Du 18 février au 21 mars
2004, l’événement culturel de la saison d’hiver
sera au rendez-vous pour plus de 32 spectacles différents, avec
un spécial clin d’œil aux jeunes.

Les couleurs se fondent dans des coulées abyssales.
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Sans équivoque, le comité du Festival musical du Bustan
réitère et affine son engagement: rendre accessible la musique
occidentale de qualité au public libanais, introduire de jeunes
talents de renommée mondiale et offrir une activité culturelle
intensive durant 40 jours. Un défi à la mesure de la passion
de ses organisateurs qui n’ont eu de cesse, dès le lendemain
de la guerre libanaise, de promouvoir l’image du pays et de diversifier
les occasions, pour initier la génération de la relève
à connaître et apprécier la musique internationale
contemporaine.
Tous les soirs, une scène différente
Toujours sur sa lancée d’offrir pratiquement tous les soirs
un spectacle différent, le Festival du Bustan, persiste et signe
sa onzième édition, malgré toutes les difficultés
qu’engendre un événement de cette envergure. Il n’est
pas inutile de rappeler que ce festival, le premier à ouvrir la
voie à tous les autres qui lui ont succédé, alors
que le festival de Baalbeck n’était plus qu’un lointain
souvenir, est le seul qui se déroule en hiver. Il ne peut donc
profiter de l’afflux des touristes et des émigrés
qui visitent le pays en été. Sans aide des autorités
officielles, le ministère du Tourisme ignorant, royalement, l’événement,
il doit organiser en un mois la venue de centaines d’artistes et
monter, tous les soirs, une scène différente qui joue, sans
pouvoir attendre une quelconque critique encourageante.
Il est heureux de constater que les adeptes du Festival du Bustan se font
de plus en plus nombreux, surtout parmi les jeunes. Cette fidélisation
accrue est due à l’engouement des Libanais pour la musique
(le Conservatoire libanais reçoit plus de 13.000 demandes par an
d’après son directeur, M. Walid Gholmieh), mais probablement,
aussi, à la qualité des concerts qui s’y donnent,
à leur diffusion à travers le pays, répandant la
culture souvent dans des régions inédites et indiscutablement
au choix de très jeunes talents qui suscitent l’intérêt,
justement, par la brillance exceptionnelle de leur prestation.

De son œuvre se dégage des impressions telluriques.
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Un artiste nourri de peinture occidentale et orientale.
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Conditions spéciales pour étudiants
et élèves
Conscient de son rôle dans la promotion de la culture, le comité
organisateur et ses sponsors, facilitent l’accès des jeunes
Libanais à cette grande fête de la musique classique: des
prix de groupe ou de série (comme, par exemple, pour les cinq concerts
de piano ou les cinq concerts de musique de chambre), des escomptes de
50% pour les étudiants, des places offertes pour les élèves
les plus intéressés, des ateliers de théâtre
et de chant, un choix de très jeunes artistes auxquels ils peuvent
s’identifier, de quoi donner le goût aux mélomanes
libanais de la nouvelle génération, de vivre ces grands
moments culturels.
Ce souci constant de répandre la culture est, cette année,
encore présent dans le choix des spectacles. A titre d’exemple,
deux messes solennelles sont proposées, une petite, celle de Rossini
et la grande de Beethoven, de quoi permettre de comparer et comprendre
pour apprécier.
Un programme varié avec plus de 300 artistes
Comme à l’accoutumé, un patrimoine européen
musical précis a été choisi, dans le but de mieux
le faire connaître. Cette année, le sort tomba sur la Hongrie,
autour de Liszt et de son orchestre de chambre. A mi-chemin entre l’Orient
et l’Occident, ayant vécu le joug ottoman, la musique hongroise
qu’il ne faut pas confondre avec la musique tzigane, présente
un curieux mélange que les Libanais sont invités à
découvrir sur place: une troupe de chanteurs populaires, un spectacle
avec la vedette Marta Sebestyen (qui a interprété la chanson
du film “The English Patient”), des chorales, un ballet hongrois,
l’orchestre symphonique de la radio de Budapest.
Le Festival du Bustan présentera, en outre, l’opéra
de chambre de Varsovie, un spectacle de percussions (xylophones) proposé
à l’école Notre-Dame de Jamhour, l’opéra
italien dans un concert, avec deux pianos pour quatre mains, le Liebeslieder,
de Brahms, l’opéra Helikon, une sexte de l’orchestre
philharmonique de Berlin, un quartette viennois, un concert de neuf solistes
français, une soirée orientale avec la chanteuse Ghada Shbeir
et la participation, bien entendu, de l’orchestre symphonique libanais.
Le programme détaillé est distribué dans plusieurs
points de vente, toutes les librairies, l’Agenda culturel, dans
différentes publications locales et sur le site du
festival@al-bustan-lb.com
Pour tout renseignement, contacter le 04-972980. |