LE PRÊT-À-PORTER EN SUPER FORME

Cette saison et pour la plus grande joie de tous, c’est la parisienne qui est de retour. Jouant de la mode, l’air de ne pas y toucher, elle sait jongler avec des trucs improbables.
 

Christian Lacroix s’est inspiré de 
l’univers du cirque.

La sulfureuse Jerry Hall pose 
pour Westwood.

Quand mohair et paillettes font 
bon ménage chez Ungaro.

Impertinents, surprenants les défilés de prêt-à-porter automne-hiver 2000-2001 mettent en scène une jeune femme qui aime les outrances et le clinquant. Partout, des tops amples blousant à la taille, de manches chauve-souris, des sangles ceinturant les hanches. La géométrie règne jusque dans les structures des vêtements. Coupés en biais, les volumes larges dessinent des robes cocons, tout en rondeurs. Retour, aussi, du matelassé repris en petits imprimés trompe-l’œil chez certains couturiers. Les motifs se font, aussi, graphiques avec la célébration des écossais, des losanges...
 

Un maxi-collier suffit pour le haut - Ungaro.

Motif géométrique et superposition 
pour Yamamoto.

En hiver, le soir tombe tôt. Dès lors, la robe habillée s’enfile dès le matin et la brillance se porte à toute heure, paillettes, fanfreluches et accessoires y compris. Certains créateurs réinterprètent leur classique, d’autres travaillent les coupes anguleuses, certains stylistes ne jurent que par les vêtements colorés, frais ou cherchent à décliner la même silhouette dans une couleur différente. Une chose est sûre à la rentrée: la femme sera joliment surhabillée ou encore très sexy en s’ancrant dans le quotidien.


Home
Home