991 votants, 991 voix pour Melhem Karam!
Unanimité tout à fait prévisible pour le président de l’Ordre des journalistes qui, depuis plus de quarante ans, voit son mandat constamment renouvelé à la tête de l’Ordre. Avec sa liste, il a été plébiscité à 100% aux élections qui se sont déroulées vendredi dernier, au siège de l’Ordre.

M. Marwan Hamadé votant.	MM. Melhem Karam et Jean Obeid...	... Et M. Georges Dib Nehmé.	MM. Fadl Chalak et Melhem Karam.
M. Edmond Rizk.	M. Farouk Barbir.	M. Georges Skaf.	M. Khalil Khoury.

98% des confrères syndiqués ont pris part à ce jeu démocratique et le dernier des vainqueurs de la liste a obtenu 94,71 voix. Un “oui” inconditionnel donc au “Nakib”, défenseur de la liberté syndicale.

UNE “PREMIÈRE”...
L’expression des suffrages n’a pris que deux petites heures, une première dans les annales électorales syndicales, prouvant l’attachement des rédacteurs à leur représentant.
Ont été élus: Melhem Karam, 991 voix; et la totalité de sa liste: Riad Dabliz, 953; Wajih Mazboudi, 952; Joseph Kosseifi, 953; Mounir Najjar, 953; Ghasseb Moukhtar, 952; Habib Chlouk, 951; Tanios Déaïbès, 951; Georges Hajj, 951; Saïd Nassereddine, 954; Abdel-Karim Natour, 950; Arafat Hijazi, 951; Toufic Khattab, 953 voix, celui-ci étant chargé des relations publiques.

M. Joseph Abou-Khalil.	M. Riad Dabliz.	M. Emile Khoury.	M. Monah Solh.
Mlles Marie Bteiche et Mona Béchara.	M. Zouhair Osseirane.	M. Georges Soulage.	M. Jean Féghali.

Les élections se sont distinguées par la présence et la participation d’anciens journalistes devenus ministres ou députés, tel MM. Marwan Hamadé, ministre des Déplacés; et d’anciens ministres: MM. Jean Obeid, Fadl Chalak, Edmond Rizk, Farouk Barbir, Georges Skaff, Georges Dib Nehmé et Mounah Solh...

M. Edouard Bassil.

Mlle May Kahalé.

MM. Camille Menassa, Melhem Karam et Issa Ghorayeb.

LES FÉLICITATIONS
Le président de la République, le général Emile Lahoud, a félicité M. Karam, téléphoniquement assurant: “Vous avez obtenu une confiance que vous méritez”.
Quant au chef du Législatif, M. Nabih Berri, il a affirmé: “Ce ne sont pas seulement les journalistes qui vous portent constance et fidélité, c’est le sentiment de tous les Libanais”.

Le président Amine Gemayel, MM. Melhem Karam et Robert Ghanem.	MM. Fouad Sadek Mufti, Melhem Karam, le président Rachid Solh et Me Ernest Karam.	Le président Salim Hoss, MM. Melhem Karam et Fouad Boutros.
MM. Joseph Torbey, Melhem Karam, Pierre Hélou et Jamil Chammas.	MM. Hekmat Cassir, Anouar El-Khalil, Melhem Karam et Samir Doumit.	MM. Ali el-Khalil, Melhem Karam et Emile Lahoud.

HAMADÉ: CONFIANCE RENOUVELÉE
Après avoir déposé son bulletin dans l’urne, M. Hamadé a dit aux journalistes: “Cette confiance bien ancrée n’est pas née d’une coïncidence mais d’une relation constante entre M. Karam et moi-même, depuis les années d’études à la faculté de droit où j’ai eu l’honneur d’être son camarade de promotion et de le suivre au cours de son action journalistique et politique. Dans toutes ces étapes et aux tournants importants, nous étions toujours d’accord Melhem Karam, moi et tous nos collègues sur un Liban à l’avenir démocratique, un Liban arabe engagé.
Je suis donc venu aujourd’hui, réaffirmer, à travers cette élection, une position professionnelle, journalistique et personnelle”.

MM. Michel Murr et Melhem Karam.	MM. Gebrane Tok, Karam, Zouhair Osseirane et Mohamed Baalbaki.	MM. Fouad Turk et Mohamed Kabbani.
MM. Sleimane Traboulsi, Melhem Karam et Fouad El-Khazen.	MM. Elias El-Khazen, Melhem Karam, Grandmaison et François Abi Saab.	MM. Rafic Chahine, Melhem Karam et Raymond Raphaël.

OBEID: UN AMI DE LONGUE DATE
M. Jean Obeid a déclaré: “Mon témoignage peut ne pas paraître objectif, car c’est mon cœur qui me dicte mes paroles. Entre Melhem Karam et moi, existe une vieille relation, où nous avons toujours été les meilleurs amis du monde”.
Après avoir voté, M. Mounah Solh a souligné: “Je ne me souviens même pas d’un temps où je n’aie entendu le nom de Melhem Karam, que ce soit en tant que chef du mouvement estudiantin ou que journaliste, en constant renouvellement, élargissant toujours ses ambitions et ses projets. Depuis longtemps, alors qu’il n’était encore que tout jeune homme, son nom résonnait déjà dans la ville... Melhem Karam a toujours eu dans sa profession et son patriotisme, un fidèle sens historique. Il ne s’est jamais contenté de parfaire l’héritage de son père, le grand romancier arabe et le détenteur de la “vérité”, Karam Melhem Karam; il a ajouté au patrimoine laissé par ce dernier, celui d’autres journalistes libanais: “Al-Bayrak”, le quotidien des Akl, “Al-Hawadeth”, de Salim Laouzi, “La Revue du Liban” des frères Maklouf, en plus du “Monday Morning”, une tentative pionnière en son genre.
“Melhem Karam a tenu à ce que l’Histoire se poursuive et continue et à éviter que s’éteigne, au Liban, un quelconque phare de la Presse libanaise”...

MM. Tammam Salam, Melhem Karam et Mohamed Machnouk.

La délégation du parti Kataëb présidée par Me Karim Pakradouni.

MM. Gebrane Oreigi, Melhem Karam, Roger Nasnas et Mgr Joseph Merhej.

MELHEM KARAM: DE LOURDES RESPONSABILITÉS NOUS ATTENDENT
Après la proclamation des résultats, M. Melhem Karam a déclaré: “Ce qui s’est passé, aujourd’hui, nous contraint à faire face à de plus grandes responsabilités à l’égard de la liberté pour laquelle vous luttez, actuellement et à l’encontre de toute pression sur la pensée et la volonté de l’expression.
“Je vous remercie, tous et vous dis que nous, journalistes, allons dorénavant changer de style et adopter une nouvelle ligne, en faveur de la liberté et de la démocratie dans leur forme la plus étendue, sans limites et refuser le harcèlement des rédacteurs. Et ce n’est plus à tout bout de champ qu’on nous dira désormais: entrez en prison; ou qu’on nous déférera devant les tribunaux. Ceci appartient à un passé révolu. Nous croyons que les jours qui viennent seront des temps de liberté, de dignité et de souveraineté. Ce qui arrive à la Presse aujourd’hui, nous en souffrons tous. Nous sommes contre tout discours confessionnel, mais avec la liberté absolue qui ne connaît d’autres limites que la conscience professionnelle; et vous êtes, tous, consciencieux et sincères”.
Et de poursuivre: “Chers collègues,
... Que de crises avons-nous déjà connues jusqu’à ce jour et combien d’autres allons-nous encore connaître. Nous nous débattons aujourd’hui dans la grande crise, celle de la patrie et du devenir. Les revendications sont nombreuses, nous le savons et les moyens inefficaces et bien en-deça de ces revendications.
“La sécurité... et pourquoi ne commençons-nous pas par le commencement?... La sécurité demeure dans un étroit tunnel sombre et ce que nous avons vécu, ces derniers temps, ne laisse pas entrevoir l’espoir d’en sortir bientôt. La sécurité c’est le visage de la paix civile... et celle-ci est la manifestation de l’entente nationale pour laquelle œuvre, obstinément, le président Emile Lahoud... L’entente nationale continue à avancer lentement sur le chemin de la certitude et reste encore très loin de la fin souhaitée. L’économie persiste à rechercher un pilier qui la sorte des promesses jamais réalisées... et n’en trouve toujours pas. Elle continue à errer, dans les dédales de l’espoir, un espoir qui, avec le temps, devient illusion s’il ne se concrétise pas”.

M. Assaad Diab.

M. Saleh El-Kheir.

M. Walid Eido.

M. Michel Samaha.

“Et la démocratie... qui demeure perdue dans le brouhaha des interprétations, bien qu’elle soit le droit des gens à la dignité et à la liberté, la liberté d’opinion, de culte et de conviction.
“Tous ces fondements... sont aujourd’hui perdus et nous manquent, bien que nous puissions encore prononcer des paroles qui doivent, hélas! rester sous contrôle.
“Nous affirmons que nous nous sommes habitués à constituer toujours un front du refus...
“Tout cela intervient au sein d’une offensive de mondialisation qui inquiète l’homme, la société dans son entité légale et culturelle... et menace les cultures locale et régionale d’uniformisation imposée. Que reste-t-il de la société et de l’homme quand l’ouverture et le pluralisme viennent à leur manquer?
... Nous sommes pour la liberté, spécialement la liberté de la Presse.
Pour la démocratie, notamment l’exercice des institutions pour le bien-être du peuple.
Pour un Liban souverain, à l’ombre d’une égalité juste entre ses citoyens, quant à leurs droits et obligations.
“Dans cette voie, nous avons avancé et vous promettons de persévérer. Vous avez toujours été le verbe paisible et édifiant, l’opinion équilibrée et rationnelle porteuse du message du citoyen et de l’homme”.

M. Pierre Daccache.

M. Camille Ziadé.

M. Nadim Salem.

M. Talal El-Meraabi.

Une foule de personnalités À L‘ordre des journalistes
M. Karim Pakradouni a appelé M. Karam et l’a félicité au nom du Parti Kataëb: “Ce n’était pas des élections, mais une sorte d’allégeance, à la fidélité et au dévouement parce que Melhem Karam a toujours représenté les intérêts des rédacteurs et le fer de lance de la Presse libanaise. Il mérite cette allégeance, ainsi que le conseil de l’Ordre qui se conforme aux valeurs, tant au plan des libertés qu’à celui des revendications. L’unanimité est le plus haut degré de la démocratie et quand on y parvient, les élections deviennent inutiles”.
Le président du Conseil, Rafic Hariri, a appelé M. Karam et l’a félicité pour la confiance, dont il a été crédité, ainsi que ses collègues. Lors de sa visite au siège de l’Ordre, M. Amine Gemayel a estimé que “la grande affluence et l’important enthousiasme qui ont caractérisé les élections prouvent leur déroulement démocratique”. Quant à M. Hussein Husseini, il a affirmé que “M. Melhem Karam est l’une des grandes figures qui ont préservé les libertés pendant les périodes difficiles que le pays a traversées”.

Cheikh Bilal el-Mulla.

M. Omar Natour.

Me Mounir El-Hage.

M. Fadi Comair.

De même, ont félicité M. Karam par télégramme ou téléphone: MM. Elias Hraoui, Mikhaël Daher, les ministres Najib Mikati et Ghazi Aridi, les députés Marwan Farès, Samir Azar, Tammam Salam, le général Michel Sleimane, commandant en chef de l’Armée; Mgr Boulos Matar, archevêque maronite de Beyrouth; M. Rafic Chlala, conseiller de l’Information auprès de la présidence de la République; le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Nord, Me Georges Mourani; la présidente de l’Ordre des dentistes du Nord et la présidente de l’Union des Ordres des professions libérales, Dr Nayla Karam Tager. Les confrères Abdel-Ghani Salam, Elham Freiha, Walid Husseini, Arfan Nizameddine; Simon el-Khazen, directeur général de la “Voix du Liban”; Walid Mouawad et Charles Ayoub.

M. Abdel-Hadi Mahfouz.

Le R.P. Abdo Abou Kassem.

M. Constantin Maximov.

M. Ziad Hamadé.

Ont, également, congratulé M. Karam et le conseil de l’Ordre, les présidents Rachid Solh, Salim Hoss; MM. Robert Ghanem, Mohamed Kabbani, Walid Ido, Fouad Sadek Mufti, ambassadeur d’Arabie saoudite; Simon N’Toutoume, ambassadeur du Gabon; Talal Méraabi, Michel Murr, Pierre Daccache, Pierre Hélou, Gebrane Tok, Rafic Chahine, Michel Khoury, Michel Samaha, Jamil Chammas, Chafic Badr, Hareth Chehab, Sleimane Traboulsi, Emile Lahoud, Joseph el-Hachem, Fouad Boutros, Michel Maalouli, cheikh Bilal el-Moulla, représentant cheikh Mohamed Rachid Kabbani; les Drs Fadi Comair, Soubhi Bsat, président de l’Ordre des ingénieurs; Mahmoud Choucair, président de l’Ordre des médecins; Me Ernest Karam, NN.SS. Joseph Merhej, Khalil Abi Nader, MM. Mohamed Baalbaki, Camille Menassa, Michel Elian, Rouhi Baalbaki, Me Nabil Mechantaf, MM. Abdel-Hadi Mahfouz, Fouad Turk, Mme Nicole Harfouche, M. Roger Nasnas, les généraux Elias Farhat, Hicham Jaber, Maged Hamadé, le lieutenant-colonel Mounir Akiki, M. Wadih el-Khazen, le R.P. Richard Abi-Saleh, MM. Antoine Habib, Dominique Chaaya, Henri Moukheiber, Ali el-Khalil et Ali Fayçal, membre du Front démocratique de libération de la Palestine, qui a offert à M. Karam l’écusson et le foulard de la Résistance palestinienne.

M. Antoine Habib.

M. Georges Cordahi.

M. Yasser Nehmé.

Dr Khalil Karam.