Tabassage. Bombardement. Déferlante. Johnny a eu 60 ans. Depuis plus de deux mois, il n’était plus un média, plus un mur du métro parisien qui ne faisaient la promotion du produit Johnny.

En d’autres temps, l’on se serait étonné d’un tel “unanimité” pour un artiste qui, outre ses qualités d’interprète, n’a pas inventé l’eau chaude, au mieux, la soupe froide anglo-saxonne échauffée avec quelques années de retard. Mais on ne peut plus faire l’impasse sur ce poids lourd de l’actualité et c’est devant plus de 600.000 spectateurs que Johnny a mis le feu au stade du PSG (Paris St-Germain). Malgré les grèves et les difficultés de transport en commun, des milliers de fans ont rempli le Parc des Princes pour le premier des quatre concerts parisiens de Johnny, qui avait tenu à fêter ses 60 ans devant ses inconditionnels. L’incontestable patron du show- biz français n’a pas lésiné sur les moyens titanesques que représentent ses concerts. D’un poids de soixante tonnes, la scène, de 60 mètres de large, 27 mètres de haut, 25 mètres de profondeur et quatre écrans géants, a nécessité une semaine de montage. Et il a fallu en construire deux, pour respecter le timing de la tournée, conçue il y a plus d’un an. La tournée mobilisera 60 semi-remorques et 260 personnes en permanence, auxquelles s’ajoute une main-d’œuvre locale. Selon Jean-Claude Camus, manager de Johnny qui partage avec l’artiste la production de la tournée, le coût de l’ensemble avoisine les 23 millions d’euros… Ce qui ne l’empêchera pas d’être largement bénéficiaire! Quoi qu’il en soit, le “prince” du Parc a mis le feu au stade à 22 heures, déposé sur scène par une plate-forme amovible portée par une échelle de pompiers de 35 mètres de haut, sur une introduction classique façon Carl Orff portant une longue cape de cuir et une paire de lunettes noires, il a débuté son concert par “Que je t’aime”. Le ton est donné, puissant et handicapé par l’important écho qu’occasionne l’immensité du lieu. Habillé d’un costume taffetas métallique argent ambré qui accrochait la lumière, spencer, blouson et pantalon pattes d’éph, riveté de 140 crochets le long de la jambe, une croix pendue à son cou, montée sur un lien de cuir, chaussé de bottes en croco noir dont le chanteur ne se sépare jamais, sa tenue était créée par Jean-Paul Gaultier.

Raffarin: “Il aime la France et la France l’aime”
“Fils de personne”; puis, “Gabrielle” prolongent le Johnny rocker que l’assistance retrouve plus tard, guitare à la main, avec “Up around the band”, classique du groupe rock américain, Creedence Clearwater, ou un pot-pourri de rocks américains. Avec “Allumer le feu”, l’idole des jeunes et des moins jeunes a offert un des clous visuels du spectacle, en chantant entouré de flammes. Il y avait, aussi, le Johnny crooner avec “Tennessee”, standard que lui avait composé au milieu des années 80, Michel Berger. “Diego”, feu d’artifice à l’appui. “J’oublierai ton nom”, avec Natasha Saint Pierre, une des invitées de la soirée, tout comme Marc Lavoine et Jennifer. Au premier rang du parterre, de nombreuses personnalités politiques, tel le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin qui a affirmé: “Johnny est un grand rassembleur, une personne qui dégage une énergie positive et un très grand talent. Il aime la France et la France l’aime”. Raffarin a avoué sa préférence pour “Que je t’aime”, une des chansons cultes du répertoire de Johnny. Parmi les invités de marque, on notait la présence de Florent Pagny, Renaud et Isabelle Boulay, Lara Fabian, Patrick Bruel, Frank Lebœuf et l’actrice Mathilde Seigner… Durant son concert, Johnny a dédié une chanson tendre d’Elvis Presley à sa femme Laetitia et le public a entonné un “Joyeux anniversaire” à l’adresse de son idole. “Cet anniversaire, j’avais envie de le passer avec vous, parce que vous m’êtes fidèle depuis plus de 40 ans maintenant, a lancé la star. Si je suis là aujourd’hui, c’est grâce à vous”. Le concert s’est achevé peu après minuit sur “M’arrêter là” et Johnny de lancer à la foule: “Je vous aime”, avant de disparaître dans les profondeurs de la scène. La tournée des stades va se poursuivre pour lui et, selon son producteur, 800.000 spectateurs au total assisteront à cette série de concerts que le chanteur a voulu identiques dans toutes les villes, de Paris à Genève, en passant par Bruxelles…

La chanteuse et comédienne australienne Kylie Minogue s’est prêtée au jeu des photographes pour une brochure vantant les joies d’une plage de sable fin...

Minogue est représentée assise sur une malle posée sur le “rivage” avec en fond un décor de rêve. Mais ce n’est qu’un trompe-l’œil, puisque cette photo a été prise dans le studio londonien d’un photographe travaillant pour la compagnie British Airways. Cette brochure vise à promouvoir les vols desservant les tropiques.
La chanteuse australienne perdra sous peu sa taille de guêpe puisqu’elle a annoncé la semaine dernière, être enceinte, à trente-cinq ans, de son compagnon français.

Plus de 350 personnes triées sur le volet étaient les invités d’une soirée somptueuse qui se déroulait au Palazzo Reale de Milan.

Le ténor et son épouse Nicoletta Mantovani.

Sarah Ferguson aux prises avec un cavalier un peu trop envahissant.

Pendant la soirée, Pavarotti devait être à l’honneur pour l’ensemble de sa carrière en recevant le prix Dino Ferrari. Ce dîner de gala annuel est offert afin de réunir des fonds qui iront à la recherche des maladies neuromusculaires et aussi à des bourses destinées à des étudiants de l’université de neurologie à Milan.
Pavarotti était venu avec son épouse qui était, rappelons-le, son ancien secrétaire, Nicoletta Mantovani.
Il a annoncé qu’il prendrait sa retraite à l’âge de 70 ans. Parmi les invités: Sarah Ferguson qui se dévoue sans compter à des œuvres caritatives et vient de publier un livre “What I Know Now”, a dansé avec le célèbre ténor.
Sarah qui s’occupe de ses deux enfants, a une propriété en Toscane où réside son ancien ami le comte Gaddo della Gherardesa.