SANTÉ    Par Carma KARAM


LES PROGRÈS DE LA MÉDECINE VONT CHANGER VOTRE VIE... N’ATTENDEZ PAS POUR SAVOIR! 
POURQUOI DONNER DES AMPHÉTAMINES AUX ENFANTS?

Les troubles du comportement de l’enfant sont un sujet d’inquiétude majeur pour les parents. Heureusement, la majorité de nos petits ne pose pas de problème, mais pour ceux qui en ont, il faut savoir venir en aide à l’enfant et aux parents pour pouvoir y faire face. Nous nous intéresserons ici à ce qu’on a appelé instabilité psychomotrice ou “minimal brain disorder” et qui s’appelle, désormais, “attention deficit hyperactivity disorder” ou ADHD. Il associe une baisse de l’attention, une hyperactivité et une impulsivité. La baisse de l’attention se traduit par une difficulté de l’enfant à écouter et à se concentrer; il est facilement distrait, ne peut pas avoir une activité durable et suivie, ne peut pas percevoir la finalité d’un jeu ou d’un test, commence quelque chose; puis, s’arrête en cours de route sans se souvenir de ce qu’il faisait.
L’hyperactivité fait que l’enfant ne peut pas tenir en place, ne reste pas assis à l’école, a une activité permanente et désordonnée, parle, chante et danse et fait du bruit constamment. Enfin, l’impulsivité est la difficulté à attendre son tour, c’est le fait de crier les réponses en classe, avant que le professeur désigne quelqu’un pour répondre, d’interrompre les autres enfants qui parlent ou jouent sans se soucier des conséquences. Ces signes doivent être permanents en tout lieu et en toute circonstance, aussi bien à l’école qu’à la maison ou ailleurs, ce qui les différencie de simples “turbulences”. Surtout, entraîner un retard scolaire et des difficultés d’insertion sociale et familiale. Et durer, au moins, 6 mois ou plus. Il n’y a pas d’examen sanguin ou radiologique qui permette de confirmer le diagnostic, ce qui rend parfois difficile la reconnaissance des cas “limites”.
Des études récentes ont, cependant, montré des anomalies du cortex préfrontal et du cervelet; d’autres, que des facteurs génétiques et donc héréditaires jouent un rôle important. Mais aussi l’exposition au tabac ou à l’alcool pendant la vie intra-utérine. Il faut savoir que cette affection touche 3 à 9 fois plus de garçons que de filles. Quand faut-il y penser, lorsqu’un enfant de 3-4 ans ou plus a des difficultés scolaires qui durent, qu’il peut être perçu comme paresseux ou insupportable? Il faut, alors, en discuter avec son professeur et, si nécessaire, consulter un pédiatre à la recherche d’abord d’une maladie qui peut expliquer ces difficultés comme des troubles hormonaux, des anomalies de la vision ou de l’audition, des troubles émotionnels ou même une dépression qui peut mimer une ADHD. Mais si l’ADHD se confirme, il faut prendre des mesures pour recanaliser l’énergie de l’enfant, l’aider à devenir ordonné et à se concentrer. Si c’est inefficace, il faut lui donner des médicaments appelés psychostimulants, comme les amphétamines. Le principal est le méthylphénidate ou Ritaline. L’autre s’appelle Aderall. L’avantage de la Ritaline est que son effet ne dure que quelques heures et s’élimine rapidement, ce qui limite ses effets secondaires comme l’insomnie. L’ennui, c’est qu’il existe un “effet-rebond”, dès que le médicament n’est plus efficace et l’agitation réapparaît. De plus, on ne sait pas vraiment ce que l’usage des amphétamines chez l’enfant aura comme conséquence plus tard. Une étude a conclu qu’il pouvait entraîner une plus petite taille à l’âge adulte. Mais il reste encore beaucoup de choses à apprendre dans ce domaine.  


LEURS NUITS SONT MOINS BELLES QUE LEURS JOURS
 

Environ huit personnes sur dix qui ont un reflux ou “brûlure” sont gênées pendant la nuit et, la plupart, ont des difficultés à dormir, selon une récente enquête réalisée par un grand institut de sondage pour l’American Gastroenterological Association. Le reflux survient, car l’acidité gastrique (de l’estomac) remonte dans l’œsophage. Lorsque cela se répète souvent, il peut s’ensuivre une inflammation de l’œsophage et même un cancer. Trois personnes sur quatre disent que les symptômes les avaient réveillées ou empêchées de dormir; 47% que cela avait affecté leur force de concentration et de travail du lendemain. Ces brûlures surviennent un soir par semaine au minimum. Le reflux gastro-œsophagien est une maladie qui peut entraîner une œsophagite érosive, un état précancéreux appelé maladie de Barrett ou carrément un cancer.
Une étude récente parue dans le New England Journal of Medicine montre que les personnes qui ont des brûlures œsophagiennes nocturnes sont onze fois plus à risque que les autres d’avoir un cancer de l’œsophage.   


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