L’or et les trésors égyptiens ont inspiré le couturier John Galliano qui a ressuscité Toutankhamon, Osiris, Anubis et d’autres divinités avec un défilé tout en or ou presque, comme pour rappeler aussi que, depuis son arrivée, Dior va très bien et devrait s’appeler désormais DI-OR! Galliano qui a passé dix jours en Egypte, a aligné les silhouettes longilignes rappelant les figures et les silhouettes de l’Egypte antique.

Une collection à couper le souffle! |
De drôles de coiffures.
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Les cheveux sont lissés en arrière, l’œil est souligné de turquoise et de noir.
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Pas un tailleur de jour à se mettre dans la garde-robe, priorité aux fourreaux et aux robes bustiers! Les corps sont enrubannés, les bustes engoncés dans des corsets-sarcophages, les hanches soulignées parfois de plissés blanc élégants, ramenés sur le devant.

Des bijoux dans les cheveux |
Beaucoup d’accessoires
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L’Egypte ancienne hante Galliano.
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Vient, ensuite, le décor: mosaïques d’or recréées par des peaux de serpent redorées et découpées en petits carrés, rebrodées sur du tissu, fleurs de lotus ornant des robes de mousselines, soies peintes, plumes d’or rejoignant des volutes d’organza, échappées de léopard pour accentuer la finesse du corps, broderies turquoises et corail ressemblant aux bijoux de l’Egypte ancienne. Les ateliers de la maison de couture et les fournisseurs parisiens de la maison ont accompli des prouesses.

Un petit air des années 50 |
Une collection dédiée à l’Egypte
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Comme la déesse Osiris
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Puis, le créateur fait un parallèle avec les années 50, celles des mannequins posant presque comme les pharaons, le cheveu lissé en arrière, l’œil souligné de noir. Les rubans rappellent les momies égyptiennes, mais paraissent encore plus légers et aériens. Les tons deviennent passés, lilas, bleu pâle, gris, pêche. |