Evénements de la semaine
A L'ORDRE DU JOUR: IMMUNITE, MOUVEMENT JUDICIAIRE ET TABLES D'ECOUTE

 
Trois sujets étaient, ces derniers jours, au centre des débats: la levée de l’immunité couvrant un député, le mouvement judiciaire (qui a dû, être décrété hier) et les tables d’écoute. En ce qui concerne le dernier point, il a été au centre d’une réunion parlementaire (notre photo). Mais en l’absence des ministres concernés, l’étude du projet y relatif a été renvoyée au 14 septembre.
 

Trois sujets figurent à l’ordre du jour cette semaine et font l’objet de commentaires de la part des milieux concernés.
Ainsi, la discussion a repris, hier jeudi, autour de la requête du Parquet réclamant la levée de l’immunité couvrant un membre de l’Assemblée, en l’occurrence, M. Habib Hakim, député du Metn, impliqué dans l’affaire de l’incinérateur de Bourj Ham-moud.
Rien n’a encore transpiré des débats institués depuis jeudi dernier par le bureau de la Chambre siégeant, conjointe-ment, avec la commission parle-mentaire de l’Administration et de la Justice, dont les membres ont été saisis d’un rapport exhaustif de M. Hakim.
Celui-ci précise que l’affaire remonte au temps où il présidait la fédération des municipalités du Metn et réfute les accusations portées contre lui... Mais on ne tardera plus à être mieux infor-mé sur ce dossier qui semble comporter des dépenses énor-mes pour un projet qui n’a jamais connu un début d’exécution.
En ce qui a trait au mouve-ment judiciaire, il semble qu’il ait été mis dans sa forme définitive, au cours d’une reunion du Conseil supérieur de la magistrature tenue en présence du ministre de la Justice.
La dernière touche a été apportée aux nouvelles nominations judiciaires dont la parution avait été retardée par certains obstacles maintenant aplanis. Le décret y relatif a dû être promulgué hier et tout indique qu’il sera agréé sans accroc, si l’on excepte d’éven-tuelles fausses notes que feraient entendre des cercles politico-communautaires jugeant les nominations “frustrantes”...
Mais la perfection n’est pas de ce monde et on ne peut satisfaire tout le monde.
Enfin, la question des tables d’écoute doit faire l’objet d’une nouvelle réunion au niveau des commissions parlementaires. La tendance est, semble-t-il, en faveur de la “légalisation” de la surveillance des lignes du cellulaire, cette dernière devant être limitée dans le temps, ne pas s’exercer sans le feu vert du Par-quet et uniquement, à l’encontre de personnes ou d’institutions dont les activités risquent de porter atteinte à la paix civile.
Dans ce contexte, les tables d’écoute seraient tolérées par l’écrasante majorité des citoyens, car il y va de la sécurité de la patrie et de son avenir. D’autant que le pays traverse l’une des étapes les plus délicates de son Histoire, au moment où on reparle de la relance du processus de paix.
Il importe de consolider le front intérieur avant de réengager les négociations. Les Libanais sont également appelés à décider de commun accord, d’une orientation en vue de la période devant suivre l’instauration de la paix.
Ils devraient, aussi, être prêts pour le cas où les pourparlers avec Israël découcheraient sur un échec, surtout en ce qui concerne le problème des réfugiés.
Est-il possible de s’y préparer, alors que l’opposition cherche à entretenir la tension, en poursuivant sa cabale éhontée contre le Pouvoir, en dépit des conseils prodigués, sans cesse, par les décideurs? 


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