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La Revue du Liban consacre régulièrement des pages illustrées aux pays du maghreb arabe. Cette rubrique hebdomadaire couvre les événements politiques, économiques, sociaux et culturels de la tunisie, du maroc, de l’algérie, de la libye et de la mauritanie.

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A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la Presse et dans le cadre du suivi des préoccupations des professionnels de ce secteur, le président Zein El-Abidine Ben Ali a rencontré, dernièrement, les présidents de l’Association des journalistes tunisiens (AJT) et de l’Association tunisienne des directeurs de journaux (ATDJ), ainsi que plusieurs directeurs de quotidiens et d’hebdomadaires du secteur privé.
Le président de la République a réaffirmé, au début de cette rencontre, que la liberté de la Presse est l’une des constantes et des orientations de la Tunisie, eu égard au rôle qu’assume l’information et qui consiste à éclairer l’opinion publique sur la véracité des faits et à combattre les rumeurs et les contre-vérités, tout en faisant preuve d’objectivité et en se conformant à l’éthique et à la déontologie de la profession.
Le chef de l’Etat a souligné la nécessité, pour l’information nationale, de s’acquitter pleinement de sa mission, afin de contribuer au renforcement du rayonnement de la Tunisie à l’extérieur et de mettre en valeur les succès et réalisations qu’elle accomplit dans les divers domaines.
La rencontre a, en outre, permis au chef de l’Etat de prendre connaissance des préoccupations des journalistes. Elle a fourni, également, aux participants l’opportunité d’évoquer, de manière franche et exhaustive, toutes les questions ayant trait au secteur de l’information et les moyens de concrétiser l’appel du président de la République pour la promotion de ce secteur, afin qu’il soit en harmonie avec les mutations que connaît la société tunisienne et réponde aux aspirations de l’opinion publique nationale à une information moderne et évoluée.
Après un large tour d’horizon sur l’ensemble de ces questions, le chef de l’Etat a ordonné la création d’une commission comprenant les participants à cette rencontre, en vue d’étudier les préoccupations du secteur et de faire des propositions dans ce sens au président de la République.
Le président Zein El-Abidine Ben Ali a, également, ordonné d’associer les présidents de l’AJT et de l’ATDJ aux travaux de la commission de révision du code de la Presse et de lui présenter les suggestions de cette commission.
Au cours de la rencontre, les directeurs de journaux ont fait part de leur vive indignation devant la campagne tendancieuse menée par certains médias français contre la Tunisie.

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a appelé les musulmans à “faire triompher l’Islam en Afrique”, lors d’un grand meeting dans le stade Charles De Gaulle de Porto-Novo (30 km au sud de Cotonou/Bénin).
“L’Afrique doit se débarrasser de la religion du colonisateur. Le Christianisme a été apporté en Afrique pour nous dominer. Vous devez redoubler d’ardeur et faire triompher l’Islam”, a dit le colonel Kadhafi devant une foule en liesse de quelque 15.000 personnes, musulmans pour la plupart.
Le président béninois, le général Matthieu Kérékou, lui-même chrétien et les membres du gouvernement ont assisté au rassemblement.
Le guide de la révolution libyenne a fait valoir que “l’Islam ne reconnaît ni la violence, ni la haine, c’est la religion du droit. Il n’y a pas d’hostilité chez nous”, a-t-il ajouté.
Le NÞ1 libyen s’était rendu au Bénin pour une visite d’amitié et de travail de 72 heures, à l’issue du 36ème sommet de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) qui a adopté à Lomé un accord d’Union africaine visant à terme à réaliser le projet des Etats-Unis d’Afrique ambitionné par le numéro un libyen.
“Tous les Africains doivent transformer l’Afrique en un seul foyer, sans frontière ni barrière”, a lancé le colonel Kadhafi.

Une convention de coopération maroco-mauritanienne en matière d’équipement a été signée, récemment, par le ministre marocain de l’Eqbuipement et son homologue mauritanien.
Cette convention, signée lors de la première réunion de la grande commission mixte, tenue à Nouakchott en juin dernier, vise à renforcer la coopération dans un domaine vital pour le développement socio-économique des deux pays et ce, à travers un partenariat relatif à la construction de la route reliant Nouakchott – Nouadhibou, sur une longueur de 470 km. La coopération entre les deux pays maghrébins voisins en matière d’équipement remonte au mois de mars 1990, date du jumelage des ports de Nouakchott et de Casablanca. Ce jumelage est concrétisé par une assistance technique soutenue au port autonome sus-mentionné.

Dix-sept volontaires américains vont prendre part au projet assistance et conseil à l’entreprise dans le secteur de l’artisanat initié, conjointement, par le secrétariat d’Etat marocain chargé de l’artisanat et le Corps de la paix des Etats-Unis d’Amérique (Peace Corps).
Selon un communiqué rendant compte des entretiens qui ont lieu récemment à ce sujet, à Rabat, entre M. Hassan Maâouni, secrétaire d’Etat du royaume chargé de l’artisanat et Mme Barbara A. Durr, directrice de Peace Corps, la mission de ces volontaires consiste à assister les jeunes artisans à créer leur propre entreprise.
Ils devront, également, apporter conseil et appui aux entreprises existantes pour une gestion rationnelle qui tient compte de la qualité et du design, en adaptant l’offre du produit artisanal à la demande des consommateurs. Le projet assistance et conseil à l’entreprise dans le secteur de l’artisanat dont bénéficiaient déjà plusieurs villes du Maroc, sera étendu à seize autres préfectures et provinces du royaume, a annoncé par ailleurs le communiqué.
Au cours de la rencontre, M. Maâouni a souligné le rôle de l’artisanat dans le renforcement du tissu socio-économique marocain et mis l’accent sur l’importance de la promotion des PME.
Peace Corps a opéré pour la première fois au Maroc en 1963. 3.000 volontaires de cette ONG ont contribué notamment au développement de plusieurs zones montagneuses et à l’adduction d’eau potable en milieu rural.

Une délégation parlementaire s’est rendue dernièrement en Libye pour plaider en faveur de six Bulgares accusés d’avoir volontairement contaminé par le virus du Sida 393 enfants libyens.
Au cours de cette visite, le président du parlement bulgare, Yordan Sokolov, accompagné de cinq députés, devait s’entretenir avec des responsables libyens de cette accusation portée contre cinq infirmières et un médecin bulgares.
“Nous informerons les parlementaires libyens du désir et de l’espoir de la Bulgarie que le procès soit équitable et transparent, pour que la vérité soit établie sur cette grande tragédie”, a déclaré Yordan Sokolov à son départ de l’aéroport de Sofia.
Il a de même formulé l’espoir que cette visite contribuera au développement de relations “bonnes et amicales” entre la Bulgarie et la Libye où travaillent actuellement plus de 6.000 Bulgares.
Le médecin et les infirmières bulgares sont accusés par Tripoli d’avoir délibérément infecté avec le virus du Sida 393 enfants libyens, dont 23 sont déjà décédés. S’ils sont reconnus coupables d’assassinat, les accusés risquent la peine de mort.
Leur procès, ouvert le 7 février et reporté à quatre reprises, doit reprendre le 17 septembre.

La Banque africaine de développement (BAD) vient d’approuver un allègement de la dette de 104 millions de dollars en faveur de la Mauritanie, a annoncé un communiqué de la banque diffusé à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Cette somme est une partie de l’enveloppe de 1,1 milliard de dollars que la Mauritanie va obtenir de ses créanciers externes dans le cadre de l’allègement de sa dette.
La Mauritanie est l’un des deux premiers pays à avoir bénéficié d’un allègement de la dette de la part du groupe de la BAD, en vue de l’aider dans ses efforts visant à lutter contre la pauvreté.
Lors d’une récente réunion tenue à Paris, les représentants des Etats participant au Fonds africain de développement (FAD) ont assuré la BAD de leur implication effective dans ce programme, réaffirmant ainsi leur engagement à y apporter un appui financier substantiel.
L’assistance apportée à la Mauritanie intervient en reconnaissance du vaste programme de stabilisation économique et de réformes structurelles mis en œuvre depuis 1985.
La performance macro-économique de la Mauritanie s’est améliorée depuis le milieu des années 1990, avec un taux réel de croissance de 4,7% en moyenne par an. Les progrès réalisés ont été relayés par l’adoption d’une série de réformes dans les secteurs économiques et sociaux, ainsi que par un effort particulier dans la lutte contre la pauvreté.

Manifestant la sollicitude constante qu’il voue à l’enfance, le président Zein El-Abidine Ben Ali a visité, dernièrement, en compagnie de son épouse, Mme Leila Ben Ali, le “centre 7 novembre” de colonies de vacances à Hammamet, station balnéaire à 60 km à l’est de Tunis.
Ce centre est spécialisé dans l’accueil des enfants des zones défavorisées qui ont bénéficié des interventions du Fonds de solidarité nationale, plus connu sous l’appellation de Fonds 26/26, pour leur permettre de passer une période de détente et de vacances et de profiter des diverses activités de loisirs et de formation qui y sont organisées.

Après avoir dévoilé la plaque commémorant l’inauguration de ce centre créé à l’initiative du chef de l’Etat tunisien, le président Ben Ali et la Première Dame de Tunisie ont pris connaissance des diverses composantes du centre pouvant accueillir 120 enfants âgés de 7 à 14 ans. Outre les dortoirs, il comprend des espaces pour la restauration, la détente, le sport, l’animation éducative et de loisirs. Pour l’actuelle saison estivale, 800 enfants, en provenance des différentes régions du pays, s’y relaieront, encadrés par un groupe d’animateurs, d’éducateurs et de formateurs.  Le couple présidentiel s’est intéressé, à cette occasion, à la nature des activités culturelles et éducatives dispensées par le centre, notamment par le biais des techniques multimédias, avant d’assister à des tableaux de chants et des séquences théâtrales exécutés par les enfants.
Cette visite a été l’occasion pour le chef de l’Etat tunisien et son épouse d’entourer de leur affection les enfants vacanciers et de s’enquérir de leurs conditions de séjour. Le président Ben Ali a donné des instructions en vue de doubler la capacité d’accueil du centre, pour permettre à un plus grand nombre d’enfants de bénéficier de ses prestations à partir de l’été prochain.

Fermement attaché à l’idéal maghrébin dont il a fait l’une des priorités de son action, le président Zein El-Abidine Ben Ali poursuit son offensive tous azimuts pour la relance de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), fort en cela d’une conviction, partagée du reste par ses pairs maghrébins, que l’édification de cette entité sous-régionale est un impératif stratégique incontournable à l’ère de la mondialisation et des regroupements régionaux et internationaux, qui ne laissent pas de place aux pays qui agissent isolément. Autre facteur qui milite en faveur du rôle moteur que joue le président tunisien à cet effet: la Tunisie non seulement n’a aucun contentieux avec ses partenaires du Maghreb mais, bien au contraire, entretient de bonnes relations aussi bien avec l’Algérie, le Maroc, la Libye et la Mauritanie, ce qui la place en bonne position pour “influer favorablement” sur le cours des choses, comme l’a fait remarquer l’envoyé spécial du roi Mohamed VI lors de sa récente visite à Tunis.

Les rapports de coopération entre la Tunisie et la Libye et les perspectives de leur renforcement, notamment en matière d’investissement et de projets de partenariat, ont été au centre d’un entretien, dernièrement, à Tunis, entre le Premier ministre tunisien, M. Mohamed Ghannouchi et le PDG de l’agence libyenne des investissements extérieurs, M. Mohamed Ali El Houij.
Les deux parties ont examiné, au cours de l’entrevue, les moyens et mécanismes à mettre en place pour financer les projets communs convenus entre les deux pays et créer des sociétés mixtes de production et d’exportation.
Elles ont également décidé d’intensifier les contacts et rencontres entre hommes d’affaires et promoteurs tunisiens et libyens afin d’identifier de nouveaux projets communs et de renforcer l’interdépendance des intérêts et le processus de complémentarité.
Par ailleurs, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée, dernièrement, à Tunis, MM. Habib Ben Yahia, ministre tunisien des Affaires étrangères et Ali Abdessalem Triki, secrétaire du comité populaire (ministre) libyen pour l’unité africaine, ont signé le procès-verbal sanctionnant les entretiens tuniso-libyens qui ont eu lieu à l’occasion de la visite de M. Triki en Tunisie.
Il ressort du document que ces entretiens ont porté sur l’examen des relations bilatérales et leurs perspectives, à la lumière des résultats de la visite effectuée début juin dernier par le président Zein El-Abidine Ben Ali en Libye, visite qui avait illustré “la volonté commune de hisser les rapports entre les deux pays aux plus hauts niveaux, de mettre en place un partenariat agissant et de renforcer l’imbrication des intérêts dans le cadre d’une approche prospective”.
Les deux parties, ajoute le document, se sont accordées à promouvoir et enrichir la coopération commerciale conformément aux instructions des dirigeants des deux pays. Elles ont par la même occasion, exprimé leur satisfaction des progrès accomplis dans la réalisation des grands projets convenus, notamment dans le domaine énergétique.
Les délégations tunisienne et libyenne se sont en outre penchées sur les moyens propres à faciliter la concrétisation des grands projets communs de la nouvelle génération afin de conforter davantage les opportunités de complémentarité dans les divers domaines.
Le procès-verbal indique d’autre part que les deux parties ont convenu de poursuivre la concertation au sujet des questions d’intérêt commun et d’intensifier les rencontres périodiques alternativement à Tunis et à Tripoli.
La Libye est le premier partenaire économique et commercial de la Tunisie à l’échelle du Maghreb, du monde arabe et de l’Afrique. De plus de 500 millions de dollars en 1999, le volume des échanges entre les deux pays devrait atteindre 700 millions de dollars cette année.
Lors de leur dernière rencontre, le président Ben Ali et le colonel Kadhafi ont décidé de les porter à un milliard de dollars.