Le jeune monarque a adopté la manière directe dans le
soin porté à l’Administration, afin de faciliter la vie des
citoyens, loin des rouages de la bureaucratie suivie jusque-là.
Il a, ainsi, entrepris toutes sortes de réformes intérieures
afin de consolider la démocratie et de promouvoir les droits de
l’homme dans le but de poursuivre le processus entamé et orienté
par feu le roi Hassan II, devenant, par ses réalisations, le digne
successeur de son père.
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UNE DATE HISTORIQUE
Aussi, le premier anniversaire de l’accession du roi Mohamed VI au
trône, constitue-t-il une occasion de rappeler ses principales réalisations
politiques, économiques et sociales ayant permis au Maroc de renforcer
son immunité et sa position dans le monde.
Le 30 juillet 1999 est la date historique de la naissance d’un nouveau
royaume sous l’aile protectrice d’un roi ayant reçu le flambeau
des mains de son père.
Le roi actuel est déterminé à poursuivre le processus
d’évolution et de développement pour le bien du peuple marocain,
“dans toutes ses composantes et classes sociales, notamment celles les
plus défavorisées qui bénéficient de mon attention
particulière et de mon affection”, comme il l’a dit dans son premier
discours du trône.
C’est, d’ailleurs, à cette fin qu’il a créé la
“Fondation Mohamed V pour la solidarité” (en exécution de
la volonté paternelle), laquelle s’occupe des personnes nécessiteuses
et des handicapés, le jeune roi lui accordant, en outre, son appui
total.
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L’IMPACT DES RÉFORMES
D’autre part et suivant la coutume instaurée par ses prédécesseurs,
le roi Mohamed VI a tenu à rendre visite à ses fidèles
sujets dans toutes les régions du royaume, pour s’enquérir
de leurs besoins ouvrant, ainsi, de nouveaux horizons au développement,
à l’intégration avec son peuple et au désir commun
de prospérité et d’avancement, l’écho des énormes
réformes qu’il a entreprises ayant eu leur impact à l’intérieur
et à l’extérieur du pays.
Ainsi et vu l’attachement du roi Mohamed VI et à travers lui,
celui du peuple marocain, “au régime de la monarchie constitutionnelle,
au multipartisme, au libéralisme économique, à la
politique de décentralisation, au respect des droits de l’homme
et des libertés individuelles et collectives ainsi qu’à la
sauvegarde de la sécurité et de la stabilité pour
tous”, Sa Majesté a inauguré son mandat en lançant
une nouvelle conception du pouvoir, “reposant sur le soin et l’attention
portés aux intérêts publics, aux affaires locales et
aux libertés individuelles et collectives, à la sécurité
et à la stabilité, à la gestion des affaires locales
et à la sauvegarde de la paix sociale”.
A cet effet et conformément à la nouvelle conception
du pouvoir, le roi Mohamed VI a ordonné la mise sur pied d’une commission
royale pour le suivi des affaires du Sahara, composée d’habitants
de la région, de personnalités civiles et militaires, dans
le but de se pencher sur les affaires des provinces du Sud du pays.
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Tout comme il a ordonné la création d’un organisme d’arbitrage
indépendant, parallèlement au Conseil consultatif pour les
droits de l’homme afin de déterminer sur avis du conseil consultatif
les indemnités de réparation des dommages matériels
et moraux des victimes et des ayants droit qui ont fait l’objet d’arrestations
abusives ou qui ont été portées disparues.
Par ailleurs, le roi a autorisé le retour au Maroc d’Abraham
Serfati, opposant juif marocain et a levé la résidence forcée
à laquelle était soumis M. Abdel-Salam Yassine, président
de l’Association musulmane pour la Justice et la charité.
Le roi Mohamed VI a accordé un intérêt particulier
aux affaires des résidents marocains à l’étranger,
œuvrant en vue d’aplanir les difficultés qu’ils rencontrent et de
renforcer leur attachement et leur appartenance à leur mère-patrie;
il a ordonné de simplifier les formalités administratives,
d’assurer les transports et l’accueil de ceux-ci, notamment les handicapés
d’entre eux, en faisant intervenir la Fondation Mohamed V pour la solidarité,
parallèlement à l’action de la Fondation Hassan II pour les
Marocains résidant à l’étranger.
Confortant la série de réformes engagées par feu
son père sur les plans économique, financier, légal
et de l’imposition et écartant les entraves à l’investissement
que rencontre le secteur privé national ou étranger, le roi
Mohamed VI a constitué une commission d’experts qu’il préside
lui-même, visant à encourager l’investissement et a créé
le Fond Hassan II pour le développement et l’équipement afin
d’investir les revenus de la privatisation de la deuxième Ligne
du téléphone portable dans des projets économiques
et sociaux.
Le souverain marocain a encore confié au Fond Hassan II un rôle
de pionnier aux côtés des promoteurs économiques des
secteurs public et privé, afin de faciliter la participation des
capitaux privés à une association à long terme avec
la prise en considération des répercussions positives sur
le développement, l’embauche, la technologie et l’activation de
l’économie, en réduisant les séquelles de la sécheresse
notamment en milieu rural et en compensant ses conséquences néfastes
sur le revenu et le travail.
Ainsi et depuis son investiture, le jeune monarque a tenu et a su exploiter
au mieux le capital que lui laissait son défunt père; à
en forger “les outils et les instruments conformément aux données
des changements survenus tant à l’intérieur que sur le plan
régional et à veiller à son renouvellement constant,
afin qu’il soit au service de notre projet social, démocratique
et moderne”, de façon à renforcer la position du Maroc en
ce début du IIIème millénaire. De même et pour
asseoir la position internationale du Maroc comme Etat pionnier et facteur
de stabilité et de paix dans son environnement et son espace maghrébin,
arabe, musulman, euro-méditerranéen, africain et américain
et afin de donner aux relations extérieures un souffle nouveau,
le roi Mohamed VI a effectué plusieurs visites aux pays frères
et amis, dont l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Tunisie, l’Egypte,
l’Italie, la France et les Etats-Unis.
Le Maroc dans ses frontières authentiques.
Tout comme il a su exploiter les pourparlers effectués avec les
chefs d’Etat et les personnalités étrangères qui ont
visité le Maroc, au profit du renforcement des relations et de coopération
entre le royaume marocain et ces Etats.
Par ailleurs, dans un souci de solidarité et pour appuyer l’axe
sud/sud qui constitue pour le Maroc la pierre angulaire assurant les besoins
principaux des peuples africains, le souverain marocain a annulé
toutes les dettes des pays africains moins développés envers
le Maroc et a levé les obstacles douaniers sur les produits importés
de ces pays, lors du sommet afro-européen d’avril dernier au Caire.
Egalement et en sa qualité de président de la Commission
de Jérusalem, le jeune roi a convoqué à la première
réunion du Conseil administratif de l’agence “Beit Mal Al-Qods”
créé par Hassan II, au cours de laquelle il a appelé
les organisations, les institutions gouvernementales et non gouvernementales,
ainsi que les individus nantis partout dans le monde, à aider cette
jeune fondation. Le roi du Maroc a aussi remis au chef de l’Autorité
palestinienne Yasser Arafat, à cette occasion, un chèque
de trois millions de dollars américains à titre de donation
du Maroc au profit de cette agence.