RENCONTRE AVEC BRIGITTE BARDOT
"Après avoir été traitée comme une déesse,
je suis aujourd'hui au service des plus faibles"
Paris - Saër Karam

Incontestable mythe vivant, elle s’est retirée à l’apogée de sa gloire. B.B., deux initiales qui sonnent comme un leitmotiv, un appel, une tentation… Brigitte Bardot, nymphe incarnant l’érotisme et la sensualité ; une beauté intemporelle, universelle et insolente, alliée à ce on ne sait quoi de tellement parisien. La Femme que Dieu a créée, a revêtu tour à tour plusieurs casquettes. Star multi-talents, elle jouissait du statut de véritable icône. En 1973, la déesse cesse de tourner. Elle s’est coupée du monde depuis une éternité, mais pas de son combat. Des guerres, elle en a menées. Gagné les principales. Oublié les autres… La divine Brigitte Bardot n’a pas accordé d’interviews depuis longtemps. En regardant sa carrière, on se rend compte qu’elle a été une pionnière du charme, de la photographie de mode, du mariage entre la chanson et le cinéma… B.B. a beaucoup vu, eu et donné. Elle en est revenue, fatiguée, lasse. Mais toujours aussi assoiffée de vie dans ses luttes. Il fallait avoir une sacrée détermination et un caractère bien trempé (ce qu’elle nous démontre dans cet entretien) pour prendre une telle décision. Il eut été légitime qu’elle continue à savourer son succès et les fastes qui en découlaient, mais son regard s’est tourné vers les bêtes auxquelles elle consacre plus que son amour: son temps. Son engagement traduit beaucoup plus qu’une simple aide aux animaux en détresse, c’est une mission qui lui tient à cœur, un combat de tous les jours contre la négation de leur statut d’êtres vivants. La beauté, au-delà de cette enveloppe charnelle, peut être un handicap. On a du mal à le concevoir, mais Brigitte Bardot - parallèlement à l’image de sex-symbol qu’elle véhiculait - a été, durant un certain temps, l’incarnation de ce mal-être en dépit de tout ce dont Dieu a pu la doter. Son destin aurait pu croiser celui d’une autre splendeur : Marilyn Monroe, mais B.B. a préféré lutter. A 66 ans, Brigitte Bardot, l’insoumise, assume parfaitement son âge et possède toujours cette même beauté dans le regard, cette même malice contre laquelle le temps ne peut rien. Son timbre de voix de fillette, démontre l’enfant que restera à jamais B.B. Troublante, provocante souvent, choquante parfois. C’est une femme authentique qui ne cherche pas à masquer la vérité ou à diluer son opinion. Directe, avec un franc-parler qui risque de heurter, B.B. est restée fidèle à elle-même et à ses convictions. Malgré un emploi du temps surchargé et un rythme draconien, Madame Bardot a répondu à nos questions. Un entretien exclusif, des photos inédites.


Fac-similé des voeux de B.B. aux lecteurs de "La Revue du Liban", écrit de sa main.
Texte : "Je soughaite de tout mon coeur que le Liban qui fut autrefois
la perle du Moyen-Orient, retrouve son entière liberté. Que Saint Charbel, veille sur le pays des cèdres.
Joyeuses fêtes à tous.
Je vous embrasse.
Brigitte Bardot -- Décembre 2000."

Vous avez été divinisée et demeurez une référence permanente pour toute jeune star en devenir. Des vedettes telle que Madonna sont encore en admiration devant vous. Cela doit être dur de renoncer, du jour au lendemain, à toute cette pompe ; extrêmement difficile à gérer. Cela a dû être un combat quotidien durant une longue période. Etes-vous plus sereine aujourd’hui et estimez-vous avoir une vie plus saine maintenant ?
Le passage de ma vie de star à celle de protectrice des animaux fut très dur, très pénible, très difficile, mais c’est un choix que j’avais fait. Je suis fière, extrêmement fière d’être arrivée à m’imposer en tant que “fée des animaux”, fière d’avoir tout donné à ma Fondation, fière de représenter aux yeux du monde celle qui défend, cœur et âme, la détresse animale. Ma vie a été bouleversée; après avoir été traitée comme une déesse, je suis aujourd’hui au service des plus faibles, des plus maltraités, des plus démunis.

Vous n’avez rencontré Marilyn Monroe qu’une fois (dans les toilettes du cinéma où avait lieu la Royal Performance où vous deviez être toutes les deux présentées à la reine d’Angleterre.) C’était en quelle année ? Pouvez-vous nous raconter cette brève rencontre ?
Je ne me souviens plus de la date ; je me souviens de son sourire, de sa beauté.

Quelle est votre hypothèse sur son décès ?
La mort de Marilyn m’a fait beaucoup de peine. Quelles qu’en soient les raisons, elle est morte et c’est tragique.


Une jeune starlette nommée Brigitte Bardot fait son apparition, pour la première fois au Festival de Cannes. C’était en 1953.

LA NUDITÉ ME DÉGOÛTE
La nudité à votre époque était une provocation et se devait d’être justifiée. Que pensez-vous de la nudité aujourd’hui que l’on sert à toutes les sauces?
La nudité aujourd’hui me dégoûte autant que les étalages de boucheries. A force de voir des culs, des seins, des couilles et autres attributs, on devient végétarien.

Votre mariage avec Roger Vadim fut un véritable défi à votre famille. Quels rapports avez-vous gardés avec votre ancien conjoint ?
Vadim a été un être d’exception. Il sera toujours pour moi, celui qui a le plus compté.

Je cite: Au pavillon du Vatican, à l’expo de Bruxelles, sa photo grandeur nature a été choisie pour symboliser le mal. Au bout de quinze jours, on a dû l’enlever. Motif: Les visiteurs faisaient la queue pour l’admirer… Comment analysez-vous cette situation a posteriori ?
Je pense que je n’ai jamais symbolisé le mal, puisque je lutte contre lui.

“J’aime les rôles provocants et violents. D’ailleurs, je n’ai pas assez de talent pour jouer autre chose.” Tiendrez-vous toujours de tels propos ? B.B. s’est-elle assagie, ou bien la petite rebelle sommeille toujours en vous ?
Je suis une éternelle rebelle !

La photo de Brigitte se vend 50 roubles sous le manteau à Moscou (où pourtant aucun de ses films n’a été projeté). La police en a déjà saisi trois mille, arrivées clandestinement par des valises diplomatiques ! Comment réagissiez-vous à ces remous que vous provoquiez parfois involontairement?
Je m’en fous.

Avez-vous jamais été tentée par des substances illicites ?
Qu’est-ce que c’est que ces substances illicites ? S’il s’agit de drogue, alors non, jamais, au grand jamais.

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B.B. en Ecosse en septembre 1966.
 
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Au tournage de “Viva Maria”, en 1965.

LA VIE EST PARFOIS LOURDE À PORTER
Le 12 septembre 1960, vous tentez de vous suicider pour la deuxième fois et, en 1983, pour la troisième fois. Pourquoi ?
Peut-être que la vie me semble parfois trop lourde à porter.

En 1997, vous avez vivement critiqué le rituel qui consiste à sacrifier des brebis. Etait-ce le fait que des animaux étaient tués ou bien le cérémonial que vous condamniez ? Vous aviez dit en parlant des fondamentalistes algériens: “Ils ont tranché la gorge de femmes et d’enfants, de nos moines, nos officiels, nos touristes et nos moutons. Un jour, ils nous trancheront la gorge et nous l’aurons mérité !” Qu’auriez-vous à ajouter aujourd’hui ?
J’en ai marre de voir des animaux baigner dans leur sang ; j’en ai marre qu’on nous impose des traditions en parfaite contradiction avec les lois françaises et j’en ai marre qu’on me traîne devant les tribunaux parce que je dis ce que je pense.

Dans “Initiales B.B.”, vous réglez vos comptes avec les hommes, votre fils, la vie… Vous n’êtes pas tendre et peu sont épargnés: “Jeanne Moreau, je ne la trouve pas belle, mais pire, dangereuse !” ; Deneuve à 17 ans: “Un côté figé exaspérant... “ Une sorte d’exutoire, quelque chose qui devait être dit, écrit noir sur blanc ?
Dans “Initiales B.B.”, je ne règle aucun compte. Je dis les choses comme je les ai ressenties. J’ai, encore une fois, eu le courage de ne pas tricher. Mon fils a mal compris que je ne désirais pas avoir un enfant à cette époque très troublée, très difficile de ma vie - je déplore sa réaction. Quant à Jeanne Moreau, je considère que la trouver pire que belle, “dangereuse”, lui convient parfaitement bien ; c’est plutôt un compliment. En ce qui concerne Deneuve, elle n’avait que 17 ans lorsque je la trouvais “Nunuche”. Elle a bien changé depuis et prouvé qu’elle ne l’était pas.

CHARRIER, JE L’IGNORE
Vous réagissez vivement lorsque votre ex-mari Jacques Charrier sort son livre “Ma réponse à B.B.” ; en effet, vous tentez d’empêcher sa parution. Juste retour des choses, car il avait demandé que certains passages de votre livre soient enlevés ou pour d’autres raisons ?
Je me fous de Jacques Charrier comme de ma première chaussette. Il peut bien faire ce qu’il veut, écrire ce qu’il veut, je ne suis pas au courant; je l’ignore.

Saint-Tropez, avant le passage de l’ouragan Bardot, était un village comme un autre. Votre héritage de lieu branché et sensuel est resté. Qu’en pensez-vous, vous êtes éloignée de ce lieu depuis longtemps ?
Je vis toujours à Saint-Tropez, mais loin de la foule déchaînée. L’été, je fuis la capitale du tourisme et du pognon sale. Mais l’hiver, lorsque tout le monde a déserté cet endroit à la mode, j’y retrouve mes racines et les odeurs iodées de ma jeunesse.

Première apparition et révélation de Brigitte Bardot à Cannes en 1953. Depuis quand n’êtes-vous plus allée au Festival de Cannes ?
Je me fous du Festival de Cannes qui n’a plus rien à voir avec ce que j’ai connu !

Il existe aujourd’hui, une nouvelle génération et un nouveau style de stars qui s’inspirent, de manière plus ou moins consciente, de vos manies et tics. Que pensez-vous de ces jeunes vedettes ?
Il y a de superbes femmes vedettes comme Isabelle Adjani, Sophie Marceau, Arièle Dombasle, Emmanuelle Béart, qui ont chacune leurs propres personnalités et ne copient en rien mes tics ou mes manières.

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Buste de B.B. - qui a incarné Marianne - dessiné par Aslan.
 
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Brigitte Bardot fête ses 22 ans.

JE NE HURLE PAS AVEC LES LOUPS
Tout au long de votre carrière, vous avez été très controversée. Etait-ce dû à l’époque même ou à la star ?
Je suis toujours controversée, parce que je ne hurle pas avec les loups ; je garde mes opinions et je dis merde à qui veut bien l’entendre.

Vous avez fait rêver hommes et femmes ; à quoi rêviez-vous en ce moment ? Comment est venue cette lassitude ?
Pendant que les autres rêvaient, moi je vivais un cauchemar ; un jour j’en ai eu par-dessus la tête et j’ai tout envoyé balader.

Vous étiez, à proprement parler, divine et vous le saviez. Cette attraction que vous provoquiez chez les hommes vous a amusée un moment et puis…
Je n’ai jamais eu conscience de ma beauté. Maintenant qu’elle n’est plus, je me rends compte que je l’avais. Mais la manière de voir la vie est restée la même.

Que conseillez-vous à une jeune actrice aujourd’hui ?
Je ne conseille rien à personne. Chacun doit faire son expérience par soi-même.

Vous vous êtes beaucoup consacrée aux animaux. Pourquoi pas du caritatif humain ? Les enfants victimes de violences sexuelles, de travaux forcés, des enfants exploités, maltraités, dans le besoin…
Les animaux sont tellement maltraités, pris en otages, martyrisés, tués, assassinés, considérés comme des esclaves, des objets de rentabilité par les êtres humains que ma compassion a été vers leur protection, ma voix s’exprimant pour leur douleur muette. C’est mon choix !

Si vous deviez vous réincarner en un animal, quel serait-il ?
Oh ! la, la ! J’aurais peur d’être réincarnée en animal, à moins d’être un animal protégé par B.B.

JE DIS TOUT HAUT CE QUE LES FRANÇAIS PENSENT TOUT BAS
Le 9 novembre 2000, vous demandez au ministre de l’Agriculture, M. Galvany de démissionner. Rappelant que “les animaux sont aujourd’hui parqués par milliers dans des hangars-usines, alors que nos campagnes se désertent” dans une lettre ouverte intitulée “Les hommes plus fous que les vaches”. Vous n’avez pas peur de provoquer ? Quelle a été la réaction du ministre ? Qu’avez-vous à ajouter à cette lettre ?
J’en ai marre que depuis des années, les gens qui ont le pouvoir ne fassent rien, rien, rien. J’en ai marre de payer des impôts et quels impôts ! depuis des années et des années, pour entretenir - entre autres - des ministres incapables et, parfois, dangereux par leur incapacité. Alors, après ce qui arrive et qui aurait dû être prévu par ces imbéciles depuis des années, j’ai dit une fois de plus tout haut, ce que la plupart des Français pensent tout bas !

Vos prises de positions politiques et sociales sont très tranchées ; avez-vous toujours été comme cela ou est-ce la vie qui vous a durcie ?
J’ai toujours été comme ça. La vie m’a forcément appris les épreuves et les douleurs, mais je les ai toujours pressenties.

Vos déclarations choquent parfois. Il est vrai que le monde a énormément changé ces quinze dernières années et pas forcément en bien. La France a évidemment subi de grandes transformations. Avez-vous du mal à accepter cette (r)évolution. Etes-vous une femme d’une autre époque ? Pensez-vous qu’il faille toujours lutter pour un retour ou un maintien de certaines valeurs ?
La France est une serpillière ! Elle ramasse toutes les merdes et est essorée par tous ceux qui profitent d’elle ! Pauvre France - du reste, elle s’appelle désormais Hexagone, ça veut tout dire ! !

Où vous situez-vous, actuellement, sur l’échiquier politique ?
Je me situe à droite, d’une droite ramollie. Ce qui ne veut pas dire que je sois une extrémiste, pas plus que de Gaulle n’en était un !

JE NE COMPRENDS RIEN À L’INTERNET
Votre Fondation dispose d’un site sur Internet. Etes-vous branchée technologie ?
Je ne comprends rien à l’Internet ; je suis restée aux lampes à pétrole et aux feux de bois dans la cheminée, mais à ma Fondation, j’ai de super “Internautes”.

Dans le Top 10 des stars les plus sexy du monde selon Playboy, figurent: Marilyn Monroe, Jayne Mansfield, Raquel Welch, Brigitte Bardot, Cindy Crawford, Sophia Loren, Elizabeth Taylor, Pamela Anderson, Bo Derek et Jean Harlow. Cela vous fait-il plaisir ou sourire ?
Ça fait toujours plaisir. Je ne le savais pas, vous me l’apprenez ; tout ça est loin de mes préoccupations actuelles.

“Oh ! Qu’il est vilain” est une expression qui revient souvent. Typiquement parisienne et tellement Bardot. Sans oublier le fameux: “Mon cul, symbole sexuel mondial”. Que diriez-vous aujourd’hui ?
“Oh ! Qu’il est vilain” pourrait désigner pas mal de monde aujourd’hui ; quant à “mon cul”, c’est encore ce qu’il y a de moins moche à l’heure actuelle !

Vous avez été au Liban, quel souvenir en avez-vous gardé ?
Un souvenir très vague, après avoir manqué de mourir dans un naufrage, à bord du yacht “VADURA”, que Gunter Sachs avait affrété avec son ami Gérard Leclerq.

Vous avez 66 ans, comment analysez-vous votre carrière, votre vie ? Pas de come-back en vue ?
A 66 ans, si je fais le bilan, je suis assez contente du résultat, car j’ai réussi dans deux branches très différentes. Cela dit, cette seconde vie est une souffrance quotidienne et permanente ; je vis dans la douleur sordide des animaux et j’ai un mal fou à ne pas pleurer chaque jour.

On revient toujours à ses origines. Votre vie tumultueuse n’était-elle pas un pied de nez à vos parents qui rêvaient de vous voir faire un mariage sage et bourgeois ? Et après ces vagues et les excès de votre vie de Cendrillon ; la parfois triste réalité vous a réorientée vers votre éducation et vos valeurs familiales sobres et strictes.
Toutes les bases de mon éducation m’ont énormément servie dans la vie, le courage et l’obstination étant mes aides de chaque jour.

B.B. - REPÈRES :


28 septembre 1934 : Naissance de Brigitte Bardot à Paris.
1949 : La carrière de Brigitte Bardot débute avec sa photo sur la couverture d’ELLE ; elle rencontre Roger Vadim.
1950 : Elle tente de se suicider après que ses parents lui refusent le mariage avec Vadim. Elle aura l’autorisation mais à ses 18 ans.
1952 : Premier film de B.B. “Le trou Normand”.
20 décembre 1952 : B.B. épouse Roger Vadim.
1956 : Consécration avec le film “Et Dieu créa la Femme”, de Roger Vadim.
6 décembre 1956 : B.B. et Vadim se séparent.
1957 : “Une Parisienne”, de Michel Boisrond.
19 juin 1959 : B.B. épouse Jacques Charrier.
11 janvier 1960 : Naissance de Nicolas Jacques Charrier, fils unique de B.B.
1968 : Sortie des deux tubes : “Harley Davidson” et “Contact”. B.B. débute sa carrière de chanteuse en 1962 avec “L’appareil à sous”.
1963 : “Le Mépris”, de Jean-Luc Godard.
1973 : “Don Juan 73”, de Roger Vadim.
1973 : “L’Histoire très bonne et très joueuse de Collinot Trousse-Chemise”, de Nina Companeez. Cette même année, B.B. cesse de tourner et se consacre à la défense des animaux.
1986 : Création de la Fondation Brigitte Bardot.
1992 : La Fondation est déclarée fondation d’utilité publique par le Conseil d’Etat.
1996 : Sortie du livre “Initiales B.B.” (Tome 1 des mémoires de B.B.).
1999 : Sortie du livre “Le carré de Pluton” (Tome 2 des mémoires de B.B.).
11 février 2000 : Roger Vadim disparaît à l’âge de 72 ans.

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B.B. ET LES ANIMAUX MALTRAITÉS.
UNE LUTTE QUI A DÉBUTÉ EN 1973 :
Le combat de la belle pour les bêtes

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1976 - Manif. pour bébés-phoques.
 
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À “La Mare Auzou”; à St-Aubin le Guichard le 5 octobre 1997.
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B.B., 1981.
 
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1977- Conférence de presse pour les bébés-phoques.
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Bruxelles le 21/9/93: Amélioration du transport des animaux.
 
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Les trois photos ci-dessus: Campagne contre le transport cruel des animaux en Italie le 2 juin 2000.


B.B., LES HOMMES ET... LES FAUVES

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B.B. et Jacques Charrier en 1960. Avec leur fils Nicolas, seul enfant qu’elle aura.
 
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Avec Curd Jurgens dans “Et Dieu créa la femme”, en 1956.
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1966 - Tournage d’“A cœur joie”.
 
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1974 - Avec Laurent Verges, B.B. a déjà cessé de tourner depuis un an.


B.B. VUE PAR ROGER VADIM

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B.B. et Roger Vadim sur le tournage du “Repos du guerrier” en mars 1962.
 
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Avec Roger Vadim lors des “100 ans de cinéma”, à Saint-Tropez, le 9 juillet 1995.

Brigitte Bardot c’est, d’abord, un miracle. Une présence sensuelle, un corps dont le spectateur, quel que soit son sexe, épie chaque mouvement dans l’espoir d’en surprendre les secrets ; une coquetterie malicieuse au service d’une perversité ingénue ; le mystère de la femme et celui de l’enfance ; le geste qui irrite, le sourire qui désarme ; une pertinence spirituelle très XVIIIème siècle, démentie par la profondeur d’un regard très 1962 ; la seule vamp du monde qui ressemble à la petite cousine que vous avez aimée ; quelque chose d’incertain dans la démarche et d’assuré dans les hanches ; les cheveux de Mélissande, le visage de Colombine, beaucoup de sex-appeal, presque autant de poésie, de la dynamite qu’allume une mèche dorée, telle fut tout de suite Brigitte Bardot…

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