SANTÉ    Par Carma KARAM


LES PROGRÈS DE LA MÉDECINE VONT CHANGER VOTRE VIE... N’ATTENDEZ PAS POUR SAVOIR! 
LES DOIGTS DE PIED EN ÉVENTAIL

Pour les pieds, c’est l’été de tous les dangers. Le soleil, les longs trajets en avion, la piscine, la plage et même la tondeuse à gazon leur veulent du mal. Alors, faites un pas et protégez-les.
D’abord, la crème solaire: le plus souvent, on oublie d’en mettre sur les pieds. Nos pauvres pieds cachés comme de la viande bien tendre dans les chaussures, vont brutalement être soumis sans protection aux rayons du dieu soleil. Ils finiront cuits et frits. N’oubliez pas que si les pieds ont pris un gros coup de soleil, vous ne pourrez plus mettre de chaussures pendant plusieurs jours. Justement, marcher pied nus, c’est encore pire, surtout si c’est pour passer la tondeuse. Sur le sable ou sur le sol bien chaud, vous n’êtes pas à l’abri de vous brûler la plante des pieds, ou de vous couper avec les débris de verre. A quand remonte votre dernier rappel du vaccin antitétanique? Les tongues ou les mules portées sans arrêt risquent de provoquer des tendinites ou des douleurs plantaires, car elles ne maintiennent pas suffisamment les pieds. Alors, on passe son temps à les retenir. Si vous voulez faire de longues balades, pensez à mettre des chaussures confortables, de préférence des chaussures de sport, portées avec des chaussettes. Pensez à bien sécher vos pieds en sortant de l’eau, à faire des exercices de flexion des pieds et des genoux régulièrement si vous faites de longs trajets en avion ou en voiture pour stimuler la circulation et à couper les ongles droits et pas au ras des orteils. Bien entendu, les diabétiques doivent être cent fois plus prudents encore pour éviter les infections dont les conséquences peuvent être désastreuses. Mais espérons qu’eux au moins, ils le savent déjà. 


LA DÉTECTION DE LA TRISOMIE 21

La trisomie 21 est aussi appelée syndrome de Down, mais est plus connue sous le nom de mongolisme. C’est la première cause de retard mental et d’anomalies graves à la naissance, telles que des malformations cardiaques ou digestives. Le risque augmente avec l’âge de la mère et l’existence d’anomalies chromosomiques chez le père. Par exemple, une femme de 35 ans a un risque de 3 pour mille, alors qu’il est de 1 pour cent à 40 ans et de 3,4 pour cent à 45 ans. Le test sanguin utilisé jusque-là pour détecter l’anomalie avant la naissance, était réalisé entre la 15ème et la 20ème semaines de grossesse et il permettait de détecter 60 à 65% des cas avec un grand nombre de faux positifs. Un faux positif est lorsqu’un examen est anormal alors que la maladie n’existe pas. Si le test sanguin était positif, il faudrait faire une amniocentèse, dont les résultats pourraient nécessiter plusieurs semaines. Actuellement, on a à disposition plusieurs examens plus précoces, plus fiables et qui pourraient donner moins de faux négatifs. Le nouveau programme est le suivant: au premier trimestre, vers 10 à 14 semaines de grossesse, on examine l’épaisseur de la nuque du fœtus aux ultrasons, c’est-à-dire à l’échographie. Plus elle est épaisse et plus le risque de trisomie 21 est grand. Dans le même temps, on fait une prise de sang qui permet de doser une protéine appelée alpha-fœtoprotéine et une hormone appelée béta-HCG. Si elles sont trop différentes des valeurs normales, il y a un risque. L’ensemble de ces examens permettrait de détecter 85 à 90% des cas de mongolisme. En cas d’anomalie de l’un d’eux, on a recours à l’amniocentèse. De quoi s’agit-il? Il s’agit de piquer le ventre pour prendre un peu du liquide dans lequel baigne le fœtus, sans le toucher, évidemment. L’enfant à naître renouvelle ses cellules et les anciennes vont dans le liquide qui l’entoure, un peu comme une peau qui pèle. Dans ce liquide (amniotique), on peut obtenir des cellules du fœtus qu’on peut regarder au microscope électronique. En fait, on compte le nombre de chromosomes et on regarde leur aspect. Cette opération s’appelle un caryotype. Dans le mongolisme, on compte trois fois le chromosome 21 au lieu de deux comme normalement. Cet examen ne peut pas être réalisé trop tôt, car il faut attendre qu’il y ait suffisamment de liquide pour ne pas prendre trop de risque. Le geste en lui-même présente un faible danger d’avortement. C’est pourquoi on préfère, en général, le réserver à celles dont les autres tests sont anormaux. 


VACHE FOLLE: TRANSMISSION AUX HUMAINS

Les décès de la forme humaine de la maladie de la vache folle ont commencé à diminuer en Grande-Bretagne après avoir atteint un pic au cours de l’année 1998, selon le gouvernement anglais. Le rapport annuel de l’unité nationale de surveillance de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, organisme créé en mai 1990 et dissous en décembre 1999, a conclu que les 11 décès observés en 1998 constituaient une anomalie, sous-entendu qu’ils étaient dus à la maladie de la vache folle. Le taux de mortalité s’est depuis stabilisé et il n’y aurait pas de preuve que l’infection aurait augmenté entre 1994 et 1999. Cependant, la mort de 53 personnes a déjà été attribuée à cette forme fulminante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Rappelons que les experts pensent qu’il s’agit de la version humaine de l’encéphalopathie spongiforme bovine, contractée en mangeant de la viande de bœuf contaminé. Une épidémie de la maladie de la vache folle survenue en Grande-Bretagne dans les années 1990, a conduit à l’embargo sur la viande de bœuf britannique qui a été levé en août 1999, sauf par la France qui pense qu’il y a encore un risque. Il y aurait plus de cas dans le nord que dans le sud de l’Angleterre et les agriculteurs et les éleveurs ne sont pas plus atteints que les autres. La maladie de Creutzfeldt-Jakob n’est pas contagieuse, mais sa transmission d’une personne à une autre est survenue suite à des transplants de cornée, à une décontamination incorrecte d’instruments neurochirurgicaux ou après traitement par hormone de croissance humaine prélevée sur des cadavres. Les premiers signes de la démence qu’elle entraîne sont un ralentissement de la pensée, des difficultés de concentration et des troubles de la mémoire, avec parfois des hallucinations ou des troubles de l’équilibre. Elle entraîne, aussi, des tremblements et des spasmes musculaires. Des IRM et des électroencéphalogrammes répétés aident à faire le diagnostic. C’est l’analyse des cellules du cerveau au microscope (aspect d’éponge dit spongiforme) qui apporte une certitude. Malheureusement, cette maladie est toujours mortelle et on ne lui connaît pas de traitement. 


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