La Revue du Liban consacre régulièrement des pages illustrées aux pays du maghreb arabe. Cette rubrique hebdomadaire couvre les événements politiques, économiques, sociaux et culturels de la tunisie, du maroc, de l’algérie, de la libye et de la mauritanie.
TUNISIE

LE PRÉSIDENT BEN ALI À L’OUVERTURE
DU SOMMET DU MILLÉNIUM DE L’ONU

Le président Zein el-Abidine Ben Ali était présent à cette Assemblée générale exceptionnelle qui s’est tenue mercredi 6  et avec la participation de 150 chefs d’Etat et de gouvernement.
A l’ouverture de la session présidée à la fois par les présidents de Finlande et de Namibie, le président Ben Ali a scrupuleusement suivi les discours de la première journée, dont: le discours du secrétaire général, Kofi Annan, des présidents Bill Clinton, Vladimir Poutine, Jacques Chirac et Yasser Arafat.
Le président tunisien a aussi eu des entretiens avec nombre de chefs d’Etat et des délégations participant au Sommet. Ces entretiens ayant porté sur les sujets, objets de l’agenda du Sommet et les perspectives de l’établissement d’une communauté internationale aux relations plus correctes et plus prospères.
Le président tunisien s’est également entretenu avec le roi de Jordanie, le président Bouteflika, celui du Mali, Alpha Oumar Konare et ceux du Yémen, de Roumanie, avec le chancelier Gerhard Schröeder et le prince héritier du Maroc, Moulay Rachid.
S’adressant au Conseil de Sécurité réuni à l’occasion du Sommet du Millénaire, le président Ben Ali s’est fait l’écho de l’appel des nations africaines et des non-alignés en général fait pour un réajustement des attributions du Conseil de Sécurité et de ses structures.
“L’objectif, a-t-il déclaré, serait d’assurer à ce Conseil une meilleure représentativité, tenant compte des évolutions de la scène internationale, afin que ses résolutions assument plus d’efficacité et de crédibilité, loin de tout parti-pris et du principe malsain “des deux poids, deux mesures”.
Soulignant, ensuite, le rôle joué par la Tunisie depuis 1960, en appui aux opérations de paix de l’ONU, le président Zein el-Abidine a réaffirmé: “Mon pays est déterminé à assumer encore et toujours sa part de responsabilité dans les prochaines mesures ayant pour objet la paix, la solidarité et le développement positif dans le monde”. Entre-temps, à partir de janvier 2000 et pour une période de deux ans, la Tunisie s’est vu attribuer un siège au Conseil de Sécurité. Il faut, aussi, souligner que dans son discours, au Sommet du Millénaire, le président tunisien a exhorté les chefs d’Etat et de gouvernement présents à mettre en œuvre le dispositif indispensable, en ce qui concerne les transformations et les technologies de progrès urgentes que le monde attend et dont tout être humain est en droit de bénéficier. Par la même occasion, il a appelé tous les participants à mettre la main à la pâte et contribuer de la sorte à la mise à exécution de sa proposition pour la création d’une “Caisse mondiale de solidarité pour l’Eradication de la pauvreté”.
Cette “caisse”, a-t-il précisé, serait appelée à servir d’instrument destiné au renforcement des mécanismes d’intervention humanitaire et comme moyen de combattre le paupérisme dans les parties les plus deshéritées de la terre. A mentionner que cette proposition - la Caisse de Solidarité - a déjà reçu l’appui de plusieurs organisations humanitaires internationales et régionales.
Le président tunisien a, enfin, appelé la communauté internationale à entreprendre une action rapide en vue de promouvoir la paix et le développement en Afrique pour y réduire l’expansion du Sida qui prend la dangereuse allure d’une épidémie.
A noter qu’une bonne partie de l’intervention du président Ben Ali a été consacrée aux réformes dont les Nations Unies ont un urgent besoin: “Nous sommes tous requis, a-t-il souligné, à coopérer au renouvellement des structures de cet organisme et de parfaire ces méthodes de travail, tout en préservant simultanément ses caractéristiques et les éléments fondamentaux sur lesquels il a été bâti”.


REMANIEMENT MINISTÉRIEL AU MAROC

Le roi Mohamed VI a procédé dernièrement, à un remaniement ministériel, réduisant de 43 à 33 le nombre des portefeuilles.
Il a désigné le nouveau Cabinet au cours d’une cérémonie officielle au palais royal à Agadir, au sud du Maroc.
Selon la Constitution marocaine, le roi nomme les ministres, sur proposition du président du Conseil. M. Abderrahmane Youssoufi, premier secrétaire de l’Union Socialiste des Forces populaires (USFP), est encore à la tête du Cabinet.
Les mêmes sept partis politiques représentés dans le gouvernement de 1998, forment le nouveau Cabinet; ce sont: l’USFP (10 portefeuilles); le parti de l’Indépendance (4 portefeuilles); le Ralliement national des Indépendants-RNI (4 portefeuilles); le Mouvement populaire national-MNP (3 portefeuilles); le Parti pour le progrès et le socialisme-PPS (2 portefeuilles); le Parti social démocrate-PSD (1 portefeuille) et le Front des Forces démocratiques-FFD (1 portefeuille).
Huit ministres sont indépendants;quatre sont de nouveaux venus: deux font partie de l’USFP et deux autres du Parti de l’Indépendance.
Après des décades de règne de l’aile droite, le Maroc connaît depuis 1998, l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement de coalition socialiste.


LIBYE

FISHER À TRIPOLI APRÈS LA LIBÉRATION DES OTAGES OCCIDENTAUX

C’est la première visite qu’un haut responsable allemand effectue en Libye depuis la prise du pouvoir par Moammar Kadhafi, il y a trente ans.
M. Joschka Fisher, ministre allemand des Affaires étrangères, s’est rendu à Tripoli dernièrement, en vue de remercier les autorités libyennes, en vue de remercier les autorités libyennes de leur contribution à la libération des otages retenus aux Philippines.
La Libye avait accueilli auparavant quatre otages occidentaux relâchés aux Philippines grâce, notamment, à la médiation libyenne, lors d’une cérémonie placée sous le signe du conflit opposant la Libye aux USA.
 

M. Joschka Fischer s’entretenant 
avec M. Seif el-Islam...

... Et répondant aux journalistes.

Le maître de cérémonie n’était autre que Seif el-Islam, fils du président Kadhafi, qui est à la tête de la Fondation caritative de même nom, lequel a, également, agi comme médiateur officiel dans la crise des otages.
Les quatre otages: Risto Vahanen et Seppo Fraenti, Finlandais; Stéphane Loisy, Français et Marc Wallert, Allemand - avaient été ramenés à Tripoli, sur un avion spécial, un “Ilyushin 62 VIP”.
Les représentants respectifs des trois gouvernements présents à la cérémonie, ont vivement remercié le gouvernement libyen de son action. “Je voudrais réitérer l’expression de ma gratitude aux autorités libyennes pour le rôle hautement humain et humanitaire qu’ils ont joué dans la libération des otages”, a affirmé M. Erkki Tuomioja, ministre finlandais des A.E.
Une cérémonie similaire avait eu lieu à Tripoli le 29 août, quand la Libye accueillit six autres otages occidentaux libérés par les rebelles d’Abu-Sayyaf et les remit aux ambassadeurs de leurs pays respectifs.
La visite de Fisher est apparue comme un signe supplémentaire de la réhabilitation internationale du leader libyen à laquelle son intervention dans l’affaire des otages a, grandement, contribué. Le président Kadhafi qui avait pris le pouvoir en 1969, avait été accusé depuis par les USA, d’être le chef du terrorisme.
Les premiers otages furent enlevés en Malaisie le 23 avril dernier dans une région réservée à la plongée sous-marine. En dépit de quelques libérations, la crise se prolongea jusqu’en août quand la Libye offrit de payer 25 millions de dollars aux ravisseurs. Cinq otages occidentaux furent relâchés le 27 août, six le 28 et quatre autres la semaine dernière, les deux restants devant l’être sous peu. M. Kadhafi a affirmé, récemment, qu’il croyait, désormais, à des relations normales possibles avec les USA.
Lors d’une apparition à la télévision américaine CNN, il a déclaré: “Rien n’entrave la normalisation des relations entre les deux pays”.
Le ministre des A.E. libyen déclarait, aussi, le 24 août, que Tripoli voulait réétablir des relations normales avec les USA après les avoir consolidées avec les pays européens.
En juin, Washington a, paisiblement, laissé tomber sa description de la Libye comme un Etat de hors-la-loi ou de parias pour la remplacer par le terme d’Etat d’intérêt.
Mais les USA n’ont pas été plus loin dans la voie de la normalisation des relations avec la Libye, même si les Nations Unies ont suspendu en avril 1999, leurs sanctions contre ce pays, après que Tripoli eut accepté de remettre à la justice deux suspects dans l’attentat à la bombe de Lockerbie.
Un avocat du ministère public et un policier allemands ont été autorisés à se rendre en Libye le 12 octobre pour y recueillir la déposition de deux témoins dans l’affaire de l’attaque contre la discothèque berlinoise “La Belle”, en 1986, où deux citoyens américains et une femme turque avaient été tués.
Les USA avaient tenu Kadhafi pour responsable et lancé un assaut aérien, tuant quarante personnes au moins, en Libye, dix jours après l’explosion de la bombe de la discothèque.
Les doutes selon lesquels les autorités libyennes auraient planifié cette agression terroriste, ont été confirmés par les deux accusés, qui ont comparu devant les tribunaux allemands. En route pour New York, Fisher a fait escale à Tripoli. On ne sait pas qui il voudrait rencontrer à Tripoli, M. Ludger Volmer, secrétaire général d’Etat au ministère des A.E. allemand était rentré, récemment, à Berlin, accompagné de l’otage allemand, Marc Wallert.


MAROC

ABD EL-KRIM, LE REBELLE, LE HÉROS!

La guerre du Rif reste dans les mémoires comme l’un des conflits les plus sanglants que dut mener la France pour pacifier sa part du Maroc, l’Espagne s’occupant du Nord. Dans ce cadre, Abd el-Krim l’un des premiers champions modernes de la décolonisation, incarne l’insoumission des peuples que l’Occident voulait à tout prix asservir.
Abd el-Krim, né en 1883, appartient à l’une des 66 familles de notables de la tribu des Beni Ouriaghel, du Rif. Il connaîtra l’Occident à travers les Espagnols. Son père le destine à lui succéder. Formé à l’université de Fès, il part pour Melilla où il devient instituteur; puis, interprète, journaliste et pour finir “cadi” à l’instar de son père.
Mais sur le plan international, les appétits sont aiguisés: le Rif est riche en minerais! En 1920, l’Espagne attaque et Abd el-Krim à 36 ans, devient le chef de guerre des Rifains. Le monde arabo-musulman est traversé par un très fort courant: “la Nahda”, c’est-à-dire, la Renaissance.
Toutefois, l’Islam tel que le conçoit Abd el-Krim est tout sauf fanatique. Comme il a subi l’influence européenne, il va rationaliser la vie rifaine, édictant des lois, instaurant la discipline, créant une armée véritable, allant au combat sous le drapeau rouge frappé d’une étoile et d’un croissant vert. Il entend faire du Rif une république moderne. Son modèle est Ataturk en Turquie, à la différence près que le dictateur turc veut laïciser son pays, ce qui n’est pas le cas d’Abd el-Krim. N’empêche qu’il représente une menace: le maréchal Lyautey, résident au Maroc, ne s’y trompe pas: “Ce qui se joue dans le Rif, c’est toute la puissance coloniale de l’Europe, surtout le destin de l’empire colonial de la France”. Depuis Rabat, le maréchal observe l’ascension d’Abd el-Krim; il craint qu’il se proclame sultan et sème ainsi des troubles dans l’Etat marocain, alors sous tutelle française.
Entre-temps, Abd el-Krim mène le combat en tacticien. Les Espagnols sont vite submergés et subissent un désastre à Anoual en juillet 1921.
“Nous nous sentions grisés par cette victoire inespérée”, commentera plus tard l’émir.
Et curieusement, bien qu’il en ait les moyens, il ne s’empare pas de Melilla! Ce fut sa première erreur. Elle lui sera fatale! Chez les Espagnols, le royaume est secoué par une grave crise sociale et politique. En attendant, Abd el-Krim mène de front guerre et négociation. Il envoie des émissaires auprès des Espagnols et des Français et souhaite la reconnaissance officielle du Rif par la S.D.N. Ce serait le premier Etat musulman, véritablement indépendant, ce qui inquiète particulièrement les Français Lyautey en premier qui craint que le modèle rifain inspire les Marocains et les incite à rejeter le protectorat français. Par ailleurs, Abd el-Krim ayant acquis la trempe d’un héros pour tous ceux qui rêvent de libération, a réussi à déstabiliser l’Espagne. C’est alors qu’après tant de revers, Primo de Rivera se proclame dictateur en 1923 à Madrid et se fixe pour objectif essentiel d’abattre la rébellion du Rif. Mais pour ce faire, une action commune avec la France est indispensable... Abd el-Krim le devance: en avril 1925, il lance 75.000 hommes contre le Maroc français. D’emblée, la guerre prend une importance considérable. Voilà qu’en France la guerre est impopulaire. “Pas une goutte de sang pour le Rif, proclame-t-on!” Les manifestations se succèdent... Lyautey, pour sa part, réclame des renforts pour contenir et contre-attaquer. C’est au compte-gouttes qu’on les lui accorde. Le moment est propice pour Paris de confier le commandement militaire au maréchal Pétain. En parallèle, un accord est trouvé pour que l’action soit concertée avec Primo de Rivera. Et Abd el-Krim se trouve soudain en situation précaire d’autant que certaines tribus ont fait défection. “Nous lutterons jusqu’à la mort”, prévient-il.
Mais la France dispose d’une impressionnante armée appuyée par des blindés et des avions. Les Rifains sont vite submergés et le coup de grâce sera asséné en 1926; c’est un émir abandonné par une partie des siens qui se rend le 27 mai 1926.
Que faire, alors, du champion de l’indépendance arabe, se demande-t-on à Paris. On décide de l’exiler pour qu’on l’oublie et Abd el-Krim est placé en détention surveillée dans l’île de la Réunion, avec sa famille. Il y demeurera jusqu’en 1947, date à laquelle des troubles éclatent au Maroc, où la France ne parvient pas à maîtriser la volonté d’indépendance du sultan Mohamed V. Et comme en politique, les intrigues sont toujours d’actualité, on se souvient tout à coup de lui et on espère le manipuler. On planifie donc son rapatriement: un bateau doit le conduire à Marseille, mais coup de théâtre à l’escale de Suez, il s’échappe et se réfugie au Caire où, bien entendu, Abdel-Nasser le reçoit à bras ouverts!
Pour tous les leaders du Maghreb, Abd el-Krim reste la référence, Bourguiba en tête. L’émir est devenu une légende vivante et Mohamed V vient le voir en 1960, une fois le Maroc devenu souverain. “Je suis venu trop tôt, Majesté”, lui dira-t-il avec amertume.
Le héros, fatigué, meurt en février 1962 - si tant est que les héros ne meurent jamais! - alors que son souvenir entre définitivement dans l’Histoire.



ALGERIE - USA

LES DOMAINES DE LA COOPÉRATION
ET DU PARTENARIAT DEMEURENT IMPORTANTS

Les relations algéro-américaines doivent persévérer dans la voie du renforcement et du développement, a affirmé M. Cameron Hume,  ambassadeur américain à Alger, à la suite de sa rencontre avec le président Abdelaziz Bouteflika, avant que ses fonctions viennent à terme.
Dans une déclaration à la Presse, le diplomate US a considéré que “les Etats-Unis et l’Algérie doivent œuvrer ensemble pour le développement de la coopération économique”.
En effet, malgré le fait que les relations entre les deux pays aient été renforcées ces derniers mois, les champs de la coopération et du partenariat sont immenses et leurs échanges n’ont pas encore atteint le niveau escompté.
Le président Bill Clinton a lui-même loué récemment les efforts du président Bouteflika “qui, dit-il, a pris en charge les défis politiques et la protection des droits de l’Homme”.
Répondant aux questions concernant les membres du Congrès et œuvrant en vue du renforcement de la coopération algéro-US, le président Clinton a souligné que, depuis sa rencontre avec le président Bouteflika à Rabat durant les funérailles du roi Hassan II, beaucoup de personnalités officielles américaines se sont rendues à Alger afin de reconsidérer les relations bilatérales au triple plan politique, économique et militaire.

APPEL AUX INVESTISSEURS US
D’ailleurs et précisément sur le plan de la coopération économique, le président Bouteflika, tout en notant les résultats appréciables obtenus dans ce domaine, a invité les investisseurs et les compagnies américains à être encore plus entreprenants, afin d’exploiter toutes les possibilités offertes aux deux parties.
“Quelques-uns encore sous l’influence d’une vision dépassée de l’Algérie, hésitent encore à s’engager dans une économie dirigée par l’Etat. Ils ont besoin de savoir que le pays a instauré déjà une politique de libéralisation depuis longtemps”, a affirmé le président algérien dans un message adressé au conseil d’Affaires d’entente internationale durant son séjour à New York où il a participé au sommet du millénaire de l’ONU.
Dans son message à cette institution qui joue un rôle important dans le développement des investissements US à l’étranger, le président Bouteflika a exprimé “son espoir de voir augmenter les importations algériennes à partir des Etats-Unis, prélude à un redressement spectaculaire des investissements US en Algérie, grâce à l’expansion dans les domaines de la coopération et du partenariat”.
Le département américain du Commerce a partagé cet optimisme quant à l’augmentation du taux des investissements US dans le futur et devant être doublé, selon les prévisions, dans les quatre prochaines années.


MAROC

MAROC-TÉLÉCOM: SON CHIFFRE D’AFFAIRES
A AUGMENTÉ DE 32% DANS LE PREMIER SEMESTRE

La compagnie Maroc-Télécom a enregistré un chiffre d’affaires de 5,42 milliards de DH (soit 542 millions de dollars) arrêté au 30 juin dernier, marquant une croissance de 32% comparée à la période correspondante de 1999, révèle Abdeslam Ahizoune, directeur exécutif de la compagnie.
Maroc-Télécom, qui sera prochainement listée sur le stock des changes, aura réalisé des bénéfices nets de 1,26 milliard de DH (100 millions de dollars), alors qu’ils n’étaient que de 855 millions de janvier à juin 1999.
Ahizoune attribue ces performances financières à l’augmentation du nombre des abonnés au téléphone qui a atteint 2,673,937 au 30 juin 2000, contre 1,589,864 jusqu’en juin 1999. Actuellement, Maroc-Télécom compte 1,6 million d’abonnés au réseau de téléphones mobiles qui couvre 94% du territoire marocain. La compagnie de téléphone étatique détient le monopole des lignes téléphones terrestres et se partage le marché du téléphone mobile avec un consortium international ayant acquis la seconde licence au prix de plus d’un milliard de dollars.
Il a, aussi, prédit que les usagers des lignes de téléphones mobiles de Maroc-Télécom dépasseront les 2 millions d’abonnés à la fin de l’année courante.
Le nombre de “surfers” utilisant le réseau de Maroc-Télécom a atteint au 30 juin, 10,341 usagers du réseau de téléphones mobiles et 385 usagers de lignes spéciales.


CONGRÈS DES AGENCES DE VOYAGE FRANÇAISES AU MAROC

L’Union nationale des agences de voyage en France, tiendra son 43ème congrès du 24 au 27 janvier 2001, à Agadir.
Le Royal Air du Maroc considère la tenue de ce congrès dans le cadre des accords de partenariat économique conclus entre le RAM et les compagnies de voyage françaises. Cet événement aura aussi pour effet de promouvoir la ville d’Agadir.
Les membres de l’Union comptent plus de 1320 organisateurs de tours, 3600 agences et contribuent à 80% de la balance commerciale.


LES REVENUS DU TOURISME AUGMENTENT DE 12% DE JANVIER À JUILLET 2000

Les revenus du tourisme au Maroc ont atteint 1,02 milliard de dollars américains, enregistrant ainsi une augmentation de 12% par rapport à la période correspondante de 1999, indique le bureau des changes dans son dernier bulletin d’information.
Comparé à la moyenne des revenus à la même période au cours des cinq dernières années (7,8 milliards de DH), la croissance se situe à 43,2%.



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