Les kilos en trop sont un des problèmes majeurs de notre société de consommation et les régimes alimentaires foisonnent avec une efficacité souvent contestée, surtout à long terme. Pour la première fois, un régime a démontré, scientifiquement, une efficacité à longue durée. Les participants au programme “Trevose” ont perdu un cinquième de leur poids d’origine et ont réussi à maintenir ce résultat pendant cinq ans. L’étude, parue dans l’International Journal of Obesity , possède certaines particularités: elle ne concerne que des candidats volontaires, est gratuite et tous ceux qui ne suivent pas les règles sont rayés du programme. Sur les 329 personnes qui se sont présentées en 1992-93, 202 ont été retenues, elles n’étaient plus que 105 à l’issue de la première année, 59 à 3 ans et 39 à 5 ans. Celles qui sont restées en moyenne 2 ans ont perdu près de 20% de leur poids et cette perte restait de 17% à 5 ans. Le régime ne fait pas appel aux pilules amaigrissantes ni aux privations sévères; il consiste en une perte graduelle de poids. Il se base sur de bons principes nutritionnels, de l’exercice, un contrôle des calories, un pesage hebdomadaire et les fameux groupes de soutien chers aux anglo-saxons. L’originalité tient dans la sévérité des organisateurs qui ne gardent que les personnes vraiment motivées, celles qui manquent les réunions ou n’atteignent pas au moins 90% de la perte de poids programmée sont tout simplement exclues. Les participants perdent du poids lentement- il faut savoir que ceux qui en perdent très rapidement le regagnent aussi très vite-, puisque le maximum survient 2 ans et demi après le début du régime. Ceux qui profitent le plus sont ceux qui ont perdu beaucoup de poids le premier mois, ceux qui ont beaucoup de kilos en trop et ceux qui suivent le plus longtemps le régime. Le succès de la formule vient du fait qu’il ne s’agit pas de faire des restrictions alimentaires draconiennes, mais d’apprendre à se nourrir autrement pour le restant de ses jours. Depuis, des centres se développent un peu partout aux Etats-Unis et des milliers de personnes sont volontaires. Comme pour l’arrêt du tabac, un seul critère est nécessaire et suffisant : LA MOTIVATION.
L’actrice Lindsay Wagner,
“La femme bio-ionique”.
Votre grand-mère ne veut pas le reconnaître, mais depuis peu, elle entend beaucoup moins bien. Or, elle déteste l’idée d’avoir un de ces appareils auditifs qu’on glisse derrière l’oreille et si difficiles à régler. Ces appareils fonctionnent par amplification des sons et sont malheureusement parfois insuffisants, en plus d’être inesthétiques. Mais ça vaut mieux que d’être isolé du monde. Ne pourrait-on pas faire mieux? Il faut savoir que l’oreille est divisée en trois parties : externe qui est la partie qu’on voit, moyenne qui comprend le tympan et trois petits os (le marteau, l’enclume et l’étrier) et interne enfin appelée la cochlée. Habituellement, les ondes sonores de l’air sont canalisées dans le conduit externe et font vibrer le tympan, qui fait bouger le marteau, l’enclume et l’étrier, qui retransmettent à leur tour à la cochlée, relais avant le cerveau. Depuis peu, on propose des implants auditifs, à ne pas confondre avec les implants cochléaires utilisés chez les sourds; ce sont des systèmes électroniques qui envoient des influx électriques directement au cerveau pour court-circuiter l’oreille interne déficiente. Le nouvel implant “Symphonix” convertit le son en vibrations mécaniques comme pour une audition normale. Il est greffé derrière l’oreille relié à un petit électro-aimant placé dans l’oreille moyenne qui envoie des vibrations une fois que le son est traduit en influx électrique. Ceux qui l’ont essayé disent entendre aussi bien avec un implant qu’avec deux appareils classiques. Une étude réalisée sur 130 personnes n’a pas démontré la supériorité de l’implant, mais une équivalence avec l’avantage qu’il est invisible; évite les complications liées à l’humidité et aux sécrétions. Il faut savoir que la pose de l’implant peut provoquer, dans de rares cas, une atteinte du nerf facial qui se traduit par une altération du sens du goût et, dans d’autres cas, une douleur transitoire. A part cela, mémé va devenir Super Jaimie, la femme bio-ionique.
Un test qui permet de détecter 97% des infections à streptocoque du groupe B chez les femmes enceintes en 45 minutes, vient d’être mis au point au Québec. Il faut savoir que le test classique le plus fiable nécessite pas moins de 36 heures. Ce microbe est retrouvé chez 5 à 40% des femmes enceintes et peut être transmis à l’enfant pendant l’accouchement. Si l’enfant est infecté, il peut avoir une méningite ou une pneumonie parfois mortelles, ou encore des problèmes de vision, d’audition ou de retard mental. Ce qui fait que toute femme, en fin de grossesse, est testée pour le streptocoque B et si elle accouche avant qu’on ait pu le faire ou avant les résultats, elle reçoit des antibiotiques par précaution et donc l’enfant à naître aussi. L’avantage de la nouvelle méthode, c’est que la femme peut être testée pendant qu’elle est “en travail”, c’est-à-dire pendant le temps de l’accouchement, qui dure entre 2 et 18 heures, en moyenne. Le nouvel examen beaucoup plus rapide, utilisant la technique dite du PCR, permet de réserver les antibiotiques aux seules couples maman et bébé qui en ont besoin.