La princesse et le président est un roman qui a laissé incrédule toute l’Angleterre. Ecrit par Valéry Giscard d’Estaing, ancien chef d’Etat français, il raconte l’histoire d’amour d’un président français veuf, (Jacques-Henri Lambertye), avec une princesse de Cardiff (ville du pays de Galles) prénommée Patricia, très médiatique et malheureuse dans sa vie conjugale. Une ressemblance surprenante avec Lady Di. Quant au héros du roman, il a plusieurs points communs avec l’auteur. Des passages publiés, récemment, dans Le Figaro, ont suscité une vague de réactions sceptiques en Grande-Bretagne, voire des rires moqueurs. Cette affaire est “sensationnelle”, a commenté en ligne Le Sun, célèbre tabloïd anglais. A Londres, les spécialistes de la royauté ont évoqué les révélations de ce roman avec prudence et incrédulité. Ingrid Seward, rédactrice en chef de la revue Majesty Magazine, dédiée à la famille royale, a déclaré à ce propos “Cela paraît complètement fou. Cette relation me semble très improbable, je n’ai rien entendu de tel, bien que j’ai suivi Diana depuis très longtemps, même avant son mariage avec le prince Charles”. Quant à James Whitaker, correspondant royal au Daily Mail et expert de la couronne pour les télévisions britanniques, il a éclaté de rire, refusant de commenter l’affaire. Selon certains journalistes, la question qui se pose est de savoir si cette relation a eu lieu vraiment et si c’est vrai, comment le président a-il pu détourner l’attention des services secrets français et britanniques sur cette idylle amoureuse. Giscard d’Estaing a dissipé les spéculations autour de son roman en affirmant qu’il avait inventé cette histoire d’amour. “J’ai inventé les faits, mais pas les lieux ni les décors”, aurait-il confié à l’hebdomadaire Le Point. Cependant, il a affirmé que c’est Lady Di elle-même qui est à l’origine de ce livre. “En 1994, a-t-il précisé, alors que nous parlions des histoires d’amour entre les dirigeants des grands pays, elle m’a conseillé d’écrir un livre sur ce sujet”. L’ancien président affirme, également, qu’il avait soumis “quelques idées” à la princesse qui, en juin 1997, “l’a invité à consacrer ses loisirs à l’écriture de l’ouvrage”. Aussi, a-t-il souligné qu’à sa mort, il a considéré que c’était une promesse dont il devait s’acquitter. Interrogé sur la nature de sa relation avec la princesse, il a répondu: “N’exagérons rien. Je l’ai connue un peu, dans un climat de relation confiante”. Concernant cette relation, un seul événement revient à la mémoire. C’était le 28 novembre 1994 au cours de la Nuit internationale de l’enfance présidée par Anne-Aymone Giscard d’Estaing, au cours de laquelle Lady Diana, séparée depuis deux ans de son époux, était l’invitée d’honneur. Le président échangeait des regards complices avec la princesse, mais rien ce soir-là ne trahissait une quelconque intimité entre les deux. Le président l’aurait traitée avec une courtoisie et admiration, une attitude qu’il prodigue, en général, pour les jolies femmes qu’il croise. Romance vraie ou imaginée, il est sûr que le président a fait un scoop en publiant cet ouvrage qui pourrait atteindre le sommet des listes des meilleures ventes.
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