Evénements de la semaine
CONGRÈS DES HOMMES D’AFFAIRES ÉMIGRÉS: QU’EN EST-IL DE L’ULCM?
En ouvrant le premier congrès des hommes d’affaires émigrés, le président Salim Hoss (notre photo) a émis le souhait que ces assises se transforment en une institution appelée à siéger une fois par an à Beyrouth. Mais le chef du gouvernement a passé sous silence l’ULCM qui devrait, normalement, prendre en charge pareilles conférences et veiller à l’application de leurs recommandations.
 
 

Les Libanais ont accueilli avec joie la tenue, cette semaine à Beyrouth, du congrès des hommes d’affaires émigrés. Au nombre de cinq cents, ceux-ci ont fait montre de bonnes dispositions à l’égard de la mère-patrie, se disant prêts à y investir et à financer des projets d’équipement et de développe-ment dont les différentes ré-gions libanaises ont un pressant besoin dans cette période marquée par un marasme économique n’ayant épargné aucun secteur productif.
Nous avons apprécié l’inter-vention du chef du gouverne-ment qui, dans son discours inaugural, a préconisé “la trans-formation du congrès en une institution accordant l’intérêt qu’ils méritent aux problèmes concernant les Libanais d’outre-mer et appelée à tenir une session annuelle au Liban.
A ce propos, M. Adnan Kassar, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Beyrouth, a fait état de grandes possibilités d’investissement et du souci de l’Etat de préserver le régime libéral et l’initiative privée, tout en assurant la complémentarité des secteurs public et privé”.
Tout cela est fort beau. Cependant, dans son discours, le président du conseil a totalement ignoré l’Union libanaise culturelle mondiale (ULCM), censée être à l’origine et au centre de pareilles assises en coordonner les travaux et veiller, ultérieurement, à l’application des recomman-dations qu’adopteront les congressistes.
A notre connaissance, une commission ad hoc avait été chargée de relancer l’ULCM en procédant à la refonte de ses statuts et à la réunification de ses cadres, surtout au niveau du secrétariat central.
A notre modeste avis, l’Union devrait être remise sur pied et reprendre un nouveau départ, car cette association mondiale devant regrouper tous les émigrés libanais partout où ils vivent, a justement pour rôle de mobiliser la diaspora en faveur du Liban et de ses causes.
Maintes fois dans le passé, proche et lointain, elle a contribué à la reconstruction de secteurs ayant souffert de la guerre et des raids israéliens. D’ailleurs, le président Hoss l’a remerciée d’avoir aidé, par ses donations, à la réhabilitation des sous-stations électriques qui avaient été prises comme cible par l’aviation ennemie.
Le congrès des hommes d’affaires émigrés devait clôturer hier (jeudi) ses délibérations et voter les recommandations finales dont nous ignorons la teneur au moment de mettre sous-presse.
Nous espérons que l’ULCM et ses problèmes n’auront pas été occultés et que les cougressistes auront pris en ce qui concerne l’Union, des décisions de nature à la sortir de sa léthargie. 


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