CELLULE DE CRISE

par EDOUARD BASSIL
Le marasme économique persiste et affecte les secteurs productifs, ou ne le sait que trop. Mais ce qu’on ignore, c’est le plan mis au point par le gouvernement pour y remédier et engager, enfin, le pays sur la voie de la prospérité.
C’est, reconnaissons-le, une tâche difficile par les temps qui courent, le Pouvoir ayant tant “de chats à fouetter”, le tracé des frontières et les fermes de Chébaa passant, pour le moment du moins, atant les dossiers de caractère socio-économique, dans l’ordre des priorités.
Puis, les responsables devront s’atteler aux préparatifs des législatives, prévues au mois d’août - si le scrutin est maintenu à cette date - après avoir réglé le problème de la carte électorale.
Quoi qu’il en soit, la commission ministérielle ad hoc chargée du dossier économique, a siégé lundi une nouvelle fois, sous la présidence du chef du gouvernement, en présence des représentants attitrés du patronat et de la CGTL, pour entendre le Premier ministre exposer les causes du marasme.... et émettre l’espoir que “le retrait israélien aura des effets positifs et stabilisateurs sur l’économie nationale”... Tout en précisant “qu’Israël noircit l’image du Liban à l’étranger, pour le combattre, économiquement”.
Bref, une “cellule de crise” a été formée de représentants des ministères qualifiés, du patronat et des syndicats, à l’effet d’examiner les moyens à mettre en œuvre pour favoriser le processus du redressement socio-économique.
Le Pouvoir qui manifeste un intérêt certain à l’égard de ce sujet, est également tenu de concrétiser deux projets, dont l’importance se passe de preuves, ceux relatifs à l’assurance-maladie et à l’assurance-vieillesse, qui ne devraient plus être mis en veilleuse pour n’importe quel motif.
En s’exécutant dans ce domaine, il apaisera la centrale ouvrière, laquelle renoncera, pour sûr, aux procédés négatifs précédemment envisagés, pour obtenir la satisfaction de ses justes doléances. 

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