DES PROBLÈMES ET DES SOLUTIONS

par EDOUARD BASSIL
Au fur et à mesure qu’approche la date à laquelle auront lieu les consultations parlementaires en vue de la formation du nouveau Cabinet, on est sidéré par l’ampleur des problèmes requérant des solutions urgentes et la faiblesse des moyens envisagés pour les résoudre.
Les dossiers sont si nombreux et complexes, qu’on ne sait par lequel commencer. Aussi, est-on en droit de se demander si le nouveau Cabinet comprendra des éléments compétents, capables de sauver ce brave peuple de la situation si peu enviable dans laquelle il se débat depuis tant d’années!
D’aucuns avancent le nom d’un ex-Premier ministre pour constituer la nouvelle équipe gouvernementale, arguant “qu’il est seul apte à remettre de l’ordre dans les sphères étatiques, après y avoir semé le gâchis au cours d’un long “règne”, au cours duquel a sévi la troïka de triste mémoire... Mais est-il capable de redresser la situation, en donnant le coup de barre salutaire?
Déjà en 1947, S.S. Pie XII, abasourdi par tant de problèmes qui se posaient, en son temps, il y a plus d’un demi-siècle, disait: “L’avenir appartient aux croyants, non aux sceptiques; à ceux qui aiment, non à ceux qui doutent et haïssent”.
Ce contraste mis en évidence par le défunt Souverain Pontife émerge à notre époque. Aussi, avait-il souligné “la contradiction entre ce qui se dit et ce qui se fait; entre les déclarations sonores et les actes sans grandeur”. Pie II se demandait, aussi, “si on pouvait attendre le bonheur du seul gouvernement des humains”.
Nous évoquons ces paroles papales, non pour décourager ceux qui sont appelés à assumer des responsabilités publiques, mais afin de les inciter à élaborer un plan de redressement, dont le pays a un pressant besoin, plus que jamais auparavant.
Il importe donc de placer aux postes de commande des “croyants”, non des “sceptiques”; des gens qui aiment leur pays et ne doutent pas de son avenir. 

Home
Home