Même design futuriste et transparent, même concept : une machine simple que l’on connecte rapidement à Internet, même politique de prix ; Apple espère réitérer avec l’iBook, le succès de l’iMac. Côté technique, l’engin abrite un Power PC G3 cadencé à 300 Mhz avec écran 12’’1, 3,2 gigas de disque dur, 32Mo de Ram, MacOS 8.6, modem, Ethernet, CD-ROM 24x… et comme toujours, depuis l’iMac : pas de lecteur de disquettes. Le prix aux E.U. est de : $1599. La nouveauté s’appelle “airport” et permet à l’iBook de se brancher sur le Net ou sur le réseau local, sans liaison filaire dans un rayon de 50 mètres, par le biais d’une base vendue séparément. Mais déjà la polémique suscitée par le papier du chroniqueur vedette de PC Magazine – John C. Dvorak – fait rage. En effet, l’article sulfureux intitulé : “Le désastre de l’iBook”, ne pouvait laisser indifférent. Dvorak y dépeint le dernier-né d’Apple tel un vulgaire joujou de “minette” aux couleurs ridicules auquel il ne manquerait que le logo Barbie… Levée de boucliers de la communauté Mac et des féministes qui y ont vu une provocation. Bien que non dénué de bon sens (mémoire et résolutions insuffisantes, couleurs criardes…), l’article est un tantinet sévère et heurte trop de sensibilités. En ouvrant l’iMac, on s’attend presque à voir du rouge à lèvres et un stylo pour contour des yeux… aucun mâle en pleine possession de ses moyens ne sortirait pareil ordinateur portable en public. Les seules personnes susceptibles d’acheter cette machine sont celles qui portent de ridicules pantalons baggy avec la corde qui leur sert de ceinture. Comprendre : les adolescents. Donc l’iBook n’est pas, selon Dvorak, une machine d’hommes, mais de “gonzesses” et d’ados… (Sic !) Quel que soit l’impact de cette publicité indirecte, une chose est sûre, Apple a toujours su… communiquer !
Windows fait vendre…
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