| La “Cow Parade” de Rio de Janeiro: Une panoplie de couleurs et de créativité artistique |
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Non, on n’est pas à Bénarès, ni à Calcutta ou dans l’une de ces villes de l’Inde où on vénère les vaches, mais à Rio de Janeiro, lieu choisi pour la “Cow Parade” ou “Vach’Art”, exposition qui fait le tour du monde depuis 1999.
Dès mon arrivée à l’aéroport international du Galià à Rio, juste à la livraison des bagages, je suis attirée par une énorme vache rouge affalée à quatre pattes arborant un foulard vichy et regardant passer avec ses grands yeux les milliers de passagers.
DE COPACABANA À IPANEMA
UN VÉRITABLE CARNAVAL
Parmi les vaches cariocas les plus photographiées, celle en face du mythique hôtel du Copacabana Palace, habillée en joueur de football brésilien, un ballon sous la patte, oreillette à l’oreille et lunettes de soleil sur le nez; ou cette autre habillée en Marilyn Monroe, la jupe rose en l’air et séchant ses cheveux blonds avec un gros séchoir noir, sans oublier le rouge à lèvres rose bonbon; ou cette autre assise sur une chaise de plage en maillot fuchsia, buvant une “agua de coco” (l’eau de noix de coco), boisson locale très rafraîchissante.
Une autre très attirante aussi aux yeux bleus habillée en mariée, orne le très chic centre commercial “Rio Sul”. Et celle de la plage d’Ipanema parlant au téléphone dans une cabine, une serviette de plage sur l’épaule, ou celle préparant la cuisine avec une grande marmite posée devant elle, ou celle arborant un bikini rouge à petits pois blancs, ou bien celle de la très chic avenue Visconte de Pirajà, toute habillée en Chanel, collier en perles blanches et lunettes noires de star, ou bien celle toute zébrée chaussée en talons aiguille rouges!
Autant de réalisations artistiques, de véritables chefs-d’œuvre drainant la foule de touristes et visiteurs, donnant encore plus de joie à une des villes les plus gaies et les plus allègres du globe, où tout le monde cultive l’art de la danse (samba), l’insouciance, la joie de vivre, la convivialité entre riches et pauvres, le mythe, voire l’adoration de la plage, du soleil et de la nature. |
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| Article paru dans "La Revue du Liban" N° 4133 Du 24 Novembre Au 1 Decembre 2007 |
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