre les deux pays et les deux peuples, a-t-on indiqué de source officielle tunisienne. La coopération et la coordination diplomatiques entre la Tunisie et la France, toutes deux membres du Conseil de Sécurité de l’ONU, au sujet des questions soumises à cette haute instance onusienne, ont été également évoquées par la même occasion.
Les deux chefs d’Etat ont eu un échange de vues sur les questions d’actualité sur la scène internationale, notamment le processus de paix au Proche-Orient et les moyens de le dynamiser dans ses volets palestinien, syrien et libanais, a-t-on ajouté de même source.


MAGHREB

LE PRÉSIDENT ALGÉRIEN ET LE ROI DU
MAROC PROCHAINEMENT EN TUNISIE

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika et le roi du Maroc Mohamed VI se rendraient en visite officielle en Tunisie avant le début de l’été, croit savoir l’hebdomadaire tunisien “Réalités”. Ces deux visites d’Etat contribueraient notamment à relancer le processus maghrébin, ajoute l’hebdomadaire.  Le président tunisien Zein El-Abidine Ben Ali, rappelle-t-on, a pris ces derniers temps plusieurs initiatives visant à remettre sur les rails le train de l’UMA (Union du Maghreb arabe) en panne depuis plusieurs années, en raison de problèmes conjoncturels et du différend opposant l’Algérie au Maroc au sujet du problème du Sahara occidental.
Les bonnes relations qu’entretient la Tunisie avec l’ensemble de ses partenaires maghrébins et les signes de détente qui se sont manifestés dernièrement entre Alger et Rabat, sont de nature à favoriser la relance escomptée du processus maghrébin, estime-t-on.


ALGÉRIE

CONFÉRENCE INTERNATIONALE
SUR LES INVESTISSEMENTS EN JUIN PROCHAIN

Une conférence internationale sur les investissements et les affaires se tiendra à Alger les 11 et 12 juin prochain, sous le haut patronage du président algérien, Abdelaziz Bouteflika.
Selon le ministre algérien du Commerce, M. Mourad Medelci, cette conférence sera organisée avec la collaboration du groupe libanais “Arab Business Magazine”. Il est à rappeler que le directeur général de ce groupe, M. Raouf Abou Zaki, a séjourné à Alger en mars dernier pour préparer cette conférence portant sur les opportunités d’affaires et d’investissement en Algérie. Elle coïncidera avec la tenue de la 33ème foire internationale d’Alger, qui sera une occasion pour les participants étrangers à la conférence de s’informer sur place des opportunités offertes en matière d’investissement et de partenariat. Le groupe “Arab Business Magazine” dont le siège est à Beyrouth, a des représentations en Arabie séoudite et aux Emirats Arabes Unis. Il est chargé, depuis plusieurs années, de l’organisation du “congrès des investisseurs arabes” qui se réunit régulièrement et d’une manière itinérante à travers les pays arabes, de la “conférence des hommes d’affaires arabes” organisée annuellement à Beyrouth, ainsi que de la “conférence sur le mouvement des capitaux arabes” qui se tient, également, dans la capitale libanaise.



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