“JE HAIS LES PLEUREURS...”
Ils sont nombreux les pleureurs et les inconsolés! A qui va montrer un plus grand chagrin, une plus grande douleur. Les mots sont insuffisants pour décrire les scènes de lamentation, de désespoir, de déchirement et de gémissement. Mieux vaut laisser aux psychologues et aux psychiatres l’étude de l’hystérie collective qui saisit un peuple. Il faut, pourtant, reconnaître que la première personne concernée a fait preuve d’une grande dignité, d’une maîtrise et d’un flegme qui suscitent le respect. Bachar a, sans doute, appris en Angleterre l’art de dissimuler et de contrôler ses émotions. |
HEUREUSEMENT, IL Y A LE SPORT
Jamais les “dish” et les câbles n’ont été aussi
populaires au Liban.
Il faut admettre que, comme toujours, ce sont les plus démunis
qui ont pâti de la décision officielle de supprimer tous les
programmes de télévision, excepté ceux de musique
classique, de nouvelles et de prières.
Car les Libanais d’un certain niveau, en général, ne
regardent pas ou fort peu les chaînes locales sauf, bien entendu,
ceux qui ne souscrivent pas à un satellite quelconque.
Les autres Libanais ont pu suivre les matches de football de l’Euro
2000, en premier, le tournoi de tennis de Roland Garros et, bien entendu,
une multitude de programmes.
Alors pour quelles raisons, ôter aux citoyens pauvres leur seul
délassement et leur unique distraction? Ces malheureux, eux, n’ont
ni magnétophone, ni chaîne câblée, rien pour
les distraire de leur misère. Trois jours, jusqu’après les
funérailles auraient suffi.
Pourquoi le Liban doit-il être toujours plus royaliste que le
roi?
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POURQUOI LE “BALLON AU PIED”?
Le football est, incontestablement, le sport le plus répandu
de ces cent dernières années. Mieux, il est le sport populaire
par excellence. Des centaines de millions de spectateurs s’intéressent,
passionnément, sur les stades ou à la télévision,
aux matches qui se déroulent un peu partout sur les cinq continents
et se tiennent rigoureusement au courant de leurs résultats.
Chaque joueur et chaque spectateur savent que ce sport, remis en honneur
il y a un peu plus d’un siècle, a conquis en l’espace de quelques
décennies le monde entier, en partie grâce à la télévision.
Pourtant, les jeux préférés des Britanniques restent
jusqu’au début du XXème siècle l’aviron, le cricket
et le rugby.
Le rôle de Collège de Rugby, ville de Grande-Bretagne
sur l’Avon, là où naquit le rugby en 1823, a été
déterminant pour le football. Le cour de ce collège étant
pavée, les joueurs couraient toujours le risque de se blesser aux
mains; c’est pour cette raison qu’ils abandonnèrent de plus en plus
les “interventions manuelles”, jusqu’au jour où il fut convenu de
ne plus jouer qu’avec les pieds. La “Football Association” fixa, alors,
les règles définitives du jeu.
Ainsi est né le football moderne.
***
UNE HISTOIRE DE POMME ET D’AMOUR
Les agriculteurs se plaignent au Liban de la mévente de leurs
fruits et, tout spécialement, des pommes.
Il y aurait, pourtant, de nombreuses solutions, pourvu que l’on y mette
un peu de bonne volonté.
Outre les confitures et l’assèchement de ces fruits, il
suffirait, du moins pour les fruits non salissants, de suivre l’exemple
de la grande firme Leo Burnett.
Sait-on que dans toutes les agences du monde de Leo Burnett, un grand
bol ou un panier de pommes, accueillent les visiteurs et les employés
sur une table à la réception? Tous sont invités à
croquer non seulement leurs pommes quotidiennes, mais autant de pommes
qu’ils le désirent.
Comment a commencé cette histoire de pomme chez Leo Burnett?
C’est le 5 août 1935, par une chaude journée, au milieu
de la “Grande Dépression “aux USA, que Leo Burnett inaugure son
agence avec ses huit associés. Pour décorer les bureaux,
outre les fleurs, il décide d’offrir des pommes aux visiteurs.
Quand le tout Chicago est mis au courant du fait, nombreuses sont les
personnes qui se rendent à la nouvelle agence de publicité,
pour y déguster les pommes succulentes.
Certains journalistes ne manquent pas d’ironiser et de commenter que
“si maintenant Leo Burnett offre des pommes, il ne se passera pas beaucoup
de temps avant qu’il soit obligé de vendre des pommes sur le trottoir.”
Mais Leo Burnett est un visionnaire et un optimiste incorrigible.
Il continue à offrir des pommes. Les années passent et
lui donnent raison. Il réussit brillamment. Aujourd’hui, Leo Burnett
est une des plus grandes agences de publicité avec un chiffre d’affaires
de plus de sept milliards de dollars par an.
Depuis ce jour de 1935, les pommes n’ont jamais manqué, même
un jour, sur la table de réception des agences de Leo Burnett dans
le monde. Visiteurs et personnels sont invités à se servir,
même dans les pays où les pommes sont importées si
le pays n’en produit pas!
Au cours de ces dix dernières années, le bureau de Chicago
a offert plus de trois millions de pommes. Et chaque jour ouvrable rien
que dans l’agence de Chicago, 1.500 pommes sont croquées avec délices.
Alors, si en sus des fleurs qui décorent, (si peu, malheureuse-ment)
au Liban quelques rares bureaux, on y ajoutait de bons fruits du terroir
(non salissants): (bananes, raisins, abricots, etc...) comme les pommes,
pas mal de problèmes agricoles seraient réglés.
Tout comme l’œuf de Colomb, il suffisait d’y penser.
LE CHIEN DALTONIEN?
Lu dans un grand hebdomadaire que le chien est daltonien. Mais on peut se poser la question: Quel test a-t-on fait passer aux chiens pour aboutir à ce résultat? Comment le chien a pu exprimer qu’il ne distinguait pas entre les couleurs rouge et verte? Ce serait intéressant à savoir. |