ET MAINTENANT, AU TRAVAIL...

par EDOUARD BASSIL
Deux semaines c’est, croyons-nous, plus que suffisant pour célébrer la “libération”. Et, aussi, pour livrer à l’Armée les “prises de guerre” que la Résistance promène du Sud au Nord, en passant par la capitale; jusqu’à Basta et Achrafieh...
Il faut, à présent, nous remettre au travail sérieux, afin de trancher tant de problèmes inextricables qui attendent leur règlement. D’autant que d’autres questions litigieuses s’y sont greffées, ces dernières semaines, dont celles des réfugiés palestiniens,, de la présence militaire syrienne, du jugement des membres du l’ancienne milice lahdiste, sans oublier le déploiement de l’Armée dans la région frontalière.
Ces questions succitent des polémiques qui enveniment l’atmosphère, tout en entretenant le doute dans les esprits et des appréhensions, du reste justifiées, quant à l’avenir. “De quoi demain sera-t-il fait?”, se demande l’homme de la rue face à tant d’antagonismes qui embrouillent la scène intérieure, alors que le conflit autour du tracé frontalier est appelé à s’envenimer davantage, Ehud Barak menaçant de nouvelles “représailles musclées” si la sécurité d’Israël était compromise.
Pour continuer à bénéficier du soutien de ses partenaires de la Ligue - ils le lui ont promis, cette semaine, au Caire après Beyrouth et Palmyre - et des pays amis, le Liban doit s’aider lui-même. Se décidera-t-il, enfin, à le faire?
Et les Libanais se mettront-ils au travail productif, avant qu’il ne soit trop part, en cessant de discuter du sexe des anges? 

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