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LUEUR D'ESPOIR QUANT A LA RELANCE DE L'ULCM

 
Une faible lueur d’espoir pointe à l’horizon quant à la possible relance de l’ULCM. Le président du Conseil promet une politique reflétant l’intérêt que le gouvernement porte aux émigrés libanais, qu’il se propose “de transformer en force de soutien à la mère-patrie”. Dans le même temps, le nouveau président de l’Union (notre photo) a mis l’accent sur “la nécessité de renforcer la contribution des Libanais d’outre-mer au relèvement du pays et à la réactivation de ses secteurs productifs”.
 

Après de longs mois d’éclipse, l’Union libanaise culturelle mondiale (ULCM) se rappelle à notre souvenir.
Son nouveau président, M. Naji Naïm, a tenu au siège du secrétariat général au palais Bustros, une conférence de presse, pour souligner la nécessité d’élaborer un plan d’action, en vue de renforcer le rôle des Libanais d’outre-mer et leur contribution à la reconstruction du pays”. Et, aussi, d’œuvrer “afin que le règlement du conflit israélo-arabe ne se fasse pas aux dépens de la mère-patrie”.
A cet effet, un lobby libanais sera mis en place à Washington pour intensifier les relations entre le gouvernement de Beyrouth et l’administration américaine.
Il n’est jamais tard pour bien faire! Nous n’avons cessé d’appeler les frères émigrés à conjuguer leurs efforts et à apporter leur aide au pays natal (ou d’origine). Si nos appels réitérés se sont perdus comme autant de cris dans le désert, c’est parce que l’ULCM souffre d’une “crise de croissance” et est tiraillée par des courants antagonistes qui l’empêchent de s’acquitter de la mission essentielle pour laquelle elle a été fondée.
Les membres dirigeants de l’ULCM se sont embourbés dans des différends ayant pour cause une question de préséance. Les charges de président et de secrétaire général provoquaient, chaque fois, à l’occasion des élections pour le renouvellement du conseil mondial un branle-bas de combat en règle, les conseils continentaux se scindant en plusieurs fronts hostiles, chacun voulant accaparer la direction de l’association.
Il faut dire, aussi, que certains ambassadeurs attisaient souvent les dissensions, au lieu de les dissiper, en rapprochant les positions et les points de vue.
Ceci a eu pour conséquence de disloquer l’ULCM et de l’affaiblir, pour finalement la réduire à l’immobilisme le plus total. Et on s’est trouvé parfois devant une situation étrange et pour, le moins ridicule, plusieurs personnes s’étant présentées comme les présidents ou secrétaires généraux de l’Union. Ceci plaçait les Autorités libanaises dans l’embarras, ne sachant quelle position adopter à leur égard.
Puisse la présidence de M. Naïm ne pas être contestée par un “prétendant au trône”, assurant avoir été élu par un groupe dissident...
Cela dit, nous voulons espérer que le nouveau régime traitera le dossier de l’ULCM avec sagesse, objectivité et réalisme pour régler tant de problèmes auxquels cette association est confrontée.
Elle pourra, alors, aller de l’avant, dans l’intérêt de nos frères émigrés et de la mère-patrie qui a le plus besoin, aujourd’hui, de ses fils épars sous tous les cieux. 


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