Dis-moi ce que tu lis et je te dirais ce que tu risques. C’est un peu la conclusion d’une analyse publiée dans “l’American Journal of Health Education”. Des chercheurs de l’université de Birmingham ont trouvé que les étudiantes qui faisaient tout pour maigrir à tout prix, quitte à avoir recours à des régimes ou des médicaments qui mettent leur vie ou leur santé en danger, étaient celles qui lisaient beaucoup de revues de fitness et de mode. Ils ont sondé 500 étudiantes de Salt Lake City dans deux différentes universités. Elles ont affirmé prendre des laxatifs pour 11% d’entre elles, 15% des coupe-faim, 9% se faisaient vomir après les repas et 52% adoptaient la restriction calorique, se limitant à 1.200 calories par jour. De plus, il apparaît que 80% de celles qui se font vomir, 73% de celles qui prennent des coupe-faim et 60% de celles qui prennent des laxatifs ou font des restrictions alimentaires lisaient des revues de fitness au moins une fois par mois. En réalité, on imagine que la plupart des jeunes filles lisent ce genre de publications et l’étude ne dit pas si les autres étudiantes lisent moins que celles qui veulent maigrir à tout prix. En tous cas, ils recommandent que les adolescentes apprennent à faire la différence entre “l’idéal féminin” dépeint dans ces images souvent retouchées par ordinateur et que de belles silhouettes peuvent être obtenues dans la vie courante sans pour autant avoir recours à des pratiques dangereuses.

Pour la première fois, on a démontré que l’hyperglycémie, c’est-à-dire l’augmentation anormale du sucre dans le sang, entraîne un ralentissement des fonctions cérébrales. Cent adultes ayant un diabète de type 1, apparaissant tôt dans la vie et toujours insulino-dépendants, ont été soumis à des tests d’intelligence. Il s’agissait de calcul mental et de questions à choix multiples. Ils ont aussi enregistré leur taux sanguin de glucose 82 fois pendant quatre semaines. Les résultats ont été présentés lors du congrès de “l’Association Américaine de Diabétologie”. Ils ont découvert que le calcul mental et la facilité à trouver les mots se ralentissaient à mesure que le taux de glucose augmentait dans le sang, dépassant les 2,70 grammes par litre soit 15 millimoles par litre. Habituellement, il n’était pas reconnu d’effets aussi rapides de l’hyperglycémie, on craignait surtout l’hypoglycémie ou glucose trop bas, qui entraîne une diminution de l’arrivée d’énergie au cerveau. On a donc découvert que l’hypo comme l’hyperglycémie sont également dangereuses pour le cerveau, et cela à court comme à long terme.

D’après des médecins hollandais, on peut prédire le risque cardio-vasculaire d’une femme ménopausée par la recherche de l’albumine dans les urines. Cette étude publiée dans la très scientifique revue “Circulation”, montre que cet examen biologique des urines serait un indicateur précoce du risque de développer des complications cardiaques ou vasculaires. Les chercheurs ont suivi plus de 1.100 femmes ménopausées en bonne santé pendant 18 ans. Les femmes qui avaient le plus haut taux d’albumine dans les urines avaient un risque quatre fois et demi plus grand de mourir d’une maladie cardiaque que les femmes qui n’avaient pas du tout d’albumine dans leurs urines. La présence d’albumine serait le reflet de dommages vasculaires dans les vaisseaux du rein en raison d’un début de dysfonctionnement des cellules qui tapissent la paroi de ces artères, et qu’on appelle l’endothélium.
La présence d’albumine dans les urines serait donc un marqueur précoce de l’atteinte vasculaire débutante. Celle-ci est due au tabac, au diabète, à l’hypercholestérolémie et à l’hypertension artérielle.