DÉNONÇANT LA SURENCHÈRE
LAHOUD:“FAISONS FACE AUX DÉFIS AVEC UN SENS AIGU DE LA RESPONSABILITÉ NATIONALE”
Prenant position dans l’affaire du “communiqué de Bkerké”, le chef de l’Etat a dénoncé la surenchère “qui ne doit pas être un but en soi” et appelé les citoyens “à faire face aux défis et aux échéances avec un sens aigu de la responsabilité nationale”.


Le président Lahoud recevant M. Melhem Karam.

De plus, il s’est prononcé en faveur “d’un dialogue autour des problèmes de l’heure, qui soit équilibré et objectif, loin de tout confessionnalisme”.
En recevant M. Melhem Karam président de l’Ordre des journalistes, le président Lahoud a insisté sur le fait que la discussion des questions vitales ne doit pas se traduire par une velléité de contrainte pour l’un et l’autre interlocuteur.
“Seul l’Etat, dit-il, est habilité à adopter les positions adéquates vis-à-vis des divers sujets épineux. Ainsi, des voix se sont élevées à propos du dossier du Liban-Sud, prédisant un retour à la guerre, tout en critiquant la gestion de ce dossier par la diplomatie étatique.
“Ces mêmes voix, a-t-il ajouté, ont douté de la capacité de l’Etat à obtenir l’application de la résolution 425, prévoyant notre échec sur ce plan. Mais les développements survenus, ultérieurement, ont prouvé le bien-fondé de notre politique qui a permis la récupération de chaque pouce du territoire national”.
Le président de la République en arrive à soutenir “qu’au niveau de tout ce qui se dit aujourd’hui (allusion au communiqué de Bkerké), l’opinion publique réalisera incessamment que l’Etat a adopté la position répondant à l’intérêt national et qu’il avait raison d’accomplir son devoir vis-à-vis des citoyens, même si cela a nécessité de protéger certains contre leur propre personne. Car l’Etat a pris position sur base de la connaissance profonde de la nature du problème objet de la controverse et des intérêts nationaux en jeu”.


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