LES ENFANTS SURDOUÉS

Un enfant de deux ans qui parle quatre langues à la perfection; un autre qui résoud un problème de mathématiques avant même que le professeur ait eu le temps de le terminer; un troisième qui décroche son baccalauréat à treize ans avec mention... Des êtres sans doute exceptionnels qu’on ne tarde pas à repérer. Mais, en réalité, faute de signes apparents, comment est-il possible d’identifier un enfant surdoué qui, parfois et contrairement aux idées reçues, peut se trouver en situation d’échec scolaire?

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Einstein était un cancre à l’école; il a pourtant été démontré que c’était un surdoué. On pourrait croire qu’ils ont tout, ou presque, pour réussir. Ils représentent 2% de la population. On en trouve certains à l’école Polytechnique, à l’E.N.A. ou en H.E.C. Dans les médias, on nous les montre comme des génies précoces. En vérité, on leur a peut-être donné, à tort, le qualificatif de “surdoués”. La réalité est moins souriante:  la moitié d’entre eux redoublent au moins une classe au cours de leur scolarité. Beaucoup sont marginalisés, vivent leur enfance dans la solitude, deviennent des adolescents dépressifs et occupent, à l’âge adulte, des emplois ne correspondant pas à leurs capacités.
Alors, que se passe-t-il pour qu’une enfance prometteuse ne se transforme qu’en un rêve brisé?

Caroline Cordahi, psychologue clinicienne à l’hôpital Saint-Georges explique: “Un enfant peut être surdoué dans un domaine spécifique de l’intelligence”.

Théoriquement parlant, qu’est-ce qu’un enfant surdoué?
Au sens précis du terme, il faut que la personne ait un score supérieur à 130 dans son test de quotient intellectuel (Q.I.) et dans ce qu’on appelle le niveau d’adaptation et de maturité sociale, ce qui place cet individu dans les meilleurs 2,5% de la population de son âge.
Pour affirmer qu’un enfant est surdoué, il faudrait faire une série de tests intellectuels qu’on appelle une batterie de tests, allant de l’intelligence verbale à la mémoire à court terme, la mémoire à long terme, la mémoire audiovisuelle, la mémoire auditive, etc.... Quand on parle de surdoué au sens large du terme, si un des scores est supérieur à 130 sur au moins un de ces facteurs, on peut parler de domaine de talent. Un enfant peut être surdoué dans un domaine spécifique de l’intelligence: en musique, par exemple, en maths ou en arts... Si on décèle un domaine où l’enfant est surdoué, c’est déjà très important en soi, car on pourrait en faire quelque chose.

Comment fait-on un test de Q.I.?
En général, c’est un test standard qui se passe en clinique privée et peut durer de deux à quatre séances.

Comment peut-on identifier un enfant surdoué?
Un élève surdoué a une performance supérieure dans un domaine donné à l’école.

Mais un élève surdoué peut, aussi, se trouver en situation d’échec scolaire!
Tout à fait, un surdoué peut avoir des échecs scolaires. Quand je reçois des enfants en clinique, ils sont, en général, problématiques, souvent au niveau relationnel, parce qu’ils n’arrivent pas à s’entendre avec les autres camarades de leur âge. Ils peuvent, également, présenter des lacunes au niveau académique, parce qu’ils s’ennuient en classe ou peuvent avoir des problèmes d’ordre affectif, parce que leurs parents les ont peut-être surinvestis ou avaient des attentes particulières d’eux puisqu’ils avaient suspecté le fait qu’ils soient particulièrement doués ou intelligents; mais pour une raison ou une autre, leurs performances scolaires ne sont pas à la hauteur de l’attente des parents, ce qui entraîne un problème de confiance en soi chez l’enfant qui se traduit en problème affectif.
L’enfant qui arrive chez moi a un problème. J’ai reçu de très rares cas où les parents sont venus me consulter par simple curiosité, étant convaincus que leur enfant soit surdoué et ils voulaient faire des tests pour le prouver.
Dans ce cas précis, j’essaie de trouver une raison vraiment valable avant de pratiquer le test. En l’absence d’indices valables, je refuse de le faire, car les parents eux-mêmes pourraient être très déçus si l’enfant s’avère ne pas être surdoué. On essaie, alors, d’ajourner ce test sous prétexte d’une orientation professionnelle.

Quel doit être le rôle de l’école?
Lorsqu’il y a un problème de performance ou d’adaptation, le rôle de l’école est de relever ce problème pour y voir plus clair. A ce moment, en essayant de comprendre à travers des spécialistes, l’enfant surdoué sera décelé.

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LES SYMPTÔMES SONT DES SIGNES DE SOUFFRANCE
En Europe, aux Etats-Unis et au Canada, des écoles spécialisées regroupant des élèves à Q.I. élevé ont vu le jour. En attendant que ce genre de démarches ne tarde pas à avoir lieu au Liban, il est intéressant de savoir comment se comporte-t-on avec les enfants surdoués dans nos écoles.
Leila Sahab, psychologue clinicienne travaillant au collège Louise Wegmann, précise que les symptômes, si l’on peut dire, qui apparaissent au niveau scolaire sont surtout des signes de souffrance: c’est un enfant inadapté qui s’ennuie, a des troubles de comportement, peut être triste parce que le programme ne lui convient pas.
Lorsque la demande s’impose et qu’il s’agit d’un enfant intelligent qui n’utilise pas vraiment ses capacités, on fait un test d’intelligence en clinique privée. Au cas où l’enfant a un quotient intellectuel de plus de 140, il faudrait faire en sorte que le cadre dans lequel il évolue soit plus stimulant pour lui. Le rôle des parents est important car ils devraient fournir des éléments supplémentaires pour nourrir cette intelligence débordante.
D’autre part, il y a le rôle de l’école qui devrait utiliser une forme de pédagogie différenciée pour que l’élève surdoué puisse suivre un rythme plus rapide. Dans d’autres pays, il existe des écoles spécialisées, ce qui n’est pas le cas au Liban.

Est-ce une bonne idée de faire sauter de classe à un enfant surdoué?”
Affectivement parlant, ces enfants n’ont pas la maturité des enfants plus âgés, ce qui fait qu’on ne peut pas leur faire sauter de classe. Il faudrait peut-être réunir tous les surdoués pour qu’ils voient qu’il y a plusieurs âges dans une même classe; ce seront donc des classes à Q.I. Cependant, comme au Liban on entre à l’école suivant un âge bien déterminé, il est difficile de faire passer de classe à un enfant. Comme il n’y a pas de classes spéciales, la seule solution est de dépister très tôt ces surdoués afin d’organiser une pédagogie parallèle visant à les stimuler. Ce ne sera plus seulement à travers le scolaire qu’ils montreront leurs compétences.
Nelly Mrad, psychologue clinicienne et scolaire au Lycée franco-libanais de Nahr-Ibrahim précise qu’“Il faut laisser l’enfant grandir harmonieusement”.
Nous avons déjà eu des cas d’élèves surdoués au Lycée. Le rôle de l’école a été de déceler, par le biais des professeurs, qu’il s’agissait dans l’un des cas, d’un enfant qui s’ennuyait en classe: un ennui qui s’accompagnait d’une compréhension très rapide des consignes, mais le temps que les autres intègrent la consigne donnée, l’enfant en question ne relevait plus d’intérêt pour tout ce qui se passait autour de lui. C’est suite à ce comportement et à des tests effectués qu’on a pu découvrir qu’il était surdoué. Cet enfant avait 10 ans.

LES DIFFÉRENTS DOMAINES DE L'INTELLIGENCE

Les enfants surdoués ont besoin d’aide, d’encouragement et de beaucoup d’attention pour pouvoir assumer une vie normale. Un enfant est considéré surdoué, lorsqu’il montre une performance supérieure dans un ou plusieurs des différents domaines de l’intelligence. Le psychologue américain, Howard Gardner, directeur de projet à Harvard, a introduit la théorie de l’intelligence multiple en 1983. D’après lui, il existe au moins sept différents types d’intelligence:
L’intelligence verbale comprend l’habileté d’utiliser le vocabulaire, de faire une analyse verbale, de comprendre un matériel compliqué et de percevoir des métaphores.
L’intelligence logique qui apparaît sous ses formes extrêmes chez les génies en mathématiques, dans les longues chaînes de raisonnement liées à la physique, à la biologie, à l’arithmétique et à l’algèbre.
L’intelligence spatiale est observée dans les travaux des architectes et des sculpteurs.
L’intelligence musicale.
L’intelligence intra-personnelle est une forme de connaissance personnelle de soi, souvent observée chez les gens ayant un contrôle absolu de leurs sentiments et de leur corps.
L’intelligence sociale est l’habileté d’utiliser, subtilement, les indications dans les environnements sociaux complexes, nos amis, nos écoles, nos familles...
L’intelligence corporelle se manifeste chez les athlètes, les danseurs, les jongleurs. C’est un contrôle presque parfait de leur corps.

Avait-il de bons résultats scolaires?
Pas vraiment. Le problème, justement, des enfants surdoués est qu’ils ont un potentiel important; ils comprennent très vite, mais le temps que les autres s’adaptent à eux, ils sont déjà ennuyés et doivent être occupés par autre chose.
Quand cet enfant m’a été envoyé pour cause d’ennui et de désintérêt en classe, je lui ai parlé et j’ai trouvé qu’il était très percutant, avait un raisonnement qui dépassait l’ordinaire. En fait, en voyant l’acuité et l’esprit vivace qu’il avait, je lui ai passé un test d’intelligence, une batterie et là, il s’est avéré qu’il avait un profil intellectuel très élevé au niveau des performances et de l’intelligence verbale. Alors, automatiquement, avec l’accord de l’institutrice qui l’avait décelé et ne savait plus comment l’intéresser et avec également la coordination de la direction, j’ai pris la décision de lui faire sauter de classe.

A votre avis, serait-ce une bonne idée de faire sauter de classe à un surdoué?
Cela dépend, ce n’est pas toujours la meilleure solution. Le développement psychoaffectif entre en jeu. Il est hors de question d’envisager qu’un enfant passe de classe, même s’il a une déficience intellectuelle très élevée, s’il risque d’avoir un problème d’adaptation au niveau de son groupe d’âge.

A votre avis, les enfants surdoués ont-ils du mal à s’intégrer dans le système libanais?
Le plus important est qu’il y ait un établissement spécialement conçu pour ceux qui ont des déficiences intellectuelles élevées où des dons particuliers, parce qu’il est dommage que dans aucun système, français soit-il ou libanais, il y ait cette possibilité d’adapter le potentiel élevé à une structure normale. Il faudrait, justement, exploiter ce potentiel dans des structures adaptées. Concrètement parlant et ceci est mon rêve, il serait idéal d’avoir un établissement où il y aurait, pratiquement, des ateliers et non pas des classes conventionnelles, où les enfants seraient pris en charge selon leur potentiel. S’ils n’ont pas, par exemple, envie de travailler une matière déterminée, ils peuvent faire autre chose; une méthode qui soit axée sur l’enfant afin qu’il puisse évoluer à son propre rythme.

La personnalité d’un surdoué diffère-t-elle de celle des autres enfants, en général?
Généralement, les surdoués sont des personnes très susceptibles ayant des personnalités fragiles. Ils ont des problèmes relationnels et il faut qu’ils aient un encadrement psychoaffectif très important; un rien peut les faire craquer. Ce sont des enfants beaucoup plus sensibles que les autres.
Beaucoup de surdoués sont très embêtés d’être décelés. On entend souvent dire: sans travailler, j’arrive à réussir... Ces enfants n’ont pas du tout envie d’avoir de la pression sur leur dos et d’être la cible d’un excès d’attention et d’intérêt.
Parfois, certains parents souhaitent tellement que leurs enfants aient un potentiel extraordinaire, qu’ils se mettent à leur faire un bourrage de crâne dès leur plus jeune âge, ce qui fait que ces enfants n’ont pas le temps de grandir harmonieusement. Il faut les laisser tranquilles.

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Sylvie Amadouny, psychologue au collège des Saints-Cœurs à Kfarhbab affirme que le surdoué “est un enfant précoce”.

Avez-vous déjà eu des enfants surdoués?
Il est certain qu’il y en a, bien qu’ils ne soient pas tellement nombreux.
Il faudrait, peut-être, définir l’enfant surdoué. C’est un enfant précoce, dont le rythme de développement intellectuel est plus rapide que les autres enfants. Il peut l’être dans un ou plusieurs domaines (artistique, etc), ou seulement au niveau scolaire. Nous parlons de “surdouance”, quand le quotient intellectuel est supérieur à 125.
Ces enfants sont très curieux, posent beaucoup de questions sur des sujets n’intéressant pas les enfants habituellement. Ils comprennent, apprennent et mémorisent plus vite. Ils résolvent des problèmes de façon pertinente. Leur perception est différente des autres enfants.

Quel est le rôle de l’école?
Le rôle de l’école est d’encadrer ces enfants du mieux possible, en permettant et en encourageant un travail d’équipe entre le psychologue et les éducateurs. Cette équipe ainsi formée tentera d’incorporer plus de stratégie, de variété, de pensée créative, ainsi que plus d’activités pendant les leçons quotidiennes, d’aménager des classes avec beaucoup de matériel (images, livres, etc.). Ceci permettra de stimuler de nouveaux moyens d’exploration et d’occuper les enfants qui finissent rapidement leur travail.
Les parents doivent, aussi, être impliqués par des entretiens avec l’équipe, puisque la prise en charge doit se faire sur tous les plans.

Quel devrait être le rôle des parents?
Leur rôle est de motiver, de sécuriser, de répondre aux besoins de leur enfant et de lui procurer un environnement adéquat, avant que ses capacités ne disparaissent. Souvent, les parents sont confus et ne savent plus comment se comporter devant ce petit si précoce quant à son développement intellectuel, mais dont le développement affectif et social ne suit pas.

A votre avis les enfants surdoués ont-ils du mal à s’intégrer dans le système libanais et serait-il préférable de les envoyer dans des écoles spécialisées?
Ces enfants surdoués ont, effectivement, du mal à s’intégrer dans les classes normales. D’abord, parce qu’ils s’ennuient, sont frustrés (puisque l’explication est assimilée plus vite); suite à cela, ils ne fixent plus leur attention sur ce qui se fait en classe et s’agitent. Ceci peut donner lieu à des difficultés scolaires ou même à des échecs, sans parler du stress, de l’angoisse et, certaines fois, du refus de l’école. Ils sont souvent étiquetés comme hyperactifs ou paresseux, par les éducateurs. De plus, ils ont souvent peu d’amis, car les autres sont jaloux d’eux et n’ont pas les mêmes intérêts.
En ce qui concerne les écoles spécialisées pour surdoués, il n’y en a malheureusement pas au Liban. Il est sûr que regrouper ces élèves en adaptant l’enseignement à leurs besoins est très positif et permet une meilleure intégration en classe.

Est-ce une bonne idée de faire sauter une classe à un enfant surdoué?
On ne peut parler de bonne ou mauvaise idée. Chaque enfant est unique. Mais dans la majorité des cas, quand ces enfants passent dans une classe supérieure, il y a décalage entre eux et les autres enfants, puisque leur maturité affective ne suit pas la maturité intellectuelle. Ils sont donc souvent seuls.

DES VISIONS ERRONÉES

Ces quelques idées reçues témoignent d’une méconnaissance profonde des enfants surdoués:

Un surdoué n’a pas besoin d’aide.
Cette idée est répandue et courante dans le domaine éducatif. Selon cette conception, un enfant surdoué n’aurait pas besoin d’aide, ni sur le plan familial, ni sur le plan scolaire. Comme tout enfant, l’enfant surdoué ne peut se passer de l’aide de l’adulte et, tout particulièrement, dans les domaines affectif et relationnel, souvent dans le domaine psychomoteur et graphomoteur; parfois y compris dans les apprentissages scolaires. Soutenir qu’un enfant même surdoué, n’a pas besoin d’aide serait, en réalité, méconnaître les conditions les plus élémentaires du développement des enfants.

Un surdoué est toujours premier de classe.
De nombreux observations et témoignages indiquent que nombre de ces enfants ne réussissent pas en classe ou sont même en situation d’échec scolaire. Cela apparaît d’autant plus paradoxal et incompréhensible, qu’ils ont un potentiel d’aptitudes et de capacités qui devraient leur permettre de réussir les apprentissages scolaires. De nombreuses causes sont susceptibles d’expliquer leur mise en situation d’échec scolaire.

Les surdoués sont uniquement présents dans les classes sociales favorisées.
Les surdoués sont présents dans toutes les classes sociales, y compris celles dites défavorisées. Mais il est vrai que ceux des classes défavorisées ont, statistiquement, le plus de difficultés à être reconnus, à s’épanouir et à réaliser une intégration sociale adaptée et réussie. C’est vers eux, en priorité, qu’il conviendrait que les spécialistes du développement et les éducateurs apportent les aides nécessaires, en particulier aux plans familial et scolaire.

Il y a plus de garçons surdoués que de filles surdouées.
Une autre source d’erreur concernant ces enfants serait d’avancer qu’il y a plus de garçons surdoués que de filles surdouées. En réalité, il y a au moins autant de filles surdouées que de garçons surdoués. Certaines études suggèrent même que la proportion de filles surdouées est très légèrement supérieure à celle des garçons. Cette fausse idée reçue tient, notamment, au fait que l’on a accordé traditionnellement et souvent encore aujourd’hui, plus d’importance à l’éducation du garçon qu’à celle de la fille. Elle tient, également, au fait que les filles ont souvent une meilleure adaptation scolaire et sociale que les garçons, qu’elles posent moins de difficultés et se font donc moins repérer comme enfants particuliers. De là, on pourrait en conclure, à tort, qu’il y a moins de filles surdouées que de garçons surdoués.

Un surdoué réussira toujours dans la vie.
Une autre idée tenace, très répandue, prétend que “si un surdoué est vraiment surdoué, il finira toujours par réussir”. A cette affirmation purement gratuite, peut s’adjoindre celles d’êtres tout-puissants, voire d’êtres tout-puissants dangereux. La réalité illustre abondamment le contraire. Leurs caractéristiques de développement qui présentent des décalages, les portent en réalité à des fragilités dans les domaines affectifs et/ou émotionnels, à des difficultés dans les domaines des apprentissages scolaires, relationnels et donc en matière d’insertion sociale ultérieure.

Un enfant surdoué l’est dans tous les domaines.
Si les champs de curiosité et d’intérêt sont plus vastes chez les enfants surdoués, comme tous les enfants ou les adultes, ils peuvent avoir un ou plusieurs domaines de prédilection qu’ils investiront préférentiellement, parfois au détriment d’autres qu’ils auraient pu développer également. Un enfant surdoué peut ne pas être bon dans toutes les matières et même carrément faible dans certaines activités scolaires ou non: par exemple, la psychomotricité, la graphomotricité, l’orthographe, etc.

Par Nadine FAYAD COMAIR
Editions Speciales Numéros Précédents Contacts Recherche Article paru dans "La Revue du Liban" N° 3841 - Du 20 Au 27 Avril 2002