Nayla Moawad: Bravo, bravissimo
On attendait un Homme. Ce fut une Femme.
Cest elle qui a osé, enfin, répondre à toutes
les sottises et calomnies formulées, non seulement à son encontre
mais, aussi, à celui du groupe de Kornet Chehwane.
Elle, cest Nayla Moawad!
Il était temps. Elle agissait en lady ne comprenant pas
quelle navait pas affaire à des gentlemen,
qui senhardissaient de plus en plus, car ils prenaient sa retenue
pour de la peur, sa tolérance pour de la faiblesse, son ouverture
pour de la lâcheté!
Nayla Moawad a remis les pendules à lheure. Les anti-KC ont
employé un langage si ordurier, si malveillant, si calomnieux, si
diffamatoire, si venimeux, quil devenait urgent de leur claquer le
bec.
Never complain, never explain (Ne jamais se plaindre, ne jamais
expliquer), est la devise personnelle de la famille royale britannique.
Pourtant, quand le vase a débordé, même la reine Elisabeth
II a rompu le silence et pris la parole pour faire cesser les commérages.
Nayla Moawad a supporté beaucoup.
En fait, elle a tendu la corde à ses détracteurs pour mieux
les pendre! Espérons que ces vils et chétifs
insectes ont compris quils avaient affaire à forte partie.
Bravo Nayla!
***
Nous sommes tous des Américains,
titrait à la une Le Monde
Il y a un an, le quotidien français Le Monde titrait
à la une, au lendemain du 11 septembre 2001, ce fameux titre: Nous
sommes tous des Américains, rappelant la célèbre
déclaration de John Kennedy: Nous sommes tous des Berlinois,
après la construction du Mur de Berlin.
Le Monde rappelait au vieux continent tous les sacrifices
consentis par les Boys, les G.Is, les jeunes
recrues du continent américain qui avaient traversé des
milliers de kilomètres pour se porter au secours de la vieille
Europe, au nom de la sacro-sainte liberté.
Cela na jamais empêché Le Monde, les quotidiens
français et européens de critiquer la politique des USA
et même de se moquer et de caricaturer ses dirigeants.
Mais, ce quon voit aujourdhui au Liban dépasse lentendement.
Quon critique la politique des USA, aussi violemment quon
le désire, quon sen prenne à ses dirigeants
est une chose. Soit! Mais les insultes dirigées à légard
du peuple américain, les réjouissances devant les attaques
terroristes, dont ils sont victimes, prennent un aspect diabolique qui
cause beaucoup plus de préjudices à ceux qui les profèrent
et manifestent quaux Américains.
Oublie-t-on les centaines de milliers de Libanais récemment émigrés
aux USA et les millions danciens émigrés? Oublie-t-on
que jusquaujourdhui, des centaines de jeunes convoitent un
visa démigration pour les USA? Et quaprès tout,
des milliers de foyers au Liban vivent des dollars que leur envoient leurs
enfants des USA? Il semble bien que certains Libanais et quelques-uns
de leurs députés ont perdu toute pudeur, tout contrôle
et se conduisent comme des voyous, ce quils nont jamais cessé
dêtre, malgré leur ascension en politique.
***
Si javais gardé ma bouche
fermée...
Le célèbre cardinal Francis Spellman qui a été,
pendant de très nombreuses années, archevêque de New
York, qui comptait des hautes personnalités parmi ses amis de par
le monde et jouissait dun immense prestige, avait accroché
au mur de son bureau un gros poisson empaillé, avec une étiquette
sur laquelle on pouvait lire: Si javais gardé ma bouche
fermée, je ne serais pas ici.
Il faut se le rappeler aujourdhui où lon voit, lon
entend les leaders, les responsables politiques et autres, passer leur
temps à parler et à discourir, plutôt quà
travailler! Ces hommes prennent la parole comme sils prenaient des
châteaux forts. Ils brandissent des mots au bout de leurs logorrhées,
comme sils brandissaient les étendards de la Liberté.
Mais faites-les, donc taire. Il est facile de résumer leurs heures
de diatribes en quelques phrases. Programmez à la TV de la musique,
des comédies, des tragédies, des documentaires, nimporte
quoi, même des dessins animés, pourvu quon nous épargne
leur vue, leur insipidité, leurs harangues. Heureusement, quil
y a la télécommande et les chaînes câblées
pour nous faire oublier ces nullités qui nous gouvernent.
***
Sanioura: Reculer pour mieux sauter
Au cours dun déjeuner organisé par le Rotary Club
de Beyrouth, M. Fouad Sanioura, ministre des Finances, invité dhonneur,
a prononcé une allocution très diplomatique.
You can be right, in being wrong (vous pouvez avoir raison,
tout en ayant tort), a-t-il, entre autre, déclaré en anglais!
Pour justifier la politique financière du gouvernement, M. Sanioura
a cultivé les paradoxes et multiplié les proverbes comme:
Reculer pour mieux sauter. Mais, il na pas ajouté
quà force de reculer, on peut tomber dans labîme.
Nul ne lui a posé la question qui est aujourdhui sur toutes
les lèvres: Pourquoi nimpose-t-on pas limpôt
progressif sur les grosses fortunes, faute de pouvoir ou de vouloir les
nationaliser.
Il était hors de question de troubler la digestion du ministre
des Finances et les sujets délicats ont été occultés.
Ainsi, on ne lui a pas posé une autre question concernant les critiques
formulées par lémir Al-Walid Ben Talal al-Saoud au
sujet de la politique économique et financière du Cabinet
Hariri.
***
On est gentleman, ou on ne lest pas!
Y a-t-il des Libanais membres dun Club Mensa?
Le Club Mensa a été fondé en 1946 à
Oxford (Grande-Bretagne) par lavocat Robert Berrill et le Dr Ware.
Mensa, du latin table, symbolise la table ronde où
tous sont assis sans ordre de préséance. Les membres de
ce Club ont un Quotient dIntelligence (Q.I, ou I.Q) supérieur
à 140. Leur nombre, en 2001, sélevait, dans le monde,
à environ 100.000. Ils ne sont acceptés quaprès
un examen sévère supervisé par un jury choisi par
les membres.
Les dernières statistiques donnent les chiffres suivants: USA,
43.000; Grande-Bretagne, 40.000; Canada, 2.500; Allemagne et Pays-Bas,
1.500; Pologne, ex-Yougoslavie et ex-Tchécoslovaquie, 800; Australie,
780; Belgique, Finlande et France, 650; Autriche, 450; Italie, 400; Nouvelle-Zélande,
260; Japon, 250; Inde et Norvège, 110; îles anglo-normandes,
100; Israël, 75; Malaisie, 70; Suisse, 50; Espagne, 25.
Aucun pays arabe ne possède un Club Mensa. On va crier,
immédiatement, à un complot sioniste. Or, ces chiffres ont
été tirés dune source française, le
club Mensa France, dont le siège social est situé
20 Rue Leonard-de Vinci, 75116, Paris.
Les activités de ces clubs comportent des réunions mensuelles,
des congrès, des conférences, séminaires, etc.
Lexamen de la candidature se base sur léchelle Stanford-Binet
ou sur léchelle de Catell.
Et si lon faisait subir des examens à tous les responsables
(et irresponsables) libanais, combien réussiraient-ils à
lexamen, non pour appartenir à un Mensa Club, mais pour connaître
le niveau de leur intelligence, un Q.I. moyen étant de 70???
Fady Joseph Gemayel met le Liban à
lhonneur
Fady Joseph Gemayel a été élu à lunanimité,
président de la Fédération arabe du papier.
Cela met un baume aux curs des Libanais. Sur le plan arabe
et international, le Liban se trouvait à la remorque. Aujourdhui,
avec cette élection, il revient la tête haute dans
le circuit. Il est intéressant de retrouver une unanimité
chez les Arabes eux qui, depuis des décennies, ne savent
montrer que contradictions et divisions.
Unis sur le papier, cest déjà quelque chose!
Peut-être cela inciterait-il à lélection
dautres brillants candidats dans dautres domaines?
Qui est Fady Gemayel?
Juste la quarantaine, Fady Gemayel a assumé très tôt
ses responsabilités. Après des études au Collège
des Frères Mont-La Salle, il a poursuivi ses études
aux Etats-Unis (Texas University et Georgetown University à
Washington D.C.) où il a obtenu son MA en Economie, est retourné
pour des études à lUSEK, au Liban et, enfin,
a obtenu son doctorat en Economie de La Sorbonne, avec Mention Très
Bien!
Il est à espérer que cette unanimité réalisée
dans lindustrie du papier, sera le prélude à
une grande symphonie arabe.
|
|