PRIMAKOV: “BEN ALI, UN GRAND
HOMME D’ETAT AYANT
ACCOMPLI DES RÉALISATIONS
IMPORTANTES POUR LA TUNISIE”
Le président tunisien Zein El-Abidine Ben Ali a reçu, dernièrement, M. Evgueni Primakov, ancien Premier ministre de la République fédérale de Russie, qui effectuait une visite en Tunisie.
Le président tunisien Zein El-Abidine Ben Ali,
lors de sa rencontre avec des responsables
du secteur de la Presse nationale.
Dans une déclaration faite à l’issue de l’entrevue, M.
Primakov s’est réjoui de cette rencontre, exprimant la considération
qu’il voue au chef de l’Etat tunisien. “C’est un grand homme d’Etat ayant
accompli des réalisations importantes pour la Tunisie”, a-t-il souligné.
“J’ai constaté, personnellement, ces réalisations et
ces acquis à chacune de mes visites dans ce pays et j’ai pu ainsi
mesurer le progrès remarquable accompli dans plusieurs domaines”,
a ajouté l’ancien Premier ministre russe, notant que “la Tunisie
évolue à un rythme supérieur à celui de tout
autre pays en Afrique”.
L’entrevue s’est déroulée en présence du ministre
tunisien des Affaires étrangères, M. Habib Ben Yahia, ainsi
que de l’ambassadeur de Russie à Tunis.
UN HAUT RESPONSABLE ALGÉRIEN
EN VISITE AU MAROC
OPTIMISME QUANT À LA
NORMALISATION ENTRE RABAT ET ALGER
“Je suis convaincu que nos entretiens contribueront à consolider
les relations fraternelles entre nos deux pays et partant, à promouvoir
notre aspiration commune à édifier l’ensemble maghrébin”.
C’est ce qu’a déclaré à son arrivée à
Marrakech (Maroc), le président du conseil algérien, M. Bachir
Boumaza, qui entamait une visite officielle de quatre jours à l’invitation
du président de la Chambre marocaine des conseillers (2ème
Chambre du parlement marocain), M. Mohamed Jallal Essaïd. Ce dernier
l’a accueilli à l’aéroport de la ville du sud marocain, en
compagnie des autorités régionales et locales.
M. Boumaza s’est déclaré heureux de répondre à
cette invitation, en observant que celle-ci “s’inscrit naturellement dans
le contexte des consultations permanentes entre les responsables des deux
pays et au niveau des diverses institutions”.
“J’aurais grand plaisir à m’entretenir avec mes frères
des institutions parlementaires marocaines pour un fructueux échange
d’expériences et je ne doute pas qu’une telle rencontre entre les
délégations algérienne et marocaine permettra d’ouvrir
des perspectives nouvelles et de réfléchir sur les méthodes
et mécanismes aptes à renforcer les contacts et la coopération,
notre but étant de faire progresser notre démarche commune
dans la voie du rapprochement maghrébin”, a-t-il ajouté.
Le responsable algérien devait être reçu lundi,
à Tanger, par le roi Mohamed VI et avoir une entrevue avec le Premier
ministre marocain, M. Abderrahmane Youssoufi. Outre une séance de
travail entre les délégations parlementaires des deux pays,
le programme de cette visite prévoyait, également, des entretiens
avec plusieurs membres du gouvernement marocain dont le ministre chargé
des Affaires du Maghreb, le ministre de l’Intérieur et le ministre
chargé de l’aménagement du territoire.
BOUMAZA: PAS D’UNION ARABE SANS L’UNITÉ
DU MAGHREB
Lors d’une rencontre avec les membres de la colonie algérienne
vivant au Maroc, M. Boumaza a évoqué les relations algéro-marocaines,
en se déclarant optimiste quant au retour à une situation
normale.
La concorde que l’Algérie s’efforce de concrétiser à
l’intérieur de ses frontières, a-t-il relevé, doit
s’étendre également aux autres peuples du Maghreb, afin de
“nous permettre de vivre ce deuxième rêve non encore réalisé,
après celui de l’indépendance de l’Algérie, à
savoir la construction du Maghreb arabe”.
“L’union arabe ne peut se concrétiser sans l’union du Maghreb”,
a dit le responsable algérien, qui a rappelé le combat commun
du temps de l’Etoile nord-africaine.
L’EXIMBANK S’INTÉRESSE AU MARCHÉ MAGHRÉBIN
Les Etats-Unis accentuent leur offensive en direction du marché
maghrébin. Le lancement, il y a près de deux ans, du projet
de partenariat américano-maghrébin, plus connu sous l’appellation
“initiative Eizenstat”, du nom de son promoteur l’ancien sous-secrétaire
d’Etat, Stuart Eizenstat, dénote “l’importance stratégique”
que revêt cette région pour les Américains. Limitée
actuellement à la Tunisie, à l’Algérie et au Maroc,
cette action peut être étendue à la Libye, pour peu
que les relations entre Washington et Tripoli venaient à se normaliser,
affirmait dernièrement un responsable américain de passage
à Tunis.
Après la réunion tenue dans ce cadre en avril dernier,
à Washington, à un niveau ministériel, les responsables
de l’Eximbank, institution financière américaine chargée
du financement des exportations, poursuivent les rencontres dans les pays
maghrébins. En visite la semaine dernière en Algérie,
deux vice-présidents de cette institution ont eu des échanges
d’informations avec les banquiers et hommes d’affaires algériens.
Selon une source algérienne, l’Eximbank compte étendre son
intervention dans ce pays non seulement aux secteurs hors hydrocarbures,
dont ceux des transports et des télécommunications, mais
aussi au secteur privé.
Eximbank, dont la part de financement des exportations globales américaines
est à hauteur de 2%, prend en charge, notamment, la garantie des
crédits à l’exportation, à l’instar des compagnies
SACE (Italie) et COFACE (France), en couvrant les crédits à
court, moyen et long termes portant sur les exportations des équipements
(hors matériel militaire), produits agricoles et matières
premières.
Les produits éligibles à la garantie de cette institution
doivent être fabriqués aux Etats-Unis, avec un taux d’intégration
de 50% au minimum et transportés par un navire américain,
a précisé M. Bert N. Lomax, l’un des deux vice-présidents
de cette banque gouvernementale créée en 1934, lors d’une
conférence-débat à Alger. Le taux de couverture varie
entre 90 et 95% pour les risques commerciaux et de 100% pour les risques
politiques et ce, pour les contrats à court terme.
Concernant la prime de risque perçue par Eximbank pour les contrats
conclus avec l’Algérie, elle varie entre 7 et 7,5% (contre 2% pour
la Chine et 14% pour la Russie).
Ce taux a été jugé “excessif” par les chefs d’entreprises
algériennes, étant donné, ont-ils soutenu, que l’Algérie
est solvable et bon payeur.
Dans sa réponse, le représentant d’Eximbank a expliqué
que le taux de cette prime est le même que celui appliqué
par les autres compagnies de garantie des crédits à l’exportation
(COFACE, SACE...). Il a annoncé que ces organismes appartenant aux
pays de l’OCDE, vont se réunir en septembre prochain pour réévaluer
les primes de risque applicables à chaque pays avec la collaboration
du FMI et de la Banque mondiale. Sans trop s’avancer sur les résultats
de réévaluation du risque Algérie, M. Lomax a relevé
que les potentialités économiques de l’Algérie sont
énormes et que la prime de risque qui y est appliquée par
ces compagnies sera sûrement révisée à la baisse
dans les années à venir.
EXIMBANK: 700 MILLIONS À 1,2 MILLIARD
DE DOLLARS POUR DEUX ENTREPRISES ALGÉRIENNES
Pour ce qui est des projets en cours entre l’Algérie et Eximbank,
M. Lomax a annoncé que son institution va garantir des crédits
d’un montant global allant de 700 millions à 1,2 milliard de dollars
pour deux entreprises publiques algériennes.
Le premier crédit, d’un montant allant entre 500 millions et
un milliard de dollars, porte sur le financement d’un projet de la compagnie
algérienne d’hydrocarbures SONATRACH. Quant au second prêt,
il concerne le financement d’acquisitions d’aéronefs Boeing pour
le compte de la compagnie Air Algérie, pour un montant variant entre
200 et 250 millions de dollars.
Tout en soulignant les nombreuses possibilités de coopération
entre l’Algérie et les Etats-Unis, l’ambassadeur américain
à Alger, Cameron Hume, considère qu’outre la question sécuritaire,
le succès du passage de l’Algérie à l’économie
de marché est conditionné, impérativement, par l’amélioration
notamment des services bancaires, des assurances et des télécommunications
qui accusent un retard considérable.
REPRISE DES VOLS À DESTINATION DU GOLFE
La Libyan Arab Airlines (LAA) doit reprendre le 15 mai ses vols à
destination du Golfe, après huit ans d’interruption due à
l’embargo aérien imposé à la Libye.
Cette mesure a été suspendue le 5 avril 1999, après
la remise à l’ONU des deux suspects libyens de l’attentat de Lockerbie
(Ecosse) qui avait fait 270 morts en 1988 et dont le procès s’est
ouvert le 3 mai aux Pays-Bas, rappelle-t-on.
Selon une source proche de la LAA, cette reprise sera marquée
par le rétablissement des vols entre Tripoli et Dubaï (Emirats
Arabes Unis), considérée comme une plaque tournante du commerce
dans le Golfe. La compagnie libyenne assurera trois liaisons hebdomadaires
entre ces deux villes.
Le président de la LAA, M. Mohamed Abassim, avait indiqué
récemment que, du fait de l’embargo, la flotte de la compagnie a
été endommagée. Celle-ci compte 27 avions dont des
Boeing 727 et des Fokker. En outre, les équipements de navigation
aérienne ont été rendus défectueux en raison
du manque de pièces de rechange. Selon Tripoli, les sanctions ont
entraîné un manque à gagner de trois milliards de dollars
pour la compagnie.
LA TUNISIE DIVERSIFIE SES PARTENAIRES
Forte d’atouts multiples, fruits d’une politique rationnelle et pragmatique
initiée depuis un peu plus d’une décennie, qui lui ont valu
le label de la crédibilité et de l’action sérieuse
et efficiente auprès des institutions régionales et internationales
les plus rigoureuses, la Tunisie devient un partenaire de plus en plus
prisé.
![]() Ben Ali en conversation avec son homologue portugais Jorge Sampaio. |
![]() (la “Jebbah”) prononçant un toast lors du dîner officiel offert en son honneur par le chef de l’Etat portugais. |
Le premier de ces acquis et non des moindres, voire l’essentiel, réside
dans ce climat de stabilité politique et social, sans lequel toute
œuvre de développement et de progrès devient aléatoire,
sinon impossible. Un congressman américain dernièrement en
visite en Tunisie, à la tête d’une délégation
parlementaire, n’a pas manqué de le souligner avec force. “La condition
sine qua non qui encourage tout promoteur à investir est d’abord
et avant tout, la stabilité; la Tunisie s’en prévaut et c’est
là un atout majeur”, a-t-il témoigné.
Grâce à cet atout, la Tunisie a pu accomplir dans les
divers domaines du développement, des performances remarquables
reconnues et saluées partout dans le monde: un taux de croissance
de près de 5% en moyenne au cours de la dernière décennie;
une classe moyenne représentant 80% de la population; un revenu
annuel par tête d’habitant multiplié par deux et demi, atteignant
actuellement 2.500 dollars (contre moins de 1.000 dollars en 1987); une
inflation ramenée à moins de 3%; un taux de scolarisation
de 99% ou encore un taux de pauvreté ramené à 6% (contre
40% dans les années 60); un pays où 80% des familles sont
propriétaires de leur logement; un taux d’électrification
et d’adduction d’eau potable qui dépasse les 90% et, conséquence
logique de toutes ces avancées conjuguées et autres, une
espérance de vie qui a atteint 72 ans.
Ces facteurs ajoutés à un climat sain empreint de dialogue,
de consensus et de stabilité, représentent “un bouclier qui
protège notre pays et le met à l’abri de toute forme de tension”,
relevait dernièrement le président Zein El-Abidine Ben Ali
dans une interview à l’agence portugaise de presse “Lusa”.
Les retombées de ce bilan éminemment positif n’ont pas
tardé à se faire sentir. De divers horizons et les offres
de partenariat sollicitent la Tunisie, qui n’en demeure pas moins attachée
à ses rapports privilégiés avec ses partenaires traditionnels.
Aussi, à la faveur du mouvement de libéralisation économique
et du courant de la mondialisation et de la globalisation qui envahissent
le monde, la Tunisie s’est-elle employée à diversifier ses
sources d’investissement et ses rapports de coopération pour en
tirer, légitimement, le meilleur profit, comme c’est du reste le
souci de tout pays.
Au début des années 90, le Japon devenait l’espace de
deux ans, le premier investisseur en Tunisie, supplantant, pour la première
fois, la France, son premier partenaire traditionnel. Qu’un géant
de l’envergure de ce pays du Soleil Levant s’engage aux côtés
de la Tunisie et lui ouvre les bras, en toute confiance, est significatif
en soi.
L’offensive tunisienne pour la diversification de ses partenaires s’est
poursuivie depuis, dans plusieurs directions, n’en négligeant aucune,
que ce soit le monde arabe ou l’Afrique, son environnement naturel, l’Europe,
l’Asie, l’Amérique du Nord ou Latine.
Les ressources humaines, le véritable capital de la Tunisie
et les législations favorables à l’investissement, encouragent
de plus en plus les partenaires de tous bords à accourir vers ce
pays cité comme étant un “havre de paix, de sécurité,
de stabilité et de quiétude” et où ses hommes et femmes
ont acquis la réputation du sérieux dans le travail et du
savoir-faire.
C’est ainsi qu’en 1999, le Portugal devenait à son tour le premier
investisseur étranger en Tunisie, en s’implantant notamment dans
le secteur des ciments, à coups de centaines de milliards. Le succès
éclatant qu’a connu ces derniers jours, la visite officielle effectuée
par le président Ben Ali dans ce pays, augure de perspectives encore
plus prometteuses pour conforter le partenariat tuniso-portugais.
Denièrement, la Banque européenne d’investissement (BEI)
apportait son témoignage de confiance et de crédibilité
à la Tunisie, en y inversant 50 millions d’euros dans des projets
de développement de l’industrie et de l’infrastructure. “Si nous
prêtons autant d’argent à la Tunisie, c’est parce que nous
considérons qu’elle a une capacité de gérer au mieux
les financements accordés”, soulignait le directeur des financements
en Méditerranée de la BEI, Jean-Louis Biancarelli, qui a
révélé par ailleurs que le niveau d’engagement de
son institution en Tunisie d’ici 2006 atteindra 450 millions d’euros.
La Grande-Bretagne est la dernière en date à accourir
en Tunisie. Elle y a injecté par le biais de British Gas (BG), 450
millions de dollars pour le développement de l’industrie du gaz.
BG l’un des plus importants investisseurs dans le secteur énergétique
tunisien, a placé déjà depuis plusieurs années,
600 millions de dollars, dans l’exploitation de deux champs gaziers dans
le sud tunisien.
Les perspectives s’annoncent plus optimistes encore avec la venue attendue
des investisseurs américains, à la faveur du projet de partenariat
américano-maghrébin plus connu sous le nom d’“Initiative
Eizenstat” qui prend progressivement forme, les promoteurs du pays de l’Oncle
Sam jugeant la région maghrébine d’une “importance stratégique”
et leurs homologues maghrébins accueillant ce projet comme étant
une opportunité “salutaire”.
LE PRÉSIDENT BEN ALI ET
LA PREMIÈRE DAME DE
TUNISIE OUVRENT LE FESTIVAL
NATIONAL DE LA FAMILLE
Pour le président tunisien Zein El-Abidine Ben Ali, la famille
constitue “la cellule de base” de la société, qui conditionne
dans une large mesure son évolution.
La Première Dame de Tunisie, Mme Leïla Ben Ali est désormais
connue pour sa “fibre sociale” et l’intérêt qu’elle porte
aux activités qui favorisent l’épanouissement des diverses
catégories de la société, qu’il s’agisse de l’enfance,
des mères, des personnes âgées ou de la famille dans
son ensemble.
Le président Zein El-Abidine Ben Ali et la
Première Dame de Tunisie entourant de leur
affection
et de leur sollicitude les enfants participant au
festival national de la famille.
Cette sollicitude s’est une nouvelle fois manifestée avec éclat,
lors de la célébration dimanche dernier du festival national
de la famille, eu égard au rôle que celle-ci assume dans l’éducation
des jeunes générations et l’édification d’une société
équilibrée et évoluée.
Le chef de l’Etat tunisien et son épouse ont présidé,
à cette occasion, une cérémonie haute en couleurs
et égayée par de multiples formations de jeunesse, dans le
cadre enchanteur du parc “Montazah Ennahli”, à l’Ariana, proche
banlieue de Tunis.
Ce festival était placé sous le signe “l’action municipale,
un effort continu pour la réalisation du bien-être familial”.
Le président Ben Ali et la Première Dame de Tunisie,
qui ont été accueillis à leur arrivée au parc
Ennahli, par les ministres des Affaires de la Femme et de la Famille et
de l’Environnement et de l’aménagement du territoire, Mmes Néziha
Zarrouk et Faïza Kéfi, ont assisté au début de
la cérémonie au salut du drapeau, au son de l’hymne national
exécuté par la chorale d’enfants El-Merrikh, puis à
un spectacle animé par la troupe de majorettes de la ville de Sousse,
avant de visiter une exposition documentaire sur les réalisations
municipales au profit de la famille.
Le couple présidentiel s’est informé de l’évolution
enregistrée par les projets initiés par le chef de l’Etat
dans les zones municipales, projets qui traduisent le souci du président
Ben Ali de promouvoir les conditions favorables à l’épanouissement
de la famille tunisienne où qu’elle se trouve et de lui assurer
les commodités essentielles à même de lui garantir
une vie digne et sereine. L’exposition donnait également un aperçu
des programmes de réhabilitation des quartiers populaires illustrant
l’approche éminemment humaniste, civilisationnelle et sociale du
président Ben Ali.
Y figuraient aussi des tableaux et graphiques ayant trait aux programmes
et projets municipaux dans les différents gouvernorats du pays,
dans les domaines de l’environnement, de l’amélioration de l’hygiène
et de l’esthétique des villes tunisiennes, outre la création
d’espaces verts.
Le président et son épouse ont ensuite visité
les ateliers d’animation organisés dans le cadre de ce festival.
IMPORTANTE FOIRE COMMERCIALE BRITANNIQUE À TRIPOLI
Une foire commerciale britannique, la plus importante depuis la levée
des sanctions contre la Libye en avril 1999, s’est ouverte dernièrement
à Tripoli.
D’une durée de quatre jours, cette manifestation économique
a vu la participation directe de soixante firmes et organismes britanniques,
dont le géant anglo-néerlandais Royal Dutch/Shell et le British
Gas ainsi que le groupe automobile Rover. Quelque 30 autres entreprises
et établissements britanniques y ont pris part en exposant des produits
ou des documents sur leurs activités.
L’ambassadeur de Grande-Bretagne à Tripoli, Richard Dalton,
a souligné, dans une allocution, que l’organisation de la foire
marquait “un nouveau départ de la coopération” bilatérale”,
estimant que “la rupture entre les deux pays a duré plus que nécessaire”.
Il a ajouté que les entreprises britanniques proposaient des
partenariats à la Libye, dans les domaines aussi divers que le pétrole,
le gaz, l’aviation, les communications et l’éducation.
Shell avait annoncé fin avril des pourparlers sur l’exploration
et le partage de la production de pétrole avec la Libye.
Le secrétaire général du Foreign Office, Sir John
Kerr, a effectué le 26 avril, une visite en Libye quelques jours
avant l’ouverture du procès des deux Libyens suspectés d’avoir
fait exploser un Boeing de la PanAm en décembre 1988 au-dessus de
la ville écossaise de Lockerbie, causant la mort de 270 personnes.
Le réchauffement des relations entre Londres et Tripoli est
dû en partie au compromis conclu en avril 1999 entre la Grande-Bretagne,
les Etats-Unis et la Libye, à la faveur d’une double médiation
saoudienne et sud-africaine, qui avait abouti à la remise par Tripoli,
sous la supervision de l’ONU, des deux suspects libyens à la justice
écossaise et à la levée des sanctions internationales
contre la Libye.