 21 mai: Suite aux incidents sanglants survenus les 7 et 8 mai, les différents protagonistes libanais se réunissent à Doha sous la houlette de l’émir du Qatar, Khalifa Ben Hamad al-Thani.
|
 25 mai: Six mois après le vide au région de la première magistrature, Michel Sleiman est élu douzième président de la République libanaise. |
 1 juin: Dix-sept ans après avoir quitté le Liban-Sud par la porte de Naqoura, Nassim Nisr est libéré et ramené en territoire libanais par cette même porte. La démarche, prélude à l’échange final des détenus, s’est accompagnée par la restitution du Hezbollah à l’Etat hébreu des restes de deux soldats tombés lors de la guerre de juillet 2006. |
 13 juillet: A Paris, à l’occasion du lancement de l’Union pour la Méditerranée, le président Michel Sleiman rencontre son homologue syrien, Bachar Assad. Au terme de leur entretien, les deux hommes s’accordent à ouvrir une nouvelle page dans les relations libano-syriennes. |
 16 juillet: Le dossier des détenus libanais dans les geôles israéliennes est, enfin, clos. Samir Kantar, doyen des prisonniers libanais en Israël et quatre autres détenus: Khodr Zeidane, Maher Kourani, Mohamed Srour et Hussein Sleiman (enlevés lors de la guerre de juillet 2006), rentrent au pays dans le cadre de l’opération “Radwan”. Un accueil officiel et populaire triomphal leur est réservé à l’AIB, ainsi que dans la banlieue-sud et leurs villages d’origine. Simultanément, à Ras-Naqoura, le CICR remet aux autorités israéliennes les corps des deux soldats Ehud Goldwasser et Eldad Regev, capturés par le Hezbollah le 12 juillet 2006.
|
 8 août: Vingt deux mois après l’interruption de ses activités, le parlement libanais reprend son activité régulière, à la faveur du débat de confiance sur la déclaration ministérielle du Cabinet d’union nationale de Fouad Sanioura. Après cinq jours de discussions, 100 des 107 députés présents à l’hémicycle apportent leur soutien au gouvernement. De son côté, l’ancien président de la Chambre, Hussein Husseini crée la surprise en démissionnant neuf mois avant la fin de son mandat. |
 7 juin: Nicolas Sarkozy, chef d’Etat français, effectue une visite-express au pays du Cèdre. Premier chef d’Etat occidental à fouler le territoire libanais après l’élection du président Sleiman, il a réitéré l’appui inconditionnel de la France à un Liban libre, souverain et indépendant. |
 23 septembre: A New York, au Palais de Verre, le chef de l’Etat, Michel Sleiman, prononce le mot du Liban à la 63ème session de l’Assemblée générale de l’ONU et appelle la communauté internationale à exercer des pressions sur Israël pour respecter la résolution 1701. |
 13-14 août: Un sommet libano-syrien entre les présidents Michel Sleiman et Bachar Assad se tient à Damas. Qualifiée d’historique, cette rencontre revêt une importance particulière, puisqu’il s’agit non seulement de la première visite officielle en Syrie du général Michel Sleiman depuis son élection, mais de la première visite d’un haut responsable libanais en Syrie depuis l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri en 2005 et le retrait des troupes syriennes du pays du Cèdre fin avril 2006. Cela, sans oublier que les deux chefs d’Etat devaient discuter du contentieux libano-syrien portant sur de multiples dossiers, notamment l’établissement de relations diplomatiques entre Damas et Beyrouth, la délimitation des frontières, ainsi que les détenus et disparus libanais en Syrie.
|
 8 septembre: Quatre-vingts jours après le déclenchement d’affrontements intercommunautaires sanglants entre des éléments armés sunnites et alaouites de Bab el-Tebbané et Jabal Mohsen, la vie reprend son cours normal à Tripoli, suite à la signature, au domicile du mufti cheikh Malek Chaar, d’une charte de réconciliation entre les représentants des parties en conflit. La charte dont le plan comporte six points, est chaudement saluée par les différentes composantes libanaises. |
 2 septembre: Nommé commandant en chef de l’Armée, Jean Kahwagi reçoit des mains du général Chawki Masri, les charges de l’institution militaire, devenant ainsi, le 13ème commandant en chef de la troupe.
|
 16 septembre: Conformément à la troisième clause de l’accord de Doha, la conférence du dialogue national reprend ses travaux, interrompus depuis le 29 juin 2006, au palais de Baabda. Placée sous l’égide du président de la République et de la Ligue arabe, la première séance est destinée à provoquer un dégel des relations fort tendues entre les leaders des deux camps. Rassemblant, uniquement, les personnalités dites du premier rang, ce premier round aboutit à une entente sur la nécessité d’accorder la priorité à la stratégie de défense. Deux autres séances devaient se tenir le 5 novembre et le 22 décembre sans pour autant aboutir à des résultats concrets. |
 12 octobre: Le chef de l’Etat, Michel Sleiman effectue une visite de deux jours en Arabie saoudite, où il est accueilli par le roi Abdallah Ben Abdel-Aziz. Les deux hommes discutent de plusieurs dossiers, notamment, de l’implantation des Palestiniens, des relations libano-syriennes, du terrorisme et des menaces israéliennes contre le Liban, tout comme des dernières informations relatives au rapport Bellemare.
|
 17-18 octobre: Après une double absence aux deux sommets de la francophonie d’Ouagadougou et de Bucarest, le Liban participe au XIIème Sommet de la francophonie au Québec. Le chef de l’Etat, Michel Sleiman prononce, lors de la cérémonie d’inauguration, un discours dans lequel il aborde plusieurs questions, notamment la vocation du Liban en tant que centre des religions, des cultures et des civilisations.
|
 13 octobre: Le général Michel Aoun, chef du CPL, effectue une visite en Iran où un accueil chaleureux lui est réservé. Au cours de son séjour, le leader chrétien rencontre les hauts responsables iraniens, dont le président Ahmadinejad et l’ex-président Hashimi Rafsanjani. |
 26 octobre: Saad Hariri, chef du Courant du futur, rencontre sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah. La rencontre tant attendue a permis aux deux hommes d’exposer leurs versions des faits et leurs griefs, tout en confirmant leur attachement à l’unité nationale et à la paix civile. |
 22 novembre: Annulée en 2006 et 2007, la traditionnelle parade organisée, annuellement, pour marquer la fête de l’Indépendance, est reprise. En présence des responsables officiels, notamment du président de la République, le Liban célèbre le 65ème anniversaire du 22 novembre par un défilé militaire au centre de Beyrouth. |
 24 novembre: Le président Michel Sleiman effectue une visite officielle de deux jours en Iran, au cours de laquelle il réclame le soutien militaire à l’Armée, à l’Etat et au dialogue interlibanais. |
 3 décembre: Vingt ans après avoir déclaré“la guerre de libération” contre la Syrie, le général Aoun crée l’événement en se rendant à Damas pour une visite de cinq jours. Accueilli en grande pompe avec les honneurs dus à un chef d’Etat, le chef du CPL qualifie sa visite “d’opération à cœur ouvert destinée à purifier les esprits”. |
 17 décembre: Lors d’une visite d’Elias Murr, ministre de la Défense, en Russie, Moscou fait don de dix chasseurs Mig 29 à l’Armée libanaise. Les négociations portent, également, sur la livraison au Liban de blindés russes.
|
Article paru dans "La Revue du Liban" N° 4191 - DU 3 au 10 janvier 2009
